Enchant c’est la plus grave des voix de femmes. Voici le solution du groupe 145 grille 2 En chant c’est la plus grave des voix de femmes. CONTRALTO. Chaise installĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie. Voici le solution du groupe 145 grille 2 Chaise installĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie. PALANQUIN. État d’une femme qui est Ă©prise de quelqu’un Hello tout le monde ! Aujourd’hui on se retrouve pour clôturer notre saga de 5 articles sur ces fascinants pachydermes ! Pour terminer sur une toute autre note que précédemment, nous vous proposons de découvrir 7 diffĂ©rences entre l’élĂ©phant du continent asiatique et ceux du continent africain. L’élĂ©phant d’Asie et l’élĂ©phant d’Afrique deux espĂšces bien distinctes Notons bien que l’éléphant d’Asie Elephas maximus est bien non seulement une espèce distincte de l’éléphant d’Afrique qui en fait regroupe quant à lui deux sous-espèces principales le Loxodonta africana oxyotis en savane et le Loxodonta africana cyclotis en forĂȘt mais également la seule espèce représentante du genre Elephas ! Elles ne sont donc pas capables de se reproduire entre elles, contrairement à certaines idées populaires. Un autre détail à garder à l’esprit pour clôturer cette courte série d’articles est qu’il ne faut pas faire l’amalgame entre les 2 espèces, notamment car ils ne sont pas touchés par les mêmes problèmes ! L’éléphant d’Afrique n’a par exemple jamais été domestiqué, il n’est donc pas question de phajaan aux pays des Big Five ! 7 différences auxquelles vous n’auriez pas pensé entre l’élĂ©phant d’Asie et d’Afrique 1. Comme presque tout le monde le sait, l’éléphant d’Afrique est de plus grand gabarit que celui d’Asie. C’est le plus souvent cette différence notable qui permet au grand public de les reconnaître et les distinguer. L’éléphant d’Afrique atteint en effet aisément les 6 tonnes pour 3,5 m au garrot alors que son cousin d’Asie ne pèse quant à lui rarement plus de 5 tonnes et ne dépasse jamais les 3 m au garrot ! 2. La 2e différence bien connue de tous est la taille des oreilles les grands éléphants d’Afriques avec des grandes oreilles pouvant mesurer parfois jusqu’à 1m50 ! et les petits éléphants d’Asie avec les plus petites oreilles. Mais même du point de vue de l’aspect général, ce n’est pas tout ! On peut facilement remarquer le front à double bosses chez notre ami asiatique alors que son homologue africain présente un front plat, se trouvant être à l’image de son dos contrairement à la belle courbe spinale visible chez l’éléphant en Thaïlande. Ceux des forêts d’Asie sont également bien plus poilus, notamment au niveau du crâne, du coup et de l’épine dorsale ! 3. En s’approchant un peu plus, on peut apercevoir que le bout de la trompe ne présente pas les mêmes détails non plus. En Afrique l’animal présente 2 protubérances de part et d’autre de l’organe contre une seule, en position frontale, en Asie ! 4. Nous avons vu dans les précédents articles que l’éléphant est capable de communiquer par les vibrations dans le sol qu’ils perçoivent jusqu’à 16 km autour d’eux. Ceci est rendu possible grâce à leurs pieds ultra-sensibles et est valable pour les 2 espèces. Cependant, cette similitude n’empêche pas une légère différence dans la structure du pied de l’animal. L’ongulé africain présente ainsi 4 doigts et 3 orteils contre à chaque fois un de plus chez son représentant asiatique. 5. Comme déjà spécifié dans les précédentes publications, l’éléphant d’Afrique est, contrairement à celui d’Asie, protégé contre les coups de soleil. Il se trouve qu’ils n’ont pas non plus le même habitat, du moins quand on parle de la sous-espèce la plus imagée d’Afrique, l’éléphant d’Afrique des plaines et non pas celui des forêts
 6. Une des fameuses caractéristiques de la famille des Eléphantidés reste bien évidement les défenses. A nouveau, elles sont beaucoup plus développées chez le grand éléphant d’Afrique que chez le petit d’Asie. Les mâles en portent toujours mais certains mâles asiatiques, lorsqu’ils sont dominés et non dominants, possèdent ce qu’on appelle des tusk » qui sont semblables à de minuscules défenses c’est également ce que présentent les quelques femelles d’Asie qui sont porteuses de défenses. Celles des mâles africains atteignent régulièrement les 3m quant à elles ! 7. Et nous voici déjà à la dernière différence que nous citerons aujourd’hui, bien moins visible, bien plus spécifique. Il se trouve que le squelette de ces deux familles continentales ne sont pas exactement les mêmes
 L’exemple le plus facile à présenter est le nombre de vertèbres qui constituent l’arc dorsal de l’animal. Elles sont au nombre de 20 en Afrique contre 21 en Asie
 Comme quoi même leur structure interne diffère jusqu’à leur colonne vertébrale, la voûte de leur squelette osseux ! En plus de ces 7 particularités qui différencient nos 2 espèces de pachydermes, nous pouvons observer que l’éléphant d’Asie se trouve en bien plus grand danger que celui d’Afrique contrairement aux éventuelles idées reçues ! L’éléphant d’Afrique est actuellement menacé d’extinction, c’est-à-dire qu’on cherche, légalement parlant, à le protéger et que son commerce est interdit car il met en péril la survie de l’espèce. Sur l’ensemble du continent africain, on dénombre environs 500 000 représentants de l’espèce. Notre éléphant d’Asie est quant à lui considéré comme une espèce en voie d’extinction et fait partie des espèces les plus en danger à l’heure actuelle. Dans l’ensemble formé par les 13 pays asiatiques susceptibles d’abriter l’animal, on ne compte pas plus de 50 000 individus
 Le cas de l’éléphant d’Asie reste plus complexe que celui de son équivalent africain, entre autres de par le paradoxe que la culture asiatique expose quant à cette espèce sacrée et vénérée et à la fois si peu respectée 
 C’est ici que s’achève notre saga de sensibilisation à la cause de ce pachyderme passionnant sur les terres asiatiques. Nous espérons vous avoir appris et éclairés quant à cette sublime espèce et sa condition dans le tourisme thaïlandais
 Si vous avez apprécié cette saga, n’hésitez pas à nous rejoindre ! Nous publierons d’autres articles sensibilisateurs sous peu ! Un excellent voyage à vous et que votre tête suive votre cƓur tout au long de vos choix ! ChaiseinstallĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie Solution Cette page vous aidera Ă  trouver toutes les solution de CodyCross Ă  tous les niveaux. Philosophie prĂŽnant la recherche du plaisir. Sports Groupe 145 Grille 1 Sports Groupe 145 Grille 3 Sports Groupe 145 Grille 4 Sports. À travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site vous pourrez transmettre chaque indice Taille 5 m Ă  6 m pour les femelles et de 6,50 m Ă  7,50 m pour les mĂąles Hauteur au garrot 2,5 m Ă  3,5 m pour les femelles et de 3 m Ă  4 m pour les mĂąles CaractĂ©ristiques du corps Grandes oreilles, dos concave, dĂ©fenses externes Poids 3 Ă  4,5 tonnes pour les femelles et de 5 Ă  8 tonnes pour les mĂąles Vitesse de pointe 40 km/h Poids / taille de la trompe La trompe mesure jusqu’à 1,15 m de longueur et pĂšse jusqu’à 130 kg Longueur des dĂ©fenses Les dĂ©fenses mesurent jusqu’à 3 m de long Couleur du pelage / peau Peau Ă©paisse, de couleur grise, presque nue, dĂ©pourvue de poils Cri / bruit Le barrissement ; il barrit
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Cettevidéo décrit une femme sur un éléphant
Cliquer sur les images pour agrandir Nous voici donc en Inde, le 7 novembre, Ă  20 h 30. Direction l’hĂŽtel que nous avions rĂ©servĂ© par internet hĂŽtel minable
 Nous sortons pour nous restaurer, c’est notre premier choc ! Les vaches dans les poubelles, des rats grouillent dans leurs pattes
 les odeurs ! Et cerise sur le gĂąteau, le bruit ! DĂšs le matin, nous quittons l’hĂŽtel
 pour un autre, aussi minable ! Nous dĂ©cidons de nous organiser un peu mieux et passons quelques heures Ă  trouver un hĂŽtel convenable. Nous avons l’impression d’ĂȘtre dans une fourmiliĂšre humaine, abrutis par le bruit des klaxons
 le trafic est dense ! La rue nous rĂ©serve plein de surprises les vaches, les chĂšvres, les chiens, les chats, les pauvres, les mendiants, des familles entiĂšres qui dorment et vivent sur les trottoirs
 et tout çà au milieu des Ă©choppes de toutes sortes et des dĂ©tritus. Voici donc Bombay avec ses 17 millions d’habitants ! Du coup, le 9 novembre, nous nous installons au Crystal HĂŽtel, pour quelques nuits. La mise Ă  jour du blog de l’Iran nous prend une journĂ©e. 10 novembre Un peu de repos bien mĂ©ritĂ©, escapade sur Elephanta Island. On pensait y trouver le calme
 çà grouille de monde peut-ĂȘtre parce que c’est dimanche et surprise, il y a des singes. Nous y avons visitĂ© des grottes avec des Shiva immenses sculptĂ©s dans la roche. Les boutiques de souvenirs sont nombreuses pire qu’au Mont St Michel!, l’embarquement est folklorique çà passe d’un bateau Ă  l’autre et le dĂ©barquement se fait dans la bousculade. 11 novembre mĂȘme pas fĂ©riĂ© ici ! aprĂšs avoir rĂ©servĂ©s nos billets de train pour Aurangabad passeports obligatoires, nous allons voir le Crawford Market. Et lĂ , c’est inoubliable ! Une cohue indescriptible dans un fond sonore infernal
 12 novembre l’aprĂšs-midi nous visitons la mosquĂ©e Haji Ali çà nous manquait ou quoi?, bien diffĂ©rente des mosquĂ©es d’Iran. Nous poursuivons par la visite d’un temple et dĂ©couvrons ses rituels il faut entrer pieds nus, les femmes rentrent d’un cĂŽtĂ©, les hommes de l’autre, avec des offrandes dans les mains fleurs, fruits, gĂąteaux, tissus
. Et les photos sont interdites dommage. Les filles ressortent avec leur premier point rouge sur le front.. 13 novembre Visite du bidonville de Bombay Dharavi, le plus grand d’Asie, par l’Association Reality tours. Nous avons Ă©tĂ© surpris par l’organisation interne. De petites industries rĂ©cupĂ©ration et recyclage de plastiques et de ferrailles, travail du cuir, du textile et fabrication de gĂąteaux
 existent, avec des conditions de travail et de vie dĂ©plorables. Nous avons empruntĂ©s des passages trĂšs Ă©troits, avec une rigole au milieu, conduisant Ă  des habitations trĂšs sommaires. Nous y avons rencontrĂ© beaucoup d’enfants, sourires aux lĂšvres, malgrĂ© leur environnement. Nous pensons avoir vu la partie clean » du bidonville. Nous sommes plus choquĂ©s par la misĂšre des rues qu’ici. D’aprĂšs le guide, ce bidonville est appelĂ© Ă  disparaĂźtre dans quelques annĂ©es au profit de buildings
 Le soir, nous allons Ă  Victoria Station prendre le train pour Aurangabad Ă  380 km. Jolie gare, mais bourrĂ©e de monde, comme d’hab ! Nous avons droit aux couchettes, 6 d’un cĂŽtĂ© du compartiment, et 2 de l’autre. La nuit fut agitĂ©e passages de vendeurs ambulants, du contrĂŽleur, des gens qui vont, qui viennent, qui parlent, qui mangent, qui tĂ©lĂ©phonent
. ArrivĂ©s Ă  5 h 00 du mat au lieu de 4 h 00, pas frais mais entiers
 14 novembre aprĂšs avoir un peu rĂ©cupĂ©rĂ© Ă  l’hĂŽtel, nous visitons Aurangabad en rickshaw. Nous commençons par une caserne de pompiers. Le boss est sĂ©rieux, le personnel au garde Ă  vous. On termine par l’inspection des camions
 dommage que les Ă©changes soient limitĂ©s par le langage. Ensuite, nous continuons par le mini taj mahal Bibi-ka-Maqbara, le moulin Ă  eau Panchakki et terminons par le market. 15 novembre nous partons en taxi pour la journĂ©e, avec Tom un jeune anglais qui parle français, et 4 indiens qui parlent hindi. Nous dĂ©butons par la forteresse de Daulatabad c’est trĂšs grand et trĂšs haut – bonjour les genoux!. Il y a des singes lĂ  aussi, et des petits Ă©cureuils Ă  rayures. Forteresse de Daulatabad Avant le lunch, nous nous arrĂȘtons dans un temple Ghrishneswar, lieu de pĂ©lerinage. On fait la queue pieds nus çà va assez vite, les hommes doivent entrer torse nu tiens, une nouveautĂ©, et les filles ressortent avec un point rouge sur le front le 2Ăšme !. L’aprĂšs-midi est consacrĂ©e aux grottes d’Ellora. Il y en a 34, nous ne visiterons que les plus belles. Surtout une, le temple de Kailasa, demeure de Shiva. C’est la plus grande structure monolythique du monde entiĂšrement creusĂ©e dans la roche. C’est vraiment grandiose !!! De toute beautĂ©. Aux grottes d’Ellora Le 16 novembre, aprĂšs avoir fait un peu de shopping, retour sur Bombay par le train, mĂȘme chose qu’à l’aller
 en plus agitĂ© ! Nous passons 4 jours Ă  Bombay ballades, recherche d’assurance pour les camping-cars infructueuse, visite de Bollywood Robert et Anne-Marie, 
 Sans nouvelles des camping-cars, nous dĂ©cidons de prendre le train pour Navi Bombay, afin de rencontrer le contact qui nous a Ă©tĂ© donnĂ© en Iran. Et lĂ , surprise, surprise ! Il s’avĂšre que ce n’est pas cette agence de shipping qui s’occupe du transfert de nos camping-cars. Cependant, on nous renvoit sur la bonne agence, qui se trouve Ă  Bombay ! Et, cerise sur le gĂąteau, nous apprenons que nos camping-cars sont toujours en Iran ! Le cargo est parti sans eux, et on ne sait pas trop pourquoi
 on apprendra plus tard qu’ils ont Ă©tĂ© passĂ©s aux rayons X ?, pour voir s’il n’y avait pas de drogue Ă  l’intĂ©rieur
 .Du coup, il faut attendre le prochain cargo, et d’aprĂšs notre contact iranien, pas avant fin novembre ! Et cet imprĂ©vu ne nous amuse guĂšre
 Il faut revoir le programme. A Navi Bombay nous rencontrons un couple d’indiens qui nous invitent chez eux pour le dĂźner. Ils nous ont emmenĂ©s chez eux en moto Ă  3 sur l’engin. Le Monsieur est Pasteur, et nous avons droit Ă  la priĂšre avant le repas. Pour rejoindre Bombay, le train du dimanche soir est archi comble. A tel point, que nous ratons le 1er train qui se prĂ©sente
 et le 2Ăšme, il faut pousser pour pouvoir le prendre , il faut le vivre pour le croire !!! Le lundi 25 novembre est consacrĂ© Ă  la recherche d’un circuit organisĂ© dans le KĂ©rala. C’est trĂšs rapide puisque nous prenons l’avion le mercredi 27 novembre pour Cochin. LE KERALA Nous sommes accueillis par Tchadi, notre chauffeur pour la semaine. Le climat est encore plus chaud qu’à Bombay et trĂšs humide. Le paysage est surprenant, de l’eau partout ! C’est vert, c’est tropical, c’est magnifique. L’aprĂšs-midi sera consacrĂ©e Ă  la visite de Cochin, l’église St François dans laquelle Vasco de Gama a Ă©tĂ© enterrĂ© au dĂ©but, le palais nĂ©erlandais, les filets de pĂȘche chinois, la synagogue, la mer
 Le 28 novembre, nous nous rendons Ă  Munnar, dans les terres. çà nous donne un aperçu des routes de montagnes indiennes il nous a fallu 4 heures, pour faire 150 km en voiture
. En cours de route, nous nous arrĂȘtons faire une ballade Ă  dos d’élĂ©phant. Eh bien c’est haut ! et en plus, c’est large un dos d’élĂ©phant Le soir, nous assistons Ă  un spectacle d’art martial de Kalarippayattu, Ă  l’origine de tous les arts martiaux. C’est du beau spectacle, çà nous a plu Ă  tous. Ce sont de belles performances de souplesse,
 un peu comme nos Robert ! Le 29 novembre, nous dĂ©butons la journĂ©e par le parc national d’Eravikulam. Nous y rencontrons tigres, Ă©lĂ©phants, tahrs, chiens et chats sauvages, 
 mais seulement sur images. Nous ne verrons que des tahrs espĂšce de chamois. Notre circuit se dĂ©roule au coeur des plantations de thĂ©, ce qui nous offre un paysage curieux, mais de toute beautĂ©. Nous visitons le musĂ©e du thĂ©, les explications en anglais sont ma foi bien difficiles Ă  comprendre, mais nous sommes pris en main par un employĂ© bien patient. Le lendemain, nous faisons route vers Thekkadi. En chemin, nous nous arrĂȘtons dans un jardin d’épices et plantes mĂ©dicinales mais dommage, peu d’épices
. Nous y voyons quand mĂȘme une fleur de cardamone. L’aprĂšs-midi, nous nous offrons une ballade sur le lac dans la rĂ©serve naturelle de Periyar. Nous y observons la faune
 mais de loin Ă©lĂ©phant, antilopes, singes, bisons et de nombreux oiseaux. Mais ce qui nous a plu le plus dans notre circuit, c’est notre mini croisiĂšre dans un houseboat » sur les backwaters d’Alleppey. Nous avons embarquĂ© tous les 4 en fin de matinĂ©e, accueillis avec colliers de fleurs de jasmin et jus de noix de coco. Un bateau rien que pour nous, avec 3 personnels. La journĂ©e a Ă©tĂ© rythmĂ©e par le dĂ©jeuner, le dĂźner et la lente navigation sur les canaux. Nous avons passĂ© notre temps Ă  contempler riziĂšres, maisons isolĂ©es, oiseaux et fleurs
 En soirĂ©e, nous nous arrĂȘtons prĂšs d’une petite maison sous les cocotiers et en profitons pour goĂ»ter une dĂ©licieuse boisson locale issue de la branche du cocotier Toddy c’est INFAME !!!! Mais que la nuit a Ă©tĂ© tranquille ! Le bruit des klaxons ne nous a pas manquĂ© ! Mais Ă  7 h 30 du mat’, dĂ©marrage ! Puis retour sur la terre ferme aprĂšs un bon petit dĂ©jeuner Le 2 dĂ©cembre, nous arrivons Ă  Kovalan, petite station balnĂ©aire. Il y fait trĂšs chaud. Le lendemain, nous visitons Trivandrum, son zoo, ses plages. Au zoo, animaux classiques tigres, lĂ©opards, lions, guĂ©pards, oiseaux, ours, crocodiles
 mais ce qui nous a impressionnĂ© le plus, c’est la dimension des bats dans les arbres au-dessus de nos tĂȘtes ! Jamais nous n’en avions vu d’aussi grandes ! La fin de journĂ©e se termine Ă  la plage, oĂč les Robert se font un plaisir d’aider les pĂȘcheurs Ă  pousser leurs bateaux Ă  la mer Le lendemain matin, nous assistons Ă  une pĂȘche au filet depuis la plage. Et bien, c’est vraiment Ă  voir ! Les filets, disposĂ©s en arc de cercle, sont reliĂ©s Ă  la plage par des cordes sur lesquelles tirent les pĂȘcheurs. Ils sont nombreux et la manoeuvre est scandĂ©e par leurs voix. Cette pĂȘche dure plusieurs heures. A Kovalan, nous profitons des plaisirs de la baignade, en piscine et en mer. Et alors, lĂ , on n’ose mĂȘme pas vous le dire, mais elle est super BONNE, malgrĂ© ses grosses vagues. Le 5 dĂ©cembre, nous apprenons que nos campings-cars sont enfin partis d’Iran et devraient arriver vers le 11 ou 12 dĂ©cembre. Nous dĂ©cidons de repartir faire un petit circuit dans le Tamil Nadu LE TAMIL NADU Le 6 dĂ©cembre, nous quittons Kovalan, avec un nouveau chauffeur, Sady, vers le cap Camarin Kanyakumari, le bout de l’Inde ! En chemin, nous faisons un tour de bateau dans une mangrove, puis visitons le palace Padmanabhapuram. C’est le palace en bois le mieux conservĂ© au monde. Ne vous fiez pas Ă  la photo, il est magnifique, trĂšs grand, nous y entrons pieds nus
 mais non autorisĂ©s Ă  prendre de photos Ă  l’intĂ©rieur. Nous finissons la journĂ©e par un temple, trĂšs ancien, Sucheendram. Un guide nous prend en main et nous donne plein d’explications sur Vishnu, Shiva, Brahma
 Nous avons mĂȘme droit Ă  une dĂ©monstration de musique sur les colonnes en pierre ! Toujours pas de photos intĂ©rieures. Deux Ă©normes chars Ă©taient devant le temple en prĂ©vision de la prochaine fĂȘte religieuse. Le lendemain, avant de quitter Kunyakumari, nous prenons le bateau pour Vivekananda Rock 1 heure d’attente pour 5 mn de traversĂ©e
 Il s’agit d’un rocher sur lequel a Ă©tĂ© construit un mĂ©morial et un centre de mĂ©ditation. Sur le second rocher, non accessible, se trouve le mĂ©morial de Gandhi. Allez maintenant en route pour Madurai ! 270 km, sur les routes indiennes, vous n’imaginez mĂȘme pas ! Entre les motos, rickshaws, voitures, camions, bus, vaches, chiens, chĂšvres, singes, dindons, piĂ©tons
 il faut se frayer un chemin ! Heureusement, notre chauffeur Sady est vigilant
 mais nerveux. Bonjour les coups de frein, de volant, d’accĂ©lĂ©rateur, et de klaxon tout le temps. Ah, la route, çà fatigue ! Mais nous avons le courage, en fin de journĂ©e, de visiter le temple de Madurai Sri Meenakshi. Avant d’y entrer, les Robert sont obligĂ©s de s’habiller Ă  l’indienne ils passent un dhoti qui leur sied trĂšs bien. Le temple est trĂšs grand, on y entre par 4 gopuras de presque 50 mĂštres de haut, et recouvertes de sculptures trĂšs colorĂ©es et extravagantes ». C’est magnifique. A l’intĂ©rieur, il y a une vĂ©ritable ferme, de vaches sacrĂ©es une cinquantaine!. Tous les espaces religieux ne sont pas accessibles aux non hindous. Avant de sortir, Robert celui d’Anne-Marie fait un don Ă  un Ă©lĂ©phant qui le remercie en lui assĂ©nant un coup de trompe sur la tĂȘte. EspĂ©rons que çà va lui porter chance. Le lendemain, avant de quitter Madurai, un petit saut au palais de Tirumalai Nayak. Il a certainement dĂ» ĂȘtre magnifique, mais il n’en reste pas grand chose. L’aprĂšs-midi, nous arrivons Ă  Trichy. AprĂšs avoir dĂ©posĂ© nos bagages Ă  l’hĂŽtel, nous allons voir l’immense temple de Ranganatha swani, dĂ©diĂ© Ă  Vishnu, sur l’üle de Shrirangan. Il est encore plus grand que celui de Madurai, il comporte 7 enceintes, mais nous n’en visitons que 4 partiellement. Il faut ĂȘtre hindou pour pĂ©nĂ©trer dans les 3 enceintes centrales, la derniĂšre Ă©tant surmontĂ©e d’un dĂŽme recouvert de feuilles d’or. Puis, Anne-Marie et Robert celui de HĂ©lĂšne font l’ascension du fort du rocher Rock Fort et au bout de 200 marches environ, ils arrivent au temple dĂ©diĂ© Ă  Ganesh. Ils ont une vue magnifique sur toute la ville et les alentours. Robert l’autre se repose car il a mal Ă  un orteil suite Ă  un coup dans un tabouret la veille 
 et HĂ©lĂšne reste avec lui. 9 dĂ©cembre encore 270 km, dans les mĂȘmes conditions que l’avant-veille, pour rejoindre PondichĂ©ry. L’aprĂšs-midi, visite d’un centre mĂ©dical Robert a une fracture du petit orteil, et Anne-Marie fait une allergie aux piqĂ»res de moustiques ! Ah la la, quelle Ă©quipe ! Le lendemain, nous visitons PondichĂ©ry. Nous pensions y trouver un petit coin de France, et sommes déçus ! Il ne reste que les noms de rues en français, du cĂŽtĂ© du consulat, et les kĂ©pis des policiers. De plus, PondichĂ©ry est bien connu pour ses bars et ventes d’alcool. Un reste de France ?? Nous nous promenons le long de la mer, trĂšs agitĂ©e, et nous arrĂȘtons Ă  l’église Notre-Dame des Anges. La messe y est encore dite en français chaque dimanche. Mais pas de chance, nous sommes mardi
 Du coup, nous allons nous recueillir dans l’ashram de Sri Aurobindo et de la MĂšre », sa compagne, lieu de retraite pour personnes en quĂȘte de spiritualitĂ©. Et non loin de lĂ  se trouve Auroville, citĂ© internationale se voulant universelle sans religion, sans nationalitĂ©, sans hiĂ©rarchie sociale imaginĂ©e par Sri Aurobindo et mise en chantier par la MĂšre » en 1968. Dans l’enceinte d’Auroville, on peut voir un arbre centenaire, de 50 m de diamĂštre un banian et non loin de lĂ  le matrimandir, sphĂšre gĂ©ante recouverte de feuilles d’or, lieu de mĂ©ditation ouvert aux initiĂ©s. D’ailleurs, on se demande si nous n’allons pas revendre nos campings-cars, afin d’aller passer notre retraite au sein de cette communautĂ©, pour y trouver la paix intĂ©rieure... En entrant Ă  l’hĂŽtel, bonne nouvelle, nous apprenons que les campings-cars sont arrivĂ©s en Inde. Et nous ne sommes mĂȘme pas lĂ  pour les rĂ©ceptionner ! Zut alors ! Il nous faut patienter encore 2 jours, le temps de rejoindre Chennai et de prendre l’avion pour Bombay, le 12 au matin. LE MAHARASHTRA Jeudi 12 dĂ©cembre Nous revoici Ă  Bombay, dĂšs 7 h du mat’
 avec nos sacs Ă  dos. 1Ăšre chose direction le bureau de M. Amol, de la SALZ LOGISTICS, notre transitaire. Nous y passons 3 heures, pas trĂšs agrĂ©ables car d’entrĂ©e il nous annonce un coĂ»t de 12 000 €. Ensuite, il nous indique les conditions pour la rĂ©cupĂ©ration des camping-cars, dĂ©douanement, dĂ©chargement, sans compter qu’il nous annonce des dĂ©lais fluctuants, et payants. AprĂšs discussion, le coĂ»t tombe Ă  2 700 € pour les 2 campings-cars, ce qui nous parait encore excessif. Nous nous quittons en prenant rendez-vous pour le lendemain, pour nous rendre au port. Vendredi 13 dĂ©cembre Nous partons au port, plein d’espoir. 1er arrĂȘt aux douanes HĂ©lĂšne et Robert sont obligĂ©s d’attendre dans la voiture, et il fait chaud
. AprĂšs 3 heures d’attente, on ne sait pas trop pourquoi
 un douanier se promĂšne pourtant avec nos dossiers, il va, il vient
 on attend soit-disant une signature
, on va voir nos campings-cars ! Ils sont sur un camion. Ah quel plaisir de les retrouver. Mais on ne pourra pas repartir avec, et demain c’est samedi, les douanes sont fermĂ©es. Donc, il faut attendre lundi ! Retour Ă  l’hĂŽtel, bien déçus et avec encore beaucoup d’interrogations pour la suite
 surtout qu’il a fallu verser la moitiĂ© de la rançon » en cash
 Lundi 16 dĂ©cembre De retour au port, avec nos sacs Ă  dos. Nous retrouvons les bureaux de la douane un bien grand mot, un canapĂ© crasseux oĂč on hĂ©site Ă  s’asseoir et attendons encore, et encore. On nous dit 10 mn, 15 mn
 on nous amĂšne quand mĂȘme Ă  manger un sandwich indien mais dans la voiture. Finalement nous attendrons la journĂ©e entiĂšre. Il manque encore une signature l’officier des douanes est dĂ©bordĂ© et tout seul
 normalement, ils sont trois. On passe voir les campings-cars, qui ne sont plus sur le camion, mais encore sur le flat-rack. Nous constatons qu’ils ont Ă©tĂ© abĂźmĂ©s au dĂ©chargement. Retour Ă  l’hĂŽtel, avec nos sacs Ă  dos
 Le moral est au plus bas ! Notre transitaire nous donne rendez-vous pour le lendemain matin. Mardi 17 dĂ©cembre De retour au port, avec nos sacs Ă  dos, mais Ă  12 heures cette fois, M. Amol Ă©tait en retard. 1er arrĂȘt aux douanes on commence Ă  connaĂźtre, toujours le mĂȘme canapĂ© et on attend les 2 derniĂšres signatures. Bon, ça y est. Le paiement maintenant, en cash, dans la voiture, sans les filles ! Comme dans les films de gangsters
 Maintenant, nous pouvons enfin aller chercher nos campings-cars et lĂ , surprise, personne n’a la moindre idĂ©e du comment on va les descendre du flat-rack !!!!! Beaucoup de monde autour, beaucoup de chefs, beaucoup de discussions, et seulement 2 solutions, dont une de sangler les campings-cars pour les soulever avec une grue. Pas d’accord les Robert ! Ils font un premier essai avec des plans inclinĂ©s mĂ©talliques, trops courts, on essaye, çà ne marche pas, le laika remonte. Nouvelle idĂ©e un plan inclinĂ©, pas assez haut, qu’il faut remonter avec des bastaings, et relevĂ© avec un gros trans-palette. Et lĂ  youpee, çà marche ! Et avec tout çà, il est dĂ©jĂ  18 heures et nous quittons enfin le port, aprĂšs une derniĂšre signature et la rĂ©cupĂ©ration de nos papiers. Nous resterons dormir Ă  proximitĂ©, au milieu des camions
 dans la poussiĂšre. Ah quel bonheur d’ĂȘtre chez soi. Mais les premiers jours sont consacrĂ©s au nettoyage intĂ©rieur et extĂ©rieur, Ă  la rĂ©paration du marche-pied du Laika. Nous nous adaptons tant bien que mal aux conditions de circulation, et au manque de signalisation. A tel point que dĂšs la sortie de Bombay, on se plante ! Ce qui nous oblige Ă  prendre une route trĂšs mauvaise pour rejoindre Daman 30 km en 2 heures. DAMAN A Daman le 20 dĂ©cembre, ancien territoire portugais en bord de mer, nous visitons la citadelle, le port et la plage de sable soir, avec ses poissons et crevettes Ă  sĂ©cher. Mais ce qui nous surprend le plus, ce sont d’innombrables shops de vente d’alcool Ă  des prix trĂšs bas du rhum Ă  moins de 2 € la bouteille, et c’est bien pire qu’à Pondichery. Pour ĂȘtre tranquille, nous prĂ©fĂ©rons nous installer pour la nuit sur un parking d’hĂŽtel gardĂ©. LE GUJERAT Le 22 dĂ©cembre nous sommes Ă  Vadodara et visitons un superbe palais de Maharaja Lakshmi Vilas. Il s’agit de l’édifice le plus coĂ»teux jamais construit par un particulier au 19Ăšme siĂšcle. Quel bonheur d’avoir un audio-guide en français ! Nous n’en visiterons qu’une petite partie, il est toujours habitĂ© par les descendants du maharaja Le lendemain, au lever, nous dĂ©couvrons que nous avons accueillis, malgrĂ© nous, un clandestin
 et çà ne nous fait pas partons pour Champaner-Pavagadh citadelle, mosquĂ©es et montagne sacrĂ©e. Nous faisons un peu les fainĂ©ants et prenons le tĂ©lĂ©cabine oh, çà nous rappelle les sports d’hiver mais il reste encore quelques marches pour atteindre le petit temple. Beaucoup de monde, beaucoup de marchands
 En plus, nous pensions avoir une vue imprenable, mais tout est embrumĂ©, comme d’hab Nous arrivons Ă  Ahmadabad le 24 dĂ©cembre. Nous passons l’aprĂšs-midi Ă  trouver un emplacement. Finalement, nous finissons dans la cour des pompiers. Et quelle cour, et quelle triste caserne
 mais que de monde encore autour des campings-cars ! Bon, il faut penser au rĂ©veillon. On a du champagne au frais et du foie gras, importĂ©s de france. Pas de repas de NoĂ«l ici
 çà sera un repas indien, comme d’hab, mais non’veg. quand mĂȘme ! Nous aurions aimĂ© nous rendre Ă  la messe de minuit, mais nous n’avons pas trouvĂ© d’église
 Le jour de NoĂ«l, bonjour les rĂ©jouissances. Anne-Marie et Robert ne se sont pas lavĂ©s
 devinez pourquoi. Et nous avons vidĂ© la soute, Ă  la recherche du clandestin. Nous allons quand mĂȘme visiter Ahmadabad on commence par le lac ou soit-disant il y a un festival de cerf-volants. Il n’y a rien, nous n’y allons sans doute pas Ă  la bonne heure
 mais seule consolation, c’est propre par rapport au reste. Nous trouvons la citadelle aprĂšs bien des efforts, et sommes trĂšs déçus, rien Ă  voir. Nous nous rendons ensuite au musĂ©e du textile Ă  ne pas manquer pas de chance, il est fermĂ© ! Trop bien le NoĂ«l ! En plus, la ville est bruyante, la circulation y est impossible
 nous n’y restons pas une minute plus ! Ce qui est faux, car il nous faut trouver la sortie et çà nous prendra bien plus d’une heure
 Le 26 dĂ©cembre il nous faut absolument trouver du gaz Anne-Marie et Robert veulent se laver. En arrivant Ă  Mahesana, nous nous en occupons et y passerons quand mĂȘme la journĂ©e. Ils sont compliquĂ©s ces indiens, mais le problĂšme de langage n’arrange rien ils parlent peu anglais ici, par rapport au sud. Le lendemain, nous faisons route vers Patan. En chemin, nous nous arrĂȘtons au temple du soleil Ă  Modhera. Ce temple est complĂštement diffĂ©rent de ce que nous avons dĂ©jĂ  vu. Il y a un grand bassin en contrebas oĂč les indiens viennent prier en s’aspergeant d’eau Nous allons voir le tissage de la soie chez un artisan. On se rend compte que cette technique reprĂ©sente d’innombrables heures de travail, entre la coloration du fil et le tissage minutieux. Dans cette maison, ils sont tisserands de pĂšre en fils. Le soir, en revenant de l’apero chez Anne-Marie et Robert, nous allons enfin pouvoir faire connaissance avec notre intrus, bel et bien pris au piĂšge. Un joli petit rat ! Ouf
 nous allons enfin pouvoir dormir tranquilles LE RAJASTHAN Le 28 dĂ©cembre Nous faisons un petit dĂ©tour pour nous rendre au Mont Abu. En montant, dans les lacets, nous faisons une halte, et sans le vouloir, Anne Marie et Robertdonnent Ă  boire aux singes ! C’est trop drĂŽle
 Le site est pittoresque, des palmiers dans la montagne, des rochers, dommage qu’il soit un peu gĂąchĂ© par les dĂ©tritus de toutes sortes le long du cours d’eau. Nous visitons un ensemble de temples, dont l’un est remarquable par la finesse de ses sculptures en marbre. A son entrĂ©e, nous admirons d’imposantes statues d’élĂ©phants en marbre Ă©galement. Nous projetons de nous rendre au lac Nakhi Talab, et peut-ĂȘtre d’y rester pour la nuit, loin du bruit de la ville
 mais surprise, l’endroit est noir de monde, de voitures garĂ©es anarchiquement, nous ne pouvons ni y accĂ©der, ni nous stationner. Tant pis, on repart, un peu déçus. Le 29 et le 30 dĂ©cembre, nous sommes Ă  Udaipur. En entrant dans la ville, ce qui nous frappe en premier, c’est la propretĂ© des rues ! SurnommĂ©e la Venise de l’Orient, elle est construite autour d’un lac artificiel, le lac Pichola, dans lequel se reflĂštent les collines environnantes, et les somptueux palais. Quelques uns sont d’ailleurs carrĂ©ment au milieu du lac, sur de petits Ăźlots ! L’aprĂšs-midi, nous visitons le city palace, mais seulement une partie, la plus ancienne. Le reste est occupĂ©e par un hĂŽtel et par la famille du Maharana. Nous avons pris plaisir Ă  dĂ©ambuler dans les couloirs Ă©troits et escaliers dĂ©bouchant tantĂŽt sur de petites piĂšces, tantĂŽt sur des patios. C’est de toute beautĂ©. Le 31, nous sommes Ă  Chittorgarh, pour le rĂ©veillon du nouvel an. Nous visitons d’abord la forteresse qui domine la ville, et que nous n’avons pu apercevoir de loin Ă  cause de la brume. Un guide indien, parlant français, nous accompagne car le site est immense palais en ruine, temples, tour de la victoire, tour de la renommĂ©e
 Nous apprenons beaucoup de choses, mais qu’en retiendrons nous ? Maintenant, place aux prĂ©paratifs du rĂ©veillon. L’apĂ©ro, c’est dans le rapido vin blanc indien + foie gras du Perrier. Pour le resto, on y va en touk-touk Robert en profites pour perdre sa jolie paire de lunettes ! et il fait froid, comme une St Sylvestre en France, mais sans gueuleton
 Pour vous mettre l’eau Ă  la bouche, nous avons mangĂ© soupe de tomate, chicken-rice spicy » comme d’hab !, accompagnĂ© quand mĂȘme d’un merlot colombien. Et Ă  minuit et demi, tout le monde est au lit ! Youhou, bonne annee !!! Le lendemain, nous avions prĂ©vu de visiter le palace Umaid Bhawan, rĂ©sidence de l’actuel Maharaja de Jodhpur, dont une partie est transformĂ©e en hĂŽtel de luxe. Nous sommes refoulĂ©s Ă  l’entrĂ©e, le Maharaja organise une garden party », et pas de chance nous ne retrouvons pas nos invitations
 Nous allons donc visiter le cĂ©notaphe de Jaswant Thada, un mausolĂ©e de marbre blanc. Ensuite, nous nous rendons au marchĂ© aux Ă©pices, prĂšs de la tour de l’horloge. Le 5 janvier, nous reprenons la route dans un brouillard trĂšs dense
 c’est l’enfer ! Les indiens roulent comme d’habitude, Ă  contre-sens, pas Ă©clairĂ©s
 si bien qu’à un moment donnĂ©, nous sommes stoppĂ©s il s’agit d’un carambolage de camions principalement, sur un bon kilomĂštre. On ne compte pas le nombre de camions accidentĂ©s, dont certains avec la cabine complĂštement dĂ©foncĂ©e. Et on ne vous parle pas du balisage
 il n’existe pas ! Il nous faudra au moins une heure pour sortir de ce bouchon ». Nous arrivons malgrĂ© tout Ă  Jaipur, la citĂ© rose. Nous avons bien du mal Ă  trouver un emplacement, quand nous tombons sur Raja. Il nous installe dans une impasse, prĂšs de chez lui, et nous dit organiser une party, avec 150 personnes
 et nous y invite. Il vient nous chercher Ă  19 heures il faut d’abord aller acheter des biĂšres surtout pour lui, biĂšres que l’on boit tous les 4 dans son touk-touk, et lui et ses potes Ă  cĂŽtĂ©. Il fait froid, la biĂšre descend mal pour nous
 on se demande pourquoi on ne va pas Ă  la soirĂ©e. Au bout d’une heure, on le suit chez lui. Et lĂ , surprise ! Les 150 personnes sont en fait un village » oĂč vit Raja et sa famille. Nous nous retrouvons dans une minuscule piĂšce, Ă  6, Ă  attendre le repas. Celui-ci fut mĂ©morable quelques os de mouton dans de la sauce bien Ă©picĂ©e, et une seule cuisse de poulet, Ă  partager, dans de la sauce Ă©galement, tout cela accompagnĂ© de chapatis
 Le lendemain, Raja veut nous faire visiter sa ville en touk-touk c’est son job. Mais nous prĂ©fĂ©rons visiter par nous-mĂȘmes. Anne-Marie et Robert visitent le city palace. Tous les bĂątiment sont roses, comme dans la ville. Une partie est encore habitĂ©e par la famille royale de Jaipur. La partie que nous visitons est tranformĂ©e en musĂ©e collection d’habits et de tissus, collection d’armes
 ainsi que de jolies piĂšces finement dĂ©corĂ©es. Nous avons visitĂ©, tous les 4, l’observatoire astronomique, le Jantar Mantar il possĂšde le cadran solaire le plus grand du monde. Pour le reste, nous n’y avons pas compris grand chose, trop compliquĂ© ! Et le Hawa Mahal, le palais des vents, avec sa superbe façade ajourĂ©e. Le 7 janvier fort d’Amber. L’arrivĂ©e est magnifique, avec le lac, les remparts sur des kilomĂštres, et les forts. A l’entrĂ©e, des centaines d’élĂ©phants attendent de monter les visiteurs au fort
 mais nous prĂ©fĂ©rons monter Ă  pied. L’intĂ©rieur du fort est sans intĂ©rĂȘt particulier c’est un vrai labyrinthe, Ă  part une magnifique piĂšce toute en mosaĂŻque de miroirs. Le 8 janvier , nous une grande ballade dans le National Park Keoladeo de y voyons sangliers, chacals, antilopes,iguane et de nombreux oiseaux dont une grande colonie de marabouts. UTTAR PRADESH et MADHYA PRADESH Le lendemain, nous faisons un arrĂȘt tout prĂȘt de Fatehpur Sikri, dans un bien curieux village, oĂč l’on tisse des matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration lambeaux de cuir, de tissus, de corde. Les tissus et les cordes sont teints sur place. A Fatehpur Sikri, nous dĂ©couvrons la ville fantĂŽme » de jolis bĂątiments en pierre rouge construits au XVIĂšme siĂšcle et qui n’ont servis que 14 ans ! Nous sommes guidĂ©s par un indien parlant anglais, et on vous assure qu’on a tout compris, ha, ha
 En tout cas, le roi avait 3 femmes et chaque femme avait sa maison la plus grande pour sa femme hindou, et 2 plus petites pour la femme musulmane et la femme catholique
 Le 10, nous arrivons Ă  Agra, dans le brouillard. Nous attendrons le lendemain pour visiter le Taj Mahal, et par chance, il fait beau ! Nous le verrons donc sous le soleil. Et c’est vrai que c’est beau ! Le rĂȘve d’Anne-Marie est rĂ©alisé  Mais il y a un monde fou aussi !! Nous prenons le temps de dĂ©ambuler dans les jardins et Ă  l’intĂ©rieur du mausolĂ©e. Le 14 janvier, nous faisons route vers Orchha et quelle route ! Depuis la veille, c’est la galĂšre, et nous arrĂȘtons Ă  Datia et visitons un ancien palais abandonnĂ© le Govind palace. Il a sĂ»rement du ĂȘtre magnifique Ă  une Ă©poque
 On s’est promenĂ© dans les diffĂ©rents Ă©tages, et avons eu quelques difficultĂ©s pour retrouver la sortie
 Nous arrivons Ă  Khajuraho le 16 janvier et passons l’aprĂšs-midi Ă  visiter les temples, dont certains possĂšdent des sculptures extĂ©rieures Ă©rotiques
 Les temples sont trĂšs bien entretenus, au milieu d’un jardin. On se dĂ©chausse, temple aprĂšs temple
 Le 17 janvier, l’orage nous rĂ©veille et nous prenons la route sous la pluie. La poussiĂšre a fait place aux trous d’eau et Ă  la boue
 la route est de plus en plus mauvaise
 et comme nous avons du louper la bonne, nous nous retrouvons sur des chemins de terre, en cul de sac dans un village perdu
 sous le regard ahuri des habitants que cela amuse
 mais nous beaucoup moins, on se demande si on va rĂ©ussir Ă  sortir de ce merdier
.. Les campings-cars changent de couleur au fur et Ă  mesure de la route, ils rosissent
 Le 18 janvier, encore de l’orage ce matin il ne fait pourtant que 15 °, et nous continuons sur une route toujours aussi mauvaise dĂ©foncĂ©e avec des trous d’eau. Le 19 janvier, la route s’amĂ©liore enfin. Nous dĂ©cidons de redonner leur couleur initiale Ă  nos campings-cars. Le rose ne plait pas aux garçons les Robert s’activent au lavage ! Et nous arrivons Ă  BĂ©narĂšs Varanasi, sur les bords du Gange, tout propres, mais nous retrouvons la route boueuse et dĂ©foncĂ©e, nos campings-cars ne seront pas beaux longtemps. BĂ©narĂšs c’est la ville sacrĂ©e pour les hindous chaque hindou se doit d’y aller au moins une fois dans sa vie. Le soir, nous nous rendons en rickshaw pour assister Ă  une cĂ©rĂ©monie sur les bords du Gange, au cours de laquelle des brahmanes font le spectacle » chants, musiques, encens, fleurs, bougies
 Des gens dĂ©posent de petites lampes Ă  huile sur le fleuve nous aussi et des tas de gens assistent au spectacle dans des barques. C’est un rituel bien curieux, mais nous sommes contents d’y avoir assistĂ© et participĂ© Robert et Anne-Marie Ă©taient bien placĂ©s et ont Ă©tĂ© sollicitĂ©s pour tirer les cloches » pendant toute la cĂ©rĂ©monie
presqu’une heure, dur, dur
 Le lendemain, Ă  5 h du mat’, les 2 rickshaws sont lĂ  pour nous emmener Ă  nouveau sur les bords du Gange, et nous dĂ©ambulons le long des ghats, avant le lever du soleil. Nous assistons au bain rituel des hindous. Il ne fait pourtant pas chaud 11° et ils se baignent, se lavent, prient dans l’eau. Certains ghats sont rĂ©servĂ©s aux crĂ©mations. Nous verrons dans l’un la prĂ©paration d’un bĂ»cher », avec le corps. On nous apprend qu’il faut 200 kilos de bois pour une crĂ©mation, bois qu’il faut acheter sur place, cher, et que certaines personnes pauvres n’en ont pas les moyens. Ceux-ci seront mis directement dans le Gange. Avant de retourner Ă  nos campings-cars, nos rickshaws nous mĂšnent dans une entreprise de tissage de soie et de cachemire. Nous sommes impressionnĂ©s par la programmation des machines, que ce soit machines manuelles ou machines Ă©lectriques. En effet, le programme se fait Ă  l’aide de cartes perforĂ©es. Les 21 et 22 janvier, la route vers Gorakhpur est plus que mauvaise, nous ferons 170 km en 2 jours, entre 5 et 15 km/heure ! Les Robert en ont ras la casquette. HĂ©lĂšne et Anne-Marie ont largement le temps d’admirer le paysage
 pas bien terrible pourtant de grandes Ă©tendues de cultures, et de nombreux villages. Et Pour couronner le tout, le 21, un abruti de chauffeur de bus a arrachĂ© le rĂ©tro droit du laĂŻka, en le doublant Ă  fond la caisse, en ville. Il s’en est suivi un gros bouchon, un spectacle de rue qui a attirĂ© une foule d’indiens, la police avec bien du retard, un reporter de la presse locale
 et aprĂšs de grosses engueulades franco-anglo-hindi, nous repartons avec le rĂ©tro scotchĂ©. Et le 22, nous serons pris dans un mĂ©ga embouteillage Ă  Mau. Vous ne pouvez pas imaginer le bordel que c’est mĂȘme s’il n’y a pas de place pour passer, les voitures viennent s’engouffrer quand mĂȘme en double file, ainsi que les motos, rickshaws, vĂ©los, piĂ©tons
 et en plus il y a des tas de cailloux qui rĂ©trĂ©cissent la route ! 1 mÂČ, la jeep s’y met, 2 mÂČ le bus y va ! Du coup, çà coince partout, les voilĂ  Ă  contre-sens, en double file, en travers, accrochĂ©s les uns aux autres par les pare-chocs
 et nous au milieu de tout çà, Ă  attendre de pouvoir avancer, et en espĂ©rant que personne ne nous accroche
 BIHAR Le 23, c’est bien notre veine, une manifestation politique nous bloque Ă  Gorakpur, pendant 1 h 30. Le 24 janvier, nous faisons un petit arrĂȘt Ă  Kushinagar, l’endroit ou Boudha a Ă©tĂ© incinĂ©rĂ© il paraĂźt que ses cendres sont Ă  l’intĂ©rieur de la coupole fermĂ©e
. Le 25 janvier, nous arrivons enfin Ă  la frontiĂšre nĂ©palaise, aprĂšs une route trĂšs mauvaise sur la fin 4 heures pour faire 40 km!. Il fait nuit. Heureusement, tout se passe rapidement, aussi bien cĂŽtĂ© indien que cĂŽtĂ© nĂ©palais. Nous obtenons les 4 visas nĂ©palais en œ heure, et pourtant sans Ă©lectricitĂ© ; nous remplissons les papiers Ă  la pile Ă©lectrique. Pour finir, nous dormons sur le parking de l’immigration bien gardĂ©s!. Nos impressions sur l’Inde Il y a tellement de choses Ă  dire
 on va essayer d’ĂȘtre brefs ! Il y a du monde tout le temps et partout Ă  pied, Ă  vĂ©lo, Ă  moto, en rickshaw, dans et sur les bus, dans et sur les camions
 Les indiens sont des gens trĂšs envahissants, trĂšs curieux ils laissent la trace de leurs nez sur les vitres, et bruyants. Ils sont toujours trĂšs surpris d’apprendre que nous ne sommes que 2 par camping-car ils se mettent bien Ă  25 dans un touk-touk!. Ils ouvrent les portes des campings-cars sans demander et vont jusqu’à entrer
 La circulation, parlons-en ! Il faut le vivre pour le croire. Une attention de chaque seconde, des yeux partout, il n’y a aucune rĂšgle. C’est la loi du plus fort ! De toute façon, ils passent
 et attention Ă  la carrosserie nous ramenons quelques souvenirs avec nous. Et pour corser le tout, il faut Ă©viter les nombreuses vaches, les nombreux chiens, les chĂšvres, et autres animaux, 
 les chars Ă  bƓufs, les marchands ambulants Ă  pied avec leurs charrettes
 Nous avons rencontrĂ© sur certaines routes des conditions de circulation trĂšs difficiles travaux d’ouvrage d’art abandonnĂ©s depuis longtemps des centaines de ponts inachevĂ©s!, portions de routes non terminĂ©es, routes existantes non entretenues et dĂ©gradĂ©es par les poids lourds. En Inde, tout est compliquĂ©, mais tout est possible. Quand on demande notre route Ă  une personne, il y en a bientĂŽt 10 Ă  s’agglutiner autour de nous, si ce n’est pas plus, pour finir par discuter entre eux, parce qu’ils ne sont pas d’accord. Et nous, on attend ! Car dans certains Ă©tats, la signalisation est quasi inexistante, et s’il y en a, c’est Ă©crit en hindi. Se promener Ă  pied dans les villes, c’est infernal tellement le bruit perçant des klaxons est incessant. Et en plus çà n’a rien d’attirant, Ă  cause des dĂ©chets, des bouses de vache et des odeurs
 Bien que chaque Ă©tat soit diffĂ©rent, l’Inde a de gros efforts Ă  faire en matiĂšre d’environnement dĂ©chets, pollution
. Nous y avons croisĂ© beaucoup de misĂšre aux abords des villes notamment, dans des abris de fortune et sur les trottoirs. MalgrĂ© tout çà, nous avons vu de trĂšs belles choses, les nombreux forts et palais, le Taj Mahal, les temples en marbre ciselĂ©, et sommes loin d’avoir tout vu. Nous avons beaucoup apprĂ©ciĂ© le KĂ©rala Sud, le West Bengal, l’Assam, le Nagaland et le Manipur nord-est, pour la beautĂ© de leurs paysages. Nourriture trĂšs Ă©picĂ©e. Ah, nos pauvres estomacs ont souffert ! exceptĂ© Robert. Nous avons essentiellement mangĂ© vĂ©gĂ©tarien, car mĂȘme lorsqu’on avait du chicken », les morceaux Ă©taient tellement minuscules qu’on n’avait mĂȘme pas l’impression d’en manger
 On pense qu’en Inde un poulet doit nourrir 30 personnes. Quelques chiffres 1 € = 83 roupies indiennes 3 mois en Inde km parcourus 4 180 1Ăšre partie – 1 400 2Ăšme partie CoĂ»t moyen du gazoil 0,71 CoĂ»t moyen du gaz 15 € la bouteille CoĂ»t moyen d’un repas au resto 1,80 € DĂ©calage horaire avec la France 4 h 30 CoĂ»t d’une assurance voiture 1/3 pour 3 mois 56,87 €
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1 Jusqu’au XVIIIe siĂšcle, l’Occidental attribue essentiellement une vocation alimentaire, utilitaire ou encore d’ornement Ă  la faune, mais s’opĂšre un changement au milieu du siĂšcle sur les relations Ă©tablies entre l’homme et l’animal. Conjointement Ă  l’essor des Ă©tudes zoologiques, sous l’impulsion de naturalistes comme LinnĂ© ou Buffon [1] , l’animal devient spectacle, par le dressage [2] et par la fondation de jardins zoologiques [3]. Dans le premier cas, les animaux servent Ă  positionner l’homme [4] par opposition, dans une conception hiĂ©rarchisĂ©e du monde, tandis que dans le second cas, la thĂ©saurisation animale se dĂ©place par l’adjonction d’une fonction esthĂ©tique. Ces mutations, particuliĂšrement visibles Ă  Paris au cours de la seconde partie du XVIIIe siĂšcle [5], peuvent ĂȘtre de mĂȘme perçues Ă  l’échelle d’une ville de province comme Rouen, dont les rapports entretenus entre la population et les animaux semblent suffisamment originaux ou exemplaires, selon les cas, pour leur consacrer une Ă©tude singuliĂšre. 2 Ces changements s’effectuent dĂšs les annĂ©es 1820 avec le succĂšs des spectacles forains et les dĂ©buts de l’enseignement de la zoologie. Bien que ces deux faits paraissent totalement se distinguer, ils se recoupent par leur intĂ©rĂȘt commun pour les animaux, voire parfois s’alimentent mutuellement. De la fascination pour la nature Ă  la circulation de spĂ©cimens, les spectacles forains attirent les naturalistes qui peuvent y observer les animaux vivants et en acquĂ©rir de nouveaux. Mais Ă  une Ă©chelle plus globale, que nous disent les spectacles animaliers sur le rapport entretenu entre les hommes et les animaux Ă  Rouen ? Comment sont perçues ces reprĂ©sentations par la population, notamment par le monde savant local ? Auteurs des discours sur les animaux, les scientifiques contribuent ainsi Ă  façonner le regard portĂ© sur le rĂšgne animal. Il nous faudra ainsi observer Ă©galement la nature des Ă©tudes zoologiques rouennaises. Enfin, la question de l’évolution de la perception du monde animal prend un tour particulier au cours de la seconde partie du siĂšcle, en raison des sentiments contraires que provoquent les animaux. Des Ă©pizooties Ă  l’émergence des sociĂ©tĂ©s de protection animale en passant par l’acclimatation des animaux, ceux-ci sont tour Ă  tour sources de danger ou, au contraire, de richesse. Face Ă  ces multiplications de faits et de points de vue, peut-on aussi se demander comment et en quoi les diffĂ©rents contacts et expĂ©riences entretenus entre les hommes et les animaux ont-ils permis de modifier Ă  Rouen la question de la place de l’homme dans la nature ? De l’alimentaire aux spectacles ORIGINE DES SPECTACLES À ROUEN 3 C’est par le biais de l’équitation que le dressage animalier devient une discipline artistique Ă  part entiĂšre, sous l’impulsion de deux pionniers anglais, Jacob Bates et Philip Astley [6], qui posent les jalons des premiers spectacles de cirque. Par sa proximitĂ© avec la ville de Paris, les Rouennais ont pu assister aux origines de cette pratique. Jacob Bates prĂ©sente ainsi Ă  Rouen en octobre 1778 son spectacle de dressage de chevaux [7]. Si ce dresseur n’est que de passage, la ville attire par la suite des grands noms de la discipline, comme Antonio Franconi, qui y fonde le premier manĂšge circulaire de France, rue Duguay-Trouin. Dans cette salle, le dresseur y teste ses futures attractions parisiennes [8]. Les premiĂšres annĂ©es, A. Franconi et ses Ă©cuyers offrent au public essentiellement des exercices Ă©questres et de voltiges, mais la concurrence dans ce domaine commence Ă  ĂȘtre rude. Pour se dĂ©marquer de ses rivaux, ils dressent alors des animaux locaux, mais sauvages, comme des cerfs, puis se spĂ©cialisent dans l’exhibition d’animaux exotiques de grande taille, comme l’élĂ©phant. À Rouen, on peut ainsi voir les cerfs dressĂ©s Coco et Rubi [9] en septembre et octobre 1813 et l’élĂ©phant Baba, visible dans un enclos installĂ© sur le Quai de Paris, prĂšs de la porte Guillaume-Lion [10]. 4 Les annĂ©es 1810 voient s’épanouir les spectacles d’animaux savants Ă  Rouen. Outre les Franconi, des dresseurs et saltimbanques s’établissent pour quelques semaines dans la ville. Le manĂšge Duguay-Trouin semble le lieu de prĂ©dilection pour ces compagnies. En septembre 1811 , c’est Rembela qui prĂ©sente des chiens et singes dansant sur la corde raide » [11] . Il s’agit avant tout d’anthropomorphismes et non d’études sur l’intelligence animale. Les animaux sont grimĂ©s afin de mimer le comportement humain. Le compte rendu du Journal de Rouen du 7 octobre tĂ©moigne de la nature de ce spectacle 5 Il faut voir cette chienne affublĂ©e d’un costume de vieille sa dĂ©marche cassĂ©e annonce la dĂ©crĂ©pitude ; sa physionomie mĂȘme porte l’empreinte des ravages du tems [sic] ; et ce chien dĂ©serteur, qui reçoit la sentence et le coup de la mort avec un sang-froid remarquable ; et cet autre qui, avec une brouette dont il est chargĂ©, se fraie un passage Ă  travers un nombre considĂ©rable de chaises. » [12] 6 Bien que ces reprĂ©sentations semblent Ă©loignĂ©es des sciences, elles peuvent soulever des interrogations sur la question de l’intelligence animale, non seulement au sein du public, mais aussi de la communautĂ© scientifique, qui Ă©voque les cas les plus Ă©tonnants dans leurs publications ou au cours de leurs enseignements [13]. Si les supercheries sont souvent dĂ©montrĂ©es rapidement et les exercices relĂ©guĂ©s au rang de la prestidigitation, les scientifiques demeurent trĂšs friands de ces spectacles, car ils tĂ©moignent de l’étendue des ressources inexplorĂ©es de la nature. Ces spectacles apportent de mĂȘme des observations et des arguments en faveur de nouvelles classifications ou entraĂźnent des ajustements dans la rĂ©partition de l’échelle des ĂȘtres encore admise au dĂ©but du siĂšcle [14], dans une perspective gradualiste plaçant l’homme au-dessus des autres espĂšces. 7 Les animaux savants europĂ©ens les plus cĂ©lĂšbres de la premiĂšre partie du XIXe siĂšcle se sont produits Ă  Rouen. Le chien Munito, qui sait lire, Ă©crire, calculer, jouer aux dominos, distinguer des couleurs et des tours de cartes » [15], exĂ©cute ainsi ses numĂ©ros pour le compte de son maĂźtre, Aubin, en dĂ©cembre 1822, dans la salle du Cour Martin, au-dessus du Caveau. Toutefois, ce sont les Ă©lĂ©phants dressĂ©s qui conservent une place de choix dans ce genre de divertissement pendant toute la premiĂšre partie du XIXe siĂšcle, en raison de leur raretĂ© en France. AprĂšs Baba, l’élĂ©phant Kiouny est le personnage d’une piĂšce en quatre actes mĂȘlĂ©s de chants, intitulĂ©e Kiouny ou l’ÉlĂ©phant et le page d’Émile Vanderbuch. Il est visible sur les scĂšnes du Théùtre des Arts et du Théùtre Français aux mois d’octobre et de novembre 1832 [16]. Plus modestement, on peut l’observer dans une maison du port du 16 au 22 novembre. Les Ă©lĂ©phants savants sont, durant toute la premiĂšre partie du siĂšcle, Ă©rigĂ©s au rang de personnalitĂ©s. Le nom de ces Ă©lĂ©phants devient par ailleurs un terme gĂ©nĂ©rique qui annonce les qualitĂ©s de l’animal. En 1850, un Ă©lĂ©phant est ainsi prĂ©sentĂ© Ă  la foire Saint-Romain sous le nom de Kiouny II. À l’instar de la girafe de la MĂ©nagerie parisienne, les Ă©lĂ©phants savants viennent orner des produits dĂ©rivĂ©s diffusĂ©s, comme des assiettes de la Manufacture de Creil-Montereau. L’élĂ©phant Baba et le chien Munito [17], ainsi que toutes les attractions du Cirque olympique, sont ainsi connus partout en France par le biais d’assiettes illustrĂ©es [18]. Les animaux les plus exceptionnels deviennent des objets de propagande pour des troupes foraines. 8 Dans les annĂ©es 1820 et 1830, se met en place un théùtre d’une nature Ă  la fois merveilleuse et mystĂ©rieuse. Le cirque, le dressage, le curieux, le théùtre et les sciences naturelles se confondent. L’émergence de ces spectacles sur les scĂšnes des salles spĂ©cialisĂ©es dans la musique ou le théùtre tĂ©moigne d’un syncrĂ©tisme fort s’opĂ©rant entre les diffĂ©rentes disciplines scientifiques et les arts de la scĂšne. La nature devient un vĂ©ritable spectacle. Les mises en scĂšne théùtrales et les nouveaux genres de divertissement influencent alors les façons de prĂ©senter l’histoire naturelle. 9 Dans les annĂ©es 1830, il ne s’agit plus uniquement de montrer et de dresser, mais aussi d’opposer afin d’exacerber la fĂ©rocitĂ© de la nature. Les dresseurs mettent ainsi en scĂšne des combats d’animaux de grande taille ou au contraire microscopiques. Le public rouennais a pu ainsi observer, en octobre 1836 [19], le combat de 70 animaux grĂące Ă  un microscope solaire installĂ© place des Carmes. Dans cette mĂȘme veine, les spectacles de puces savantes attirent les foules et intriguent les scientifiques. Le naturaliste rouennais FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet [20], fondateur du MusĂ©um d’histoire naturelle de la ville, s’émerveille d’une reprĂ©sentation de puces savantes qu’il a pu observer en 1834 rue des Carmes. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il relate sa visite. Il est surtout frappĂ© par la mise en scĂšne de cette attraction. Les puces sont tour Ă  tour musiciennes d’orchestre ou poussent des charges beaucoup plus importantes qu’elles [21] . Les combats les plus courants demeurent tout de mĂȘme ceux de fauves et le spectacle est encore plus attirant lorsque le dresseur enfermĂ© dans la cage avec les fauves est une femme. EXHIBER LE MARIN 10 La prĂ©sence du port de Rouen a permis Ă©galement de prĂ©senter au public les prises de pĂȘche les plus rares. Le port se transforme en lieu d’exhibition des animaux marins exceptionnels ou de gabarits remarquables. Ceux-ci sont exposĂ©s de façon provisoire dans des baraquements le long des quais ou sur des places publiques de la citĂ©. Ce sont bien souvent des poissons, comme des requins, ou encore des cĂ©tacĂ©s, qui sont prĂ©sentĂ©s dans des entrepĂŽts privĂ©s ou publics de la ville. Souvent pĂȘchĂ©s ou Ă©chouĂ©s le long des cotes, les spĂ©cimens sont ramenĂ©s Ă  Rouen et exhibĂ©s jusqu’à leur dĂ©composition. Par exemple, en septembre 1830 [22], c’est une baleine gigantesque » qui est exposĂ©e au pavillon de la place Saint-Sever. Pour recevoir la carcasse de l’animal, un pavillon spĂ©cial est amĂ©nagĂ©. Durant tout le siĂšcle, les spectacles de baleines remportent un grand succĂšs. De ces Ă©chouages sur les cĂŽtes normandes, le MusĂ©um conserve des traces dans ses collections. Le globicĂ©phale de la galerie des mammifĂšres rappelle la capture de quatorze globicĂ©phales rĂ©alisĂ©e le long des cĂŽtes normandes en 1856 [23]. Un autre animal marin, le phoque, appelĂ© aussi le glouton des mers glaciales » [24], loup-marin », veau des mers », poisson-savant » ou encore tigre-marin », a de mĂȘme beaucoup alimentĂ© les fantasmes du public. Sa nature, prĂ©sentĂ©e comme exceptionnelle, et l’étonnement qu’il suscite auprĂšs des visiteurs, ont fait qu’il est de plus en plus courant dans les spectacles animaliers des annĂ©es 1830 et 1840. LA FOIRE SAINT-ROMAIN 11 C’est surtout Ă  la foire Saint-Romain que les espĂšces animales exotiques peuvent ĂȘtre essentiellement observĂ©es. DĂšs les annĂ©es 1820, de grandes mĂ©nageries commencent Ă  s’y installer systĂ©matiquement. Celles-ci comprennent la nĂ©cessitĂ© de prĂ©senter des vedettes » au public. En 1823 [25], la mĂ©nagerie de Madame Tournier offre aux Rouennais la possibilitĂ© d’observer le seul rhinocĂ©ros actuellement visible en Europe. En transit entre Paris et Londres, les mĂ©nageries semblent dĂ©sormais organiser leur venue en fonction des dates des grandes foires europĂ©ennes. Des montreurs londoniens comme Drake viennent exhiber leurs animaux. Initiateurs de la notion de Freak show » [26], les Anglais sont Ă  Rouen les premiers Ă  proposer des mĂ©langes des genres. Drake prĂ©sente ainsi une collection de serpents exotiques, Ă  cĂŽtĂ© de la tĂȘte d’un indien esquimau bien conservĂ©e et [...] tatouĂ©e Ă  la maniĂšre de ces peuples » [27]. La confusion des termes trahit aussi un sensationnalisme visant Ă  dĂ©router le public. Les grands singes, spĂ©cifiquement les orangs-outangs, sont de fait annoncĂ©s sous le nom d’ hommes des bois » [28]. Le terme, qui dĂ©jĂ  chez Buffon dĂ©signait des singes [29], est mis en avant une grande partie du XIXe siĂšcle par les mĂ©nageries et la presse. 12 Au dĂ©but du siĂšcle, les mĂ©nageries sont essentiellement constituĂ©es de fĂ©lins, comme des tigres et des lions, ou encore de hyĂšnes. Elles possĂšdent de mĂȘme quelques singes et de nombreux reptiles. Dans les annĂ©es 1850 et 1860, les mĂ©nageries deviennent beaucoup plus consĂ©quentes et atteignent facilement une soixantaine de spĂ©cimens. C’est la diversitĂ© qui importe. À Rouen, il faut attendre la mĂ©nagerie des Indes de Leprince et Herbert en 1846 pour voir une mĂ©nagerie de grande taille revenir rĂ©guliĂšrement. Des annĂ©es 1870 Ă  la Seconde Guerre mondiale, c’est la mĂ©nagerie Pezon qui anime frĂ©quemment la foire [30]. Deux attractions reviennent cependant presque chaque annĂ©e la mĂ©nagerie toulousaine de Poisson, qui est prĂ©sente Ă  partir de 1884, et la mĂ©nagerie Bidel [31] . Cette derniĂšre est la plus importante de la fin du XIXe siĂšcle Ă  Rouen. Elle est dirigĂ©e par le dompteur François Bidel. Cette mĂ©nagerie vend ou lĂšgue Ă  partir des annĂ©es 1870 de nombreux spĂ©cimens, notamment une girafe en 1875, puis des fĂ©lins ou encore des singes, au MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen. La prĂ©sence de ces forains a Ă©tĂ© Ă  Rouen une vĂ©ritable manne pour cette institution qui s’est bien souvent empressĂ©e d’acquĂ©rir les cadavres des animaux auprĂšs de leur propriĂ©taire. 13 Outre Bidel, la mĂ©nagerie Coudol et Pezon a permis l’acquisition par achat ou par don de nombreuses espĂšces, dont en 1873, un jeune lion mort, des tatous-cabassous, un python, une autruche, un chacal, un sanglier ou encore une grue cendrĂ©e [32]. En 1882, Pezon vend au MusĂ©um le cadavre d’un zĂšbre qui est Ă  la fois montĂ© en peau et en squelette directement au sein des laboratoires de l’institution. Parmi les fournisseurs, il faut encore mentionner la mĂ©nagerie Roussel en 1876, le théùtre Corvi et ses singes savants en 1880, la mĂ©nagerie Lorraine en 1888 ou encore la mĂ©nagerie Poisson en 1909. 14 Les mĂ©nageries s’improvisent, de mĂȘme, fournisseurs en temps de crise. Durant les guerres, les problĂšmes financiers rencontrĂ©s par les propriĂ©taires de mĂ©nageries provoquent la mort, accidentelle ou volontaire, de trĂšs nombreux animaux. Au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale, le MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen acquiert un couple de lions auprĂšs du directeur de la mĂ©nagerie franco-belge de la rue de Cat rouge. Incapable de nourrir ses animaux, le propriĂ©taire Camille Rigeard s’est dĂ©cidĂ© Ă  les faire tuer Ă  l’aide de la strychnine par le vĂ©tĂ©rinaire Durieu en 1917. Le MusĂ©um hĂ©rite alors d’un couple de lions en dĂ©cembre de cette mĂȘme annĂ©e [33]. 15 Les mĂ©nageries gagnent aussi en fonction pĂ©dagogique avec l’avancement dans le siĂšcle. François Bidel, aprĂšs avoir proposĂ© une nouvelle vision du domptage en prĂ©sentant des fauves qui ne sont pas affamĂ©s, invente le théùtre cinĂ©ma-zoologique en 1904 [34]. Sur l’affiche rouennaise de 1906, le spectacle est prĂ©sentĂ© comme un enseignement par les yeux, d’utilitĂ© publique pour ses leçons de choses en histoire naturelle et psychologique » [35]. Il rĂ©unit le critĂ©rium de l’Art du dressage, la Zoologie, l’Éthnologie, la GĂ©ographie, l’OcĂ©anographie [...] » [36]. Le spectacle dĂ©bute alors par un film montrant un transatlantique quittant le port du Havre. Des images animĂ©es dĂ©voilent par la suite des chalutiers, des icebergs, puis l’écran s’enroul[e] et dĂ©masqu[e] la cage. LĂ , dans un dĂ©cor de glace, un groupe de huit ours blancs Ă©volu[e] sous les ordres du dompteur Blondel, costumĂ© en Esquimau » [37]. La traversĂ©e de l’Asie et de l’Afrique s’effectue de mĂȘme sur le principe de l’alternance entre les images et les exercices de domptage. 16 Devant les capacitĂ©s des animaux, notamment ceux visibles dans les foires, et la prise de conscience de la trĂšs vaste Ă©tendue de la nature, la zoologie connaĂźt un essor important au XVIIIe siĂšcle. À Rouen, c’est FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet qui ouvre vĂ©ritablement l’étude de la zoologie dans la ville. En effet, lors de sa nomination le 28 octobre 1828 [38], un cours d’histoire naturelle comprenant l’enseignement de la zoologie est ajoutĂ© aux cours publics de botanique. Il est alors chargĂ© de constituer des collections municipales pour illustrer ses cours. Il s’agit d’un enseignement alliant Ă  la fois la classification, l’anatomie, la physiologie et l’éthologie [39]. 17 C’est la classification naturelle d’Henri-Marie Ducrotay de Blainville que FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet enseigne et qu’il reprend dans son ouvrage Zoologie classique ou Histoire naturelle du rĂšgne animal, publiĂ© en 1841 . Le choix de cette mĂ©thode s’est imposĂ© selon lui parce qu’elle [...] semble la plus facile Ă  appliquer, et qu’elle offre l’avantage de ne rĂ©unir dans chacune de ses classes que des ĂȘtres dont les analogies sont incontestables » [40]. Pour Ducrotay de Blainville, le rĂšgne animal peut ĂȘtre divisĂ© en trois sous-rĂšgnes les zygozoaires les animaux qui offrent deux cĂŽtĂ©s semblables, les actinozoaires les animaux rayonnĂ©s et les hĂ©tĂ©rozoaires ceux qui ont des formes irrĂ©guliĂšres. Le zoologiste divise ces rĂšgnes en types, puis en classes, en ordres, en familles et enfin en genres. 18 Il oriente Ă©galement son enseignement sur l’histoire de tous les animaux qu’il est utile Ă  l’homme de connaĂźtre, soit Ă  cause du commerce important dont ils sont l’objet, soit par les services qu’ils rendent aux arts et Ă  la mĂ©decine » [41] . Il s’agit ainsi de leçons appliquĂ©es aux besoins locaux. Mais Pouchet s’est de mĂȘme beaucoup interrogĂ© sur l’intelligence animale. Il concĂšde de l’intelligence parfois trĂšs dĂ©veloppĂ©e aux animaux. À ce propos, en 1870, il affirme dans une confĂ©rence consacrĂ©e Ă  ce sujet 19 Moi, en tant que savant, sans aucune prĂ©occupation, je veux restituer Ă  l’homme sa dignitĂ© biologique et son essence intellectuelle suprĂȘme et sans craindre d’affronter les tempĂȘtes Ă  placer les animaux dans une sphĂšre plus Ă©levĂ©e que n’en font quelques naturalistes. » [42] 20 Son principal successeur, Georges Pennetier, s’est lui aussi intĂ©ressĂ© Ă  la zoologie. Il a particuliĂšrement Ă©tudiĂ© l’ornithologie, en raison de l’importante collection d’oiseaux du musĂ©um local. Il est l’auteur Ă  ce propos de plusieurs recherches et inventaires ornithologiques, notamment d’un fascicule intitulĂ© L’ornithologie de la Seine-infĂ©rieure [43] en 1898, qui est en rĂ©alitĂ© le catalogue des oiseaux du dĂ©partement conservĂ©s dans les vitrines du musĂ©um. À travers la lecture des publications de G. Pennetier se profile un nouveau domaine de recherche se dĂ©veloppant essentiellement Ă  partir des annĂ©es 1870 et qui tend Ă  faire Ă©voluer la fonction du MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen la zoologie agricole. Cependant l’action la plus remarquable du naturaliste demeure celle entreprise en faveur de la diffusion des recherches prĂ©historiques [44], naissantes dans les annĂ©es 1860, et de l’introduction du darwinisme dans sa ville. DĂšs 1865, il soutient l’idĂ©e de l’évolution des espĂšces face aux fixistes rouennais [45]. DĂšs sa prise de fonction Ă  la tĂȘte du MusĂ©um d’histoire naturelle, il prend soin d’organiser les collections prĂ©historiques et d’évoquer l’apparentĂ©e des hommes et des singes. En 1900, c’est un orang-outang qui accueille un visiteur dans le vestibule de l’institution [46]. 21 Micrographe, il produit plusieurs recherches sur les parasites des animaux de la ferme, comme en 1872 une Notice sur le Demodex folliculorum caninus et la gale folliculaire [47]. Vulgarisateur, il s’attache de mĂȘme Ă  publier des leçons de zoologie agricole, comme celle sur Les oiseaux de la ferme [48], qui a servi de leçon d’ouverture pour son cours dispensĂ© Ă  l’École dĂ©partementale d’agriculture de la Seine-InfĂ©rieure. Dans ce domaine, il a surtout laissĂ© un ouvrage Ă  portĂ©e encyclopĂ©dique, Histoire naturelle agricole du gros et petit bĂ©tail [49] 1893, dans lequel il propose une vaste synthĂšse de 780 pages des connaissances en zootechnie agricole. Il s’agit d’un grand manuel destinĂ© aussi bien aux Ă©leveurs qu’à tous les acteurs de l’industrie agro-alimentaire. 22 Il est intĂ©ressant de relever qu’il a menĂ© au cƓur mĂȘme du MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen des tentatives d’acclimatation de singes, le taux de mortalitĂ© des animaux exotiques Ă©tant trĂšs Ă©levĂ©. Pour mieux comprendre l’origine de ce phĂ©nomĂšne, il a procĂ©dĂ© Ă  des autopsies d’animaux dĂ©cĂ©dĂ©s Ă  la foire Saint-Romain. L’autopsie qu’il rĂ©alise en novembre 1901 sur un mandrill rĂ©vĂšle les conditions dĂ©plorables de dĂ©tention et de traitement des animaux. DĂ©cĂ©dĂ© d’une congestion pulmonaire, comme une grande partie des espĂšces exotiques qui meurent lors de la foire, l’animal avait Ă©galement souffert de maltraitance [50]. Le froid est bien souvent responsable de la mort des animaux exotiques. Il est aussi Ă  l’origine de la mort de l’élĂ©phant d’Asie de la galerie des mammifĂšres du MusĂ©um en 1911 dans un cirque stationnĂ© Ă  Rouen [51] . 23 Jusque dans les annĂ©es 1860, toutes les Ă©tudes naturalistes sont menĂ©es soit par les personnalitĂ©s du musĂ©um rouennais, soit par quelques amateurs Ă©clairĂ©s mais isolĂ©s. En 1865, la crĂ©ation de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen propose de structurer la recherche des amateurs et des professionnels [52]. Elle est essentiellement destinĂ©e Ă  [...] favoriser l’étude et les progrĂšs [des sciences naturelles], Ă  centraliser tous les faits qui peuvent s’y rattacher, Ă  mettre en relation toutes les personnes qui, de prĂšs ou de loin, s’intĂ©ressent Ă  ses travaux, Ă  prĂ©parer enfin, pour l’avenir, les documents complets de l’histoire naturelle de notre pays » [53]. Selon ses statuts, elle a pour but l’étude et les progrĂšs des sciences naturelles, plus particuliĂšrement en ce qui concerne la Seine-InfĂ©rieure et les dĂ©partements voisins » [54]. ConstituĂ©e et dirigĂ©e par plusieurs botanistes, elle s’attache tout d’abord Ă  complĂ©ter les inventaires de la flore locale, mais quelques-uns de ses membres s’intĂ©ressent Ă  la faune normande. C’est tout d’abord l’entomologie qui fĂ©dĂšre le plus la recherche en zoologie Ă  Rouen, car cette discipline permet, Ă  moindres frais, d’acquĂ©rir de trĂšs nombreux spĂ©cimens. Dans ce domaine, les travaux deviennent plus efficaces grĂące Ă  la constitution de comitĂ©s mis en place en 1874 [55]. Les recherches sont alors rĂ©parties par ordre zoologique. PrĂ©sidĂ© initialement par Le Bouteiller, il regroupe pour l’étude des colĂ©optĂšres, entre autres, Jules Bourgeois, Henri Gadeau de Kerville, Albert Gascard ou encore ses plus anciens spĂ©cialistes Simon et Émile Mocquerys. Cette communautĂ© de scientifiques Ɠuvre alors Ă  complĂ©ter le travail initiĂ© par cette famille et complĂšte l’ouvrage ColĂ©optĂšres de la Seine-InfĂ©rieure [56] d’Émile Mocquerys publiĂ© en 1857. À Rouen, ces deux naturalistes ont fait de nombreux Ă©mules et ont formĂ© des entomologistes reconnus comme Paul NoĂ«l [57]. Une partie de la collection Simon Mocquerys des colĂ©optĂšres du dĂ©partement est par ailleurs entrĂ©e dans la collection du MusĂ©um d’histoire naturelle de la ville, par don en 1873 [58], puis par achat en avril 1879 [59]. Un autre comitĂ© traite uniquement de la question des lĂ©pidoptĂšres. Un des grands spĂ©cialistes de ces insectes est Georges Viret qui propose dĂšs 1874 un Catalogue des lĂ©pidoptĂšres du dĂ©partement de Seine-InfĂ©rieure [60]. Par la suite, les membres du comitĂ© ajoutent de nombreux supplĂ©ments Ă  cette premiĂšre publication. Il faut noter que dans le domaine de l’entomologie, deux personnalitĂ©s de la sociĂ©tĂ© sont aussi membres de la SociĂ©tĂ© entomologique de France [61] Henri Gadeau de Kerville et Alexandre Levoiturier [62]. 24 Parmi les comitĂ©s fondĂ©s en 1874, un est consacrĂ© Ă  l’ornithologie. Il est prĂ©sidĂ© par Pierre-EugĂšne Lemetteil, qui est Ă  cette Ă©poque le plus grand spĂ©cialiste rouennais des oiseaux. Au dĂ©but de la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ©, l’ornithologie n’est pourtant pas en reste puisqu’elle publie Le catalogue complet des oiseaux de la Normandie [63] de l’Elbeuvien Pierre Noury dĂšs 1865. L’annĂ©e suivante, Pierre-EugĂšne Lemetteil fait publier un Catalogue raisonnĂ© des oiseaux de la Seine-InfĂ©rieure [64]. Parmi les membres de ce comitĂ©, on retrouve des entomologistes et des botanistes. On y croise ainsi Jules Bourgeois, Paul NoĂ«l, Emmanuel Blanche ou encore Henri Gadeau de Kerville. 25 C’est par ailleurs cette derniĂšre personnalitĂ© qui procĂšde au plus grand inventaire de la faune de Normandie. Dans ce domaine, seules quelques Ă©tudes ponctuelles existaient. Il n’y avait en effet guĂšre que l’Essai sur l’Histoire naturelle de la Normandie [65] de Charles-Georges Chesnon datĂ© de 1834. De 1887 Ă  sa mort, H. Gadeau de Kerville travaille Ă  l’édification d’un grand inventaire entiĂšrement consacrĂ© Ă  la faune normande. Ce travail est nĂ©cessaire pour lui, car les travaux zoologiques sur les espĂšces que l’on peut observer en Normandie sont lacunaires. Il entreprend cette Ɠuvre tout d’abord en faisant publier un premier fascicule au second semestre de l’annĂ©e 1887 dans les Bulletins de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen entiĂšrement consacrĂ© aux mammifĂšres [66]. Le second fascicule regroupe les oiseaux carnivores, omnivores, insectivores et granivores au 1er semestre 1889. Le troisiĂšme fascicule, paru au second semestre 1891 , propose de clĂŽturer l’étude par l’inventaire des pigeons, gallinacĂ©s, Ă©chassiers et palmipĂšdes. Enfin, le quatriĂšme fascicule est entiĂšrement consacrĂ© aux reptiles, batraciens et poissons et voit le jour au second semestre 1896. Au final, seule sa partie sur les vertĂ©brĂ©s est parue. Perceptions animales Ă©pizooties, protection et acclimatation ÉPIZOOTIES 26 Toutefois, les naturalistes professionnels et amateurs ne sont pas les seuls acteurs de la recherche zoologique Ă  Rouen au XIXe siĂšcle. Les sociĂ©tĂ©s agricoles ont contribuĂ© de mĂȘme Ă  faire Ă©voluer les connaissances sur cette question, nĂ©anmoins souvent sous un rapport Ă©conomie ou technique. Dans les annĂ©es 1820, la sociĂ©tĂ© centrale d’agriculture de Seine-InfĂ©rieure publie essentiellement des travaux sur l’espĂšce bovine, afin d’amĂ©liorer la rentabilitĂ© agricole, mais aussi de façon gĂ©nĂ©rale sur les animaux des fermes. Elle fournit entre autres de nombreuses instructions sur les maladies qui les frappent, sur les meilleures conditions Ă  observer dans la construction des Ă©curies, des bergeries et des Ă©tables ; sur la nourriture et l’engraissement, sur le choix des aliments » [67]. Dans les annĂ©es 1830, c’est l’oviculture qui mobilise singuliĂšrement les membres de la sociĂ©tĂ©, mais aussi la sĂ©riculture, pour ses relations avec l’industrie locale. AprĂšs les bovins et les ovins, les chevaux attirent l’attention des vĂ©tĂ©rinaires locaux qui multiplient les publications sur la question. Au milieu du siĂšcle, les grands dĂ©bats portent sur la question de la destruction des hannetons [68]. À la fin du siĂšcle, la sociĂ©tĂ© participe Ă  la lutte contre les Ă©pidĂ©mies, en publiant, entre autres, les rapports du service des Ă©pizooties. Des Ă©tudes sont menĂ©es sur les maladies prĂ©sentes en Seine-infĂ©rieure la morve, le farcin, la rage, la fiĂšvre aphteuse, la pĂ©ripneumonie, le charbon et la tuberculose bovine [69]. La sociĂ©tĂ© prodigue des conseils et propose des mesures de police Ă  la PrĂ©fecture pour lutter contre la propagation des maladies. 27 ParallĂšlement, dans les annĂ©es 1850, quelques vĂ©tĂ©rinaires de la Seine-InfĂ©rieure dĂ©cident de fonder la SociĂ©tĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de Seine-InfĂ©rieure pour diffuser les connaissances, la lutte contre les Ă©pizooties et les pratiques propres Ă  leur profession. DĂšs ses dĂ©buts, la compagnie regroupe les 25 vĂ©tĂ©rinaires du dĂ©partement [70], mais elle n’est créée officiellement qu’en 1852 [71] . Le but de la sociĂ©tĂ© est de resserrer les liens de confraternitĂ©, [de] dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de la profession, [ou encore de] v[enir] en aide Ă  la dĂ©tresse immĂ©ritĂ©e de certains de ses membres » [72]. DĂšs le dĂ©but, elle s’est surtout attachĂ©e Ă  l’éradication des Ă©pidĂ©mies. Dans les annĂ©es 1870, elle renforce cette mission pour Ă©viter la propagation aux humains. En 1872 [73], elle se prĂ©occupe, entre autres, de la propagation du typhus et crĂ©e le service des Ă©pizooties [74]. Elle organise Ă©galement des concours pour favoriser la recherche dans le domaine de la mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire [75]. PROTECTION 28 Mais avec l’émergence de la bactĂ©riologie, l’animal est de plus en plus perçu comme un pĂ©ril potentiel pour l’homme. L’idĂ©e de protĂ©ger les animaux peut ainsi difficilement Ă©merger du milieu scientifique ou des sociĂ©tĂ©s professionnelles agricoles ou vĂ©tĂ©rinaires. C’est d’ailleurs d’autres catĂ©gories socioprofessionnelles qui s’emparent de cette question. À Rouen, une sociĂ©tĂ© de protection animale voit pourtant le jour le 30 novembre 1884 [76]. Sous le nom de SociĂ©tĂ© protectrice des animaux groupe rouennais, elle se greffe sur le projet lancĂ© Ă  Paris par la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux fondĂ©e en 1845, initialement pour veiller aux bons soins des chevaux [77]. 29 En Ă©tudiant cette sociĂ©tĂ©, il est remarquable de ne retrouver aucune personnalitĂ© issue des sciences naturelles de la ville au sein de son Bureau, voire parmi la liste de ses membres. Les fondateurs sont bien plus issus du commerce ou de l’industrie. En 1884 [78], son prĂ©sident est Paul Drouet, un commerçant et plieur de Rouenneries. Absent des autres sociĂ©tĂ©s savantes et Ă©tranger au monde agricole, l’implication de ce personnage dans ce projet peut faire penser Ă  une personne sensible au bien-ĂȘtre animal. Dans ses statuts, la sociĂ©tĂ© indique qu’elle a pour but avant tout de participer Ă  l’amĂ©lioration, par tous les moyens possibles, du sort des animaux, principalement des animaux domestiques, les plus utiles auxiliaires de l’homme » [79]. La lecture de ses bulletins, publiĂ©s Ă  partir de 1888, indique que l’animal qui mĂ©rite le plus de soin est le cheval. Pour inciter au bon comportement des citoyens, cette structure a recours Ă  plusieurs actions. La premiĂšre touche les commerçants qui utilisent les voitures Ă  chevaux pour l’acheminement de leur marchandise. La sociĂ©tĂ© souhaite inciter un meilleur comportement des personnes travaillant directement avec les animaux par le biais de la distribution de prix et par la diffusion d’idĂ©es ciblĂ©es. TrĂšs vite, la sociĂ©tĂ© a Ă©galement compris l’importance de s’intĂ©resser Ă  la vulgarisation scientifique et a cherchĂ© Ă  tenir un discours moralisateur auprĂšs des plus jeunes en organisant chaque annĂ©e un grand concours auprĂšs des instituteurs du dĂ©partement chargĂ©s de diffuser des informations relatives Ă  la protection des nids et Ă  la destruction des nuisibles. Outre la prĂ©vention, la sociĂ©tĂ© a tout de mĂȘme le pouvoir, de façon indirecte, de faire exercer la loi Grammont du 2 juillet 1850. À la fin du siĂšcle, la sociĂ©tĂ© affirme qu’elle souhaite avant tout porter sa protection sur les animaux qui par leur caractĂšre, leur intelligence, leurs fonctions, prĂȘtent leur appui Ă  l’homme dans sa lutte pour la vie » [80]. La liste comprend dĂ©sormais le cheval, le chien et les petits oiseaux. Il faut noter que les chats ne font pas partie de la liste, car ils ne sont pas considĂ©rĂ©s comme travailleurs. 30 L’absence des personnalitĂ©s les plus importantes des sciences naturelles de la ville aux travaux de la sociĂ©tĂ© est notable. Elle tĂ©moigne d’une divergence de buts et d’intĂ©rĂȘts entre les naturalistes et les membres de cette compagnie. Pour les scientifiques, les animaux sont avant tout des sujets d’étude dont il faut se dĂ©tacher pour pouvoir Ă©tudier plus amplement leur anatomie, leur physiologie, voire leur comportement. 31 En 1911 , une nouvelle sociĂ©tĂ© protectrice gĂ©nĂ©raliste voit le jour dans les environs de Rouen la SociĂ©tĂ© normande de protection des animaux [81] . Cette sociĂ©tĂ© est cependant plus pratique que moralisatrice. Il est intĂ©ressant de relever que dans les annĂ©es 1910, les sociĂ©tĂ©s protectrices se spĂ©cialisent en fonction des espĂšces. C’est la sympathie accordĂ©e aux chiens qui provoque la crĂ©ation de plusieurs groupements spĂ©cialisĂ©s, dont la crĂ©ation d’un Club normand du chien pratique en 1912, qui s’intĂ©resse surtout au ratier, un alliĂ© de l’hygiĂšne publique. L’Annuaire de Rouen signale de mĂȘme en 1913 l’existence de la SociĂ©tĂ© canine de Normandie [82]. L’idĂ©e de protĂ©ger la diversitĂ© animale est encore trĂšs loin d’ĂȘtre admise. Elle a cependant Ă©mergĂ© lentement par les questions affĂ©rentes Ă  l’acclimatation. ACCLIMATATION 32 Contrairement Ă  Paris, oĂč les initiatives se dĂ©veloppent depuis la RĂ©volution française, l’acclimatation Ă  Rouen au XIXe siĂšcle relĂšve du domaine privĂ©. Les petites annonces de la presse locale du dĂ©but du siĂšcle laissent percevoir les animaux les plus prĂ©cieux pour les Rouennais. Si les annonces de chiens perdus sont courantes depuis les origines de la presse rouennaise, celles relatives aux perroquets Ă©garĂ©s, voire volĂ©s, se multiplient Ă  partir des annĂ©es 1810 [83]. Toutefois, faute de sources, il est difficile de connaĂźtre ainsi les espĂšces vivantes acclimatĂ©es Ă  Rouen. Les donations au MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen nous informent de l’existence de quelques singes ou de perroquets, mais les animaux dĂ©cĂšdent bien souvent prĂ©cocement. La question d’acquĂ©rir des collections publiques vivantes et la crĂ©ation d’un jardin zoologique Ă©mergent en 1881 [84]. Ce projet intĂšgre un plan de rĂ©novation du Jardin des Plantes de la ville. Le but serait de faire de celui-ci un lieu de rĂ©crĂ©ation instructive par excellence, une promenade attrayante pour toute [la] population » [85]. 33 Le 16 juin 1882 [86], le conseil municipal rejette dĂ©finitivement le projet, aprĂšs une enquĂȘte poussĂ©e auprĂšs des autres villes françaises qui possĂšdent sur leur territoire ce type d’institution. Dans les autres citĂ©s françaises, outre la mĂ©nagerie nationale, les jardins zoologiques sont privĂ©s. La municipalitĂ© rouennaise a ainsi estimĂ© qu’elle n’avait pas Ă  subventionner un tel projet privĂ© sur un terrain communal. Le projet est donc abandonnĂ©, dans l’attente de l’initiative d’un entrepreneur particulier. Il faut attendre une quarantaine d’annĂ©es pour qu’un parc animalier voit le jour dans la rĂ©gion rouennaise. Ce projet se concrĂ©tise Ă  ClĂšres en 1919 par le travail et les libĂ©ralitĂ©s d’un riche ornithologue passionnĂ©, Jean Delacour. 34 Cet ornithologiste distinguĂ© a vu le jour le 26 septembre 1890 Ă  Paris [87]. Il grandit dans la propriĂ©tĂ© familiale de Villers-Bretonneaux dans la Somme. Enfant, il se passionne pour l’observation de la nature et prĂ©cise Ă  ce propos lors de son entrĂ©e Ă  l’AcadĂ©mie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Rouen le 30 novembre 1934, que le goĂ»t des choses de la nature, innĂ© chez [lui], s’[es]t fait jour dĂšs l’ñge de cinq ans, sinon plus tĂŽt » [88]. Enfant, il commence dĂ©jĂ  Ă  se constituer une collection d’animaux et de plantes [89]. GrĂące Ă  l’aisance financiĂšre de ses parents, riches industriels picards, J. Delacour peut s’adonner Ă  sa passion [90]. Il rapporte lui-mĂȘme, qu’ Ă  dix ans, avec l’argent qui [lui est] donnĂ© en rĂ©compense lorsqu’[il a] Ă©tĂ© le premier de [s]a classe, il ach[Ăšte] dĂ©jĂ  des oiseaux et des orchidĂ©es » [91] . Son pĂšre demande ainsi Ă  son jardinier de lui concevoir un petit jardin avec des plantes exotiques et des jets d’eau [92]. À l’ñge de 15 ans, il possĂšde plusieurs serres de plantes exotiques, ainsi que des voliĂšres [93]. AprĂšs l’obtention de son baccalaurĂ©at, il suit Ă  la Sorbonne les cours de zoologie, mais perd son pĂšre Ă  cette Ă©poque. Celui-ci lui lĂšgue une fortune qui le met Ă  l’abri des besoins jusqu’à la fin de ses jours [94]. Avant 1914, la propriĂ©tĂ© possĂšde dĂ©jĂ  de grandes collections botaniques et zoologiques, mais pendant la guerre, Foch puis Weygand y installent un poste de commandement. La derniĂšre offensive allemande dĂ©truit dĂ©finitivement le chĂąteau de ses parents au mois d’avril 1918 [95]. Le jeune zoologiste songe alors immĂ©diatement Ă  reconstituer ses serres et ses collections animaliĂšres. En 1919, rendant visite Ă  son ami le naturaliste EugĂšne Boullet Ă©tabli Ă  Canteleu, il dĂ©couvre la grande propriĂ©tĂ© du chĂąteau de ClĂšres et l’acquiert auprĂšs de la duchesse de Choiseul-Praslin [96]. 35 À son arrivĂ©e, J. Delacour dĂ©cide de le remanier et de rĂ©nover les bĂątisses du chĂąteau. Il fait rectifier des dĂ©tails architecturaux dĂ©naturĂ©s par des restaurations antĂ©rieures malheureuses [97]. Sont aussi conçus en mĂȘme temps les jardins, les clĂŽtures et les voliĂšres [98]. Il souhaite cependant conserver l’allure anglaise du parc qui l’a sĂ©duit lors de son achat et fait ainsi appel Ă  l’architecte britannique Henry Avray Tipping [99]. Afin d’alimenter ses collections, J. Delacour constitue un vaste rĂ©seau scientifique, comprenant des correspondants dans les pays les plus reculĂ©s .... Il entretient avec eux, comme avec les zoos de Londres, Berlin, Paris et New-York dont il devient le pourvoyeur n[umĂ©ro un] en oiseaux, une formidable correspondance » [100]. De cette façon, en 1926, il reçoit des gibbons de la part du gouverneur de Cochinchine, Cognacq, alors que son parc contient seulement des collections ornithologiques vivantes. Il dĂ©cide de les laisser vivre librement dans le parc, mais Ă©lisent finalement domicile sur l’üle du lac. À la suite de cette introduction inopinĂ©e de mammifĂšres dans son domaine, il amĂšne d’autres espĂšces, notamment des kangourous, des cerfs, des antilopes et des gazelles [101] . Pour des raisons d’acclimatation, il n’a pu cependant introduire d’autres spĂ©cimens, car la riche herbe de la Normandie est fatale Ă  beaucoup d’animaux des steppes africaines ou asiatiques » [102]. Il a cherchĂ© aussi Ă  sĂ©lectionner des espĂšces qui ne soient pas nuisibles pour les arbres. ParallĂšlement Ă  ces modes d’acquisition, J. Delacour conduit lui-mĂȘme des missions scientifiques, non seulement pour Ă©tudier la faune et la flore exotique, mais aussi pour enrichir ses propres collections. En dix ans, il participe Ă  huit voyages d’études qui le conduisent essentiellement en AmĂ©rique centrale et en Asie [103]. 36 Le rapport des Rouennais aux animaux au cours du XIXe siĂšcle semble ainsi partagĂ© entre fascination et mĂ©fiance. Les animaux sont avant tout un bien Ă©conomique qui doit ĂȘtre le plus rentable possible. L’exemple de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux groupe rouennais est saisissant Ă  ce propos. Il faut prendre soin des animaux, car, bien portant, ils produisent plus et coĂ»tent moins cher. Pour les scientifiques, ils sont de mĂȘme du matĂ©riel de laboratoire et sont des sujets d’étude qui permettent de mieux positionner l’homme dans la classification du vivant. Le siĂšcle est aussi celui de la mise en commun des connaissances relevant des sciences naturelles au sein de sociĂ©tĂ©s savantes spĂ©cialisĂ©es. Les inventaires du vivant et du minĂ©ral ne sont plus dĂ©sormais menĂ©s solitairement, mais structurĂ©s et mutualisĂ©s au sein de comitĂ©s de naturalistes. À la fin du siĂšcle, une vĂ©ritable dĂ©fiance Ă  l’égard des animaux se renforce, car ils sont vecteurs d’épidĂ©mies. Les animaux deviennent Ă©galement de vĂ©ritables allĂ©gories des colonies [104]. Ils montrent la richesse des conquĂȘtes françaises et parfois leurs dangerositĂ©s. Le changement de perception des humains sur les animaux Ă  Rouen s’opĂšre dans les annĂ©es 1860 avec l’introduction du darwinisme, tout d’abord dans le milieu naturaliste, puis au sein des musĂ©ums et des programmes scolaires. La citĂ© normande a eu, par ailleurs, la spĂ©cificitĂ© d’avoir eu parmi ses naturalistes certains des premiers dĂ©fenseurs de la thĂ©orie de l’évolution Georges Pennetier et Georges Pouchet [105], paradigme essentiel de l’incorporation de l’homme Ă  la nature. Mais la question de l’évolution des espĂšces ne dĂ©coule pas des contacts accrus des hommes avec les animaux Ă  Rouen au XIXe siĂšcle, mais de dĂ©bats, scientifiques et philosophiques, menĂ©s depuis le siĂšcle prĂ©cĂ©dent Ă  une Ă©chelle internationale. Les naturalistes ne s’emparent pas par ailleurs de la question du bien-ĂȘtre animal. Cependant, par la volontĂ© d’acclimater les espĂšces, celle de la conservation s’est posĂ©e. Notes [*] ANR/DFG Biolographes – FMSH ; GRHis EA3831 . [1] Pascal Duris et Gabriel Gohau, Histoire des sciences de la vie [1997], Belin, 2011 . [2] Pascal Jacob, Le cirque, du théùtre Ă©questre aux arts de la piste, Larousse, 2002. [3] Éric Baratay et Élisabeth Hardouin-Fugier, Zoos. Histoire des jardins zoologiques en Occident XVIe – XIXe siĂšcles, La DĂ©couverte, 1998 et Nigel Rothfels, Savages and beasts, The Birth of Modern Zoo, Baltimore and London, John Hopkins University Press, 2002. [4] À partir des annĂ©es 1740, avec les travaux de Charles Bonnet Jean-Loup d’Hondt, Histoire de la zoologie, Ellipses, 2006, p. 59. [5] Surtout Ă  partir de la crĂ©ation du MusĂ©um national d’histoire naturelle de Paris et sa volontĂ© d’étendre et de structurer l’enseignement et la pratique de l’histoire naturelle. Voir Claude Blanckaert, Claudine Cohen, Pietro Corsi et Jean-Louis Fischer sous la direction de, Le MusĂ©um au premier siĂšcle de son histoire, MusĂ©um national d’histoire naturelle, 1997. [6] Jacob Bates est le premier Ă  utiliser la piste circulaire pour les exercices Ă©questres et Philip Astley fixe le diamĂštre idĂ©al de la piste Ă  13 mĂštres. Voir Pascal Jacob, Le cirque, op. cit., p. 28. Philip Astley est prĂ©sent Ă  Rouen le 26 novembre 1785. Voir Christian Oger, Antonio Franconi dans la vie et les spectacles Ă  Rouen 1776-1799, Éditions Cirques, 1958, p. 13. [7] Annonces, affiches et avis divers de la Haute et Basse-Normandie, 41e feuille hebdomadaire du 23 octobre 1778, p. 163. [8] Pascal Jacob, Le cirque, op. cit., p. 51 . [9] Les spectacles des Franconi sont trĂšs rapidement copiĂ©s car en octobre 1810, l’écuyer Grenier exhibe au manĂšge de la rue Duguay-Trouin Ă©galement un cerf dressĂ©. Voir Journal de Rouen, 21 octobre 1810, no 294, p. 4. [10] Journal de Rouen, 26 septembre 1813, no 269, p. 4. [11] Journal de Rouen, 10 septembre 1811 , no 253, p. 4. [12] Journal de Rouen, 7 octobre 1811 , no 280, p. 4. [13] Voir L’Histoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre, avec la description du Cabinet du Roi de Georges-Louis, Leclerc de Buffon, comprenant de nombreuses visites dans diffĂ©rentes foires ou encore les notes personnelles et notes de cours de Pouchet conservĂ©es aux Archives du MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen dĂ©sormais AMHNR, FAP 6 – 13. [14] Laura Duprey, L’idĂ©e de chaĂźne des ĂȘtres de Leibniz Ă  Charles Bonnet », Dix-huitiĂšme siĂšcle, no 43, 2011 /1 , p. 617 Ă  637. [15] Le Constitutionnel, 17 mars 1817, no 76, p. 4. [16] Selon le Journal de Rouen, il se produit au Théùtre des Arts les 19 et 21 octobre et le 11 novembre, ainsi qu’au Théùtre-Français le 23 octobre. Il est visible dans la maison du port sur le quai des HuĂźtres du 16 au 22 novembre Journal de Rouen, 16 novembre 1832, no 321 , p. 4. [17] Munito est citĂ© dans les notes de Pouchet pour illustrer la question de l’intelligence animale AMHNR, FAP 1303, L’intelligence animale ». [18] Christian Lepel-Cointet, L’assiette de Baucher recherche iconographique sur la sĂ©rie d’assiettes dite du cirque Franconi », Les Dossiers de la faĂŻence fine, no 28, avril 2010. [19] Journal de Rouen, 18 septembre 1836, no 262, p. 3. [20] Pour plus de renseignements Maryline Cantor, Pouchet savant et vulgarisateur musĂ©e et fĂ©conditĂ©, Nice, Z’Éditions, 1994. [21] AMHNR, FAP 327, carton Insectes notes diverses ». [22] Journal de Rouen, 30 septembre 1830, no 273, p. 3. [23] AMHNR, catalogue d’entrĂ©e, 1902-1922, 14 juin 1910. [24] Journal de Rouen, 26 octobre 1825, no 299, p. 3. [25] Journal de Rouen, 17 octobre 1823, no 288, p. 4. [26] Robert Bogdan, Freak Show Presenting Human Oddities for Amusement and Profit, Chicago, University of Chicago, 1988. [27] Journal de Rouen, 30 octobre 1825, no 303, p. 3. [28] Voir, en 1825, une mĂ©nagerie qui prĂ©sente le vĂ©ritable Jocko ou l’Homme des Bois » Journal de Rouen, 26 octobre 1825, no 299, p. 3. [29] Georges-Louis Leclerc de Buffon, L’Histoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre, avec la description du Cabinet du Roi, Imprimerie du roi, 1789, supplĂ©ment, t. VII, p. 39. [30] Dans le Journal de Rouen, elle est annoncĂ©e en 1873, 1875, 1877, 1901 ou encore 1903. Elle voit successivement Ă  Rouen la mĂ©nagerie de Jean-Baptiste, d’Adrien, puis de Gilbert PĂ©zon. [31] Le nĂ©gociant en cotonnades Georges Vanier, Ă©galement Ă©rudit local, a laissĂ© un tĂ©moignage intĂ©ressant sur la foire. Il Ă©voque ainsi le théùtre Corvi, la mĂ©nagerie Lorraine, avec la dompteuse ZĂ©lie et Fr. Bidel. Voir Georges Vanier, La vie rouennaise Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Souvenirs d’enfance et de jeunesse », Bulletin de la SociĂ©tĂ© libre d’émulation de la Seine-Maritime, 1982, p. 2. [32] Pour toutes les acquisitions AMHNR, registre des entrĂ©es, 1838-1902 et 1902-1922. [33] AMHNR, registre des entrĂ©es, 1902-1922, fin de l’annĂ©e 1917, p. 136. [34] L’inauguration parisienne a eu lieu le 3 avril 1904 ; voir Albert Rancy, Un lion parmi les lions ou la vie aventureuse et passionnĂ©e du dompteur Bidel, Courbevoie, Éditions Albert Rancy, 1967, p. 297. [35] BibliothĂšque municipale de Rouen, fonds documentaire sur la foire Saint-Romain, affiche publicitaire de la mĂ©nagerie Bidel pour la foire Saint-Romain de 1906. [36] Ibidem. [37] Albert Rancy, Un lion parmi les lions, op. cit., p. 302. [38] Archives dĂ©partementales de la Seine-Maritime ADSM, 4 T 228, MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen », dĂ©libĂ©ration du conseil municipal de Rouen du 14 juin 1873. [39] En 1840, le programme est le suivant zoologie archĂ©ologique, historique des animaux, anatomie physiologique, philosophie zoologique, dĂ©sordres en zoologie, zooclassie, dĂ©nominations et utilitĂ© des collections AMHNR, FAP 7, manuscrits, discours et notes diverses. [40] Ibidem, p. viii. [41] Journal de Rouen, 4 janvier 1840, no 4, p. 3. [42] AMHNR, FAP 1303, carton MammifĂšres, gĂ©nĂ©ralitĂ©s », note de FĂ©lix-ArchimĂšde Pouchet pour la confĂ©rence du Cercle rouennais de la Ligue de l’enseignement, 1870. [43] Georges Pennetier, Ornithologie de la Seine-InfĂ©rieure », Actes du MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen, fascicule VII, Rouen, Lecerf, 1898. [44] Il publie, entre autres, L’homme tertiaire », SociĂ©tĂ© des amis des sciences naturelles de Rouen, 8e annĂ©e, 1872, 2e sem., p. 53-73. [45] Les dĂ©bats ont lieu au sein de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen dĂšs 1865. Plusieurs mĂ©moires retranscrivent les propos tenus lors des sĂ©ances, dont Georges Pennetier, MutabilitĂ© des formes organiques » lue au cours de la sĂ©ance du 7 juin 1866 et publiĂ©e De la mutabilitĂ© des formes organiques, Masson, 1866. [46] BĂ©nĂ©dicte Percheron, Les sciences naturelles Ă  Rouen au XIXe siĂšcle musĂ©ographie, vulgarisation et rĂ©seaux scientifiques 1789-1923, doctorat d’histoire sous la direction de Yannick Marec, UniversitĂ© de Rouen, 2014, partie II, chapitre 2. [47] Georges Pennetier, Notice sur le Demodex folliculorum caninus et la gale folliculaire, Rouen, L. Deshays, 1872. [48] Georges Pennetier, Les oiseaux de la ferme », Journal de l’agriculture, Librairie de l’agriculture, 1869, p. 834-838. [49] Georges Pennetier, Histoire naturelle agricole du gros et petit bĂ©tail, zootechnie gĂ©nĂ©rale, produits du bĂ©tail, zootechnie descriptive, parasites et maladies, lĂ©gislation et police sanitaire, Baudry, 1893. [50] AMHNR, PEN 18, lettre de Georges Pennetier Ă  Ferdinand Corvi, 26 novembre 1901 . [51] Pour le rĂ©cit de la mort de l’animal, voir L’ÉlĂ©phant du MusĂ©um d’histoire naturelle de Rouen », Journal de Rouen, 21 janvier 1914, no 21 , p. 2. [52] FondĂ©e le 21 janvier 1865 Statuts et rĂšglement de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, H. Boissel, 1866, p. 1 et ADSM, 4 T 25, dossier sur la sociĂ©tĂ©. [53] FĂ©lix-FrĂ©dĂ©ric, HĂ©bert, Compte-rendu des travaux de la sociĂ©tĂ© pendant l’annĂ©e 1865 », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, H. Boissel, 1866, p. 15. [54] Statuts et rĂšglement de la SociĂ©tĂ© des Amis des Sciences naturelles », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, H. Boissel, 1866, p. 1 et ADSM, 4 T 25, dossier sur la sociĂ©tĂ©. [55] La constitution des comitĂ©s a Ă©tĂ© Ă©tablie grĂące au dĂ©pouillement des Bulletins de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, Rouen, Deshays, 1866 Ă  1923. [56] Émile Mocquerys, ÉnumĂ©ration des insectes colĂ©optĂšres observĂ©s jusqu’alors dans le dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure, Caen, Hardel, 1857. [57] AMHNR, PEN 29, dossier consacrĂ© Ă  Paul NoĂ«l. [58] AMHNR, registre des entrĂ©es, 1838-1902, no 2, don du 28 juin 1873, p. 127. [59] AMHNR, registre des entrĂ©es, 1838-1902, no 1316-1395, achat de 80 boĂźtes d’insectes ayant appartenu Ă  S. Mocquerys, avril 1879, p. 198. [60] Georges Viret, Catalogue des lĂ©pidoptĂšres du dĂ©partement de Seine-InfĂ©rieure, 1re partie rhopalocĂšres, Rouen, L. Deshays, 1874. [61] BNF, 4 NF 95, portraits de membres de la SociĂ©tĂ© entomologique de France. [62] Cet Elbeuvien a Ă©crit en 1866 un article intitulĂ© Insectes des laines », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, 1866, Rouen, Boissel, 1867, p. 289-291 . [63] Pierre Noury, Le catalogue complet des oiseaux de la Normandie », SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles, 1865, Rouen, Boissel, 1866. [64] Pierre-EugĂšne Lemetteil, Catalogue raisonnĂ© des oiseaux de la Seine-InfĂ©rieure », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Amis des sciences naturelles de Rouen, 1866, Rouen, Boissel, 1867. [65] Charles-Georges Chesnon, Essai sur l’Histoire naturelle de la Normandie, Bayeux, Groult, 1834. [66] Henri Gadeau de Kerville, Faune de la Normandie, I, MammifĂšres, BailliĂšre, 1888. [67] Charles Darcel, Coup d’Ɠil rĂ©trospectif sur les travaux de la SociĂ©tĂ© centrale d’agriculture du dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure depuis son Ă©tablissement en 1819, Rouen, A. PĂ©ron, 1849, p. 7. [68] Comme P. Allain, Observations sur la prĂ©sence des hannetons, leur reproduction et les circonstances pouvant favoriser ou empĂȘcher leur dĂ©veloppement », Extrait des travaux de la SociĂ©tĂ© centrale d’agriculture du dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure, t. XXV, annĂ©es 1868-1869, Rouen, Boissel, 1870. Voir Ă©galement les nombreux rapports sur les nuisibles ADSM, 28 J 31 , Ă©tudes adressĂ©es Ă  la SociĂ©tĂ© sur les campagnols et les hannetons, 1844-1889. [69] J. Philippe, Rapport sur le service des Ă©pizooties dans le dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure en 1889 », Extrait des travaux de la SociĂ©tĂ© centrale d’agriculture du dĂ©partement de la Seine-InfĂ©rieure, annĂ©e 1890, Rouen, Deshays, 1891 . [70] ADSM, 39 J 4, SociĂ©tĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de la Seine-InfĂ©rieure et de l’Eure », discours d’Albert Richart aux 80 ans de la SociĂ©tĂ©, 6 novembre 1932, p. 4. Voir Ă©galement Journal de Rouen, 8 novembre 1932, no 313, p. 2. [71] Idem. [72] Journal de Rouen, 8 novembre 1932, no 313, p. 2. [73] Les rĂ©sultats du rapport ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s au cours de la sĂ©ance de la sociĂ©tĂ© du 27 octobre 1872 Journal de Rouen, 31 octobre 1872, no 305, p. 2. [74] La crĂ©ation de ce service est abordĂ©e au cours de cette mĂȘme sĂ©ance. [75] Par exemple Concours. SociĂ©tĂ© vĂ©tĂ©rinaire de la Seine-InfĂ©rieure et de l’Eure », Recueil de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire, vol. 50, Asselin, 1873, p. 560. [76] Copie de l’arrĂȘtĂ© Bulletin de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux reconnue d’utilitĂ© publique, cercle rouennais, no 1 , 1er semestre 1888, Rouen, Lecerf, 1888, p. 7-12. Elle est reconnue d’utilitĂ© publique Ă  la suite de l’arrĂȘtĂ© municipal du 31 janvier 1885. [77] Georges Fleury, La belle histoire de la SPA de 1845 Ă  nos jours, Grasset, 2000. [78] La constitution du bureau et la liste des membres sont tirĂ©es des Bulletins du Cercle rouennais de protection des animaux, parution entre 1888 et 1908 BibliothĂšque municipale de Rouen, Nm 1025. [79] Ibidem, p. 7. [80] CinquiĂšme bulletin du cercle rouennais de protection des animaux, Rouen, Benderitter, 1896, p. 10. [81] BibliothĂšque municipale de Rouen dĂ©sormais BmR, AZ, fonds documentaire sur la SociĂ©tĂ© normande de protection des animaux, R. Hacqueville, La SociĂ©tĂ© normande de protection des animaux », LibertĂ©-Dimanche, 19 avril 1953. [82] Almanach de Rouen et des dĂ©partements de la Seine-InfĂ©rieure et de l’Eure, Rouen, PĂ©ron, 1913. [83] D’aprĂšs le dĂ©pouillement du Journal de Rouen. [84] ProcĂšs-verbaux des sĂ©ances du Conseil municipal, Rouen, Julien Lecerf, 1881 , sĂ©ance du 5 dĂ©cembre 1881 , p. 504. [85] Ibidem. [86] Ibidem, sĂ©ance du 16 juin 1882, p. 358. [87] BmR, 92 N, dossier Jean Delacour, Les oiseaux n’eurent jamais d’ami plus fervent que Jean Delacour... », LibertĂ© Dimanche, 17 novembre 1985. [88] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception Ă  l’AcadĂ©mie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen, 30 novembre 1934, p. 2. [89] Ibidem, p. 3. [90] BmR, 92 N, dossier Jean Delacour, Albert PĂ©cy, Foch lui avait dit Delacour, aprĂšs ma mort, je voudrais ĂȘtre un oiseau pour vivre dans vos cages »», Point de vue Images du monde, no 115, 17 aoĂ»t 1950, p. 14. [91] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception..., op. cit., p. 4. [92] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit., p. 14. [93] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception... [94] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit., p. 15. [95] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception... [96] BmR, 92 N, Les oiseaux n’eurent jamais... », op. cit. [97] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit, p. 15. [98] BmR, 92 N, discours de rĂ©ception..., op. cit., p. 4. [99] Il voit le jour en 1855 Ă  Avray prĂšs de Versailles et dĂ©cĂšde en 1933 Ă  Harefield en Angleterre. Informations biographiques Helena Gerrish, The life of H. Avray Tipping », Bulletin of the Welsh historic gardens trust, no 53, 2008-2009, p. 6-7. [100] Albert PĂ©cy, Foch... », op. cit., p. 15. NĂ©anmoins, celle-ci a entiĂšrement brĂ»lĂ© en 1939, alors qu’il est en expedition ». [101] Ibidem. [102] Jean Delacour et Alain Hennache, Les mĂ©moires d’un ornithologiste, ClĂšres, MusĂ©um national d’histoire naturelle, 2001 , p. 41 . [103] Ibidem. [104] Éric Baratay et Élisabeth Hardouin-Fugier, Zoos. Histoire des jardins zoologiques, op. cit., p. 149-156. [105] Voir Yvette Conry, L’Introduction du darwinisme en France au XIXe siĂšcle, J. Vrin, 1974 et BĂ©nĂ©dicte Percheron, Les sciences naturelles, op. cit. Cliquezsur le niveau requis dans la liste de cette page et nous n’ouvrirons ici que les rĂ©ponses correctes Ă  CodyCross Sports. 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Dimanche 16 dĂ©cembre 2018. Nous revoilĂ  donc Ă  Siem Reap pour la troisiĂšme fois. C’est dire si cette ville et les temples d’Angkor tout proches, nous ont sĂ©duit. Nous nous rĂ©veillons doucement ce matin aprĂšs avoir bien rĂ©cupĂ©rĂ© de la veille. Aujourd’hui, rien de prĂ©vu, on va simplement se balader et dĂ©couvrir Siam Reap Ă  pied. La sƓur et le pĂšre de Marie arrivent demain soir. Il fait trĂšs chaud, dĂ©jĂ  33° Ă  10h. AprĂšs un gros petit dĂ©jeuner, nous partons visiter le centre-ville, nous nous frayons un chemin entre les diffĂ©rentes Ă©choppes, pour le plus grand bonheur de Juliette, fana de bijoux en tous genres. Visiblement les enfants sont encore fatiguĂ©s et ne tiennent pas forcĂ©ment Ă  marcher trĂšs longtemps, nous dĂ©cidons donc d’aller nous poser dans un bar et d’avancer quelque peu l’heure de l’apĂ©ro. Mal nous a en pris, car dans ce bar trĂŽne une vespa historique sur laquelle les enfants n’ont cessĂ© de grimper et de hurler pour le plus grand bonheur de nos nerfs. AprĂšs une bonne sieste, nous allons profiter de la piscine de l’hĂŽtel pour nous rafraĂźchir. L’aprĂšs-midi passe vite, on ne fait pas grand-chose jusqu’à l’heure de l’apĂ©ro, encore ! Justement pour l’apĂ©ro, nous retrouvons Flo et Margaux avec qui nous descendrons quelques biĂšres. Puis direction Street Food, ce soir nous allons manger dans la rue dans une des trĂšs nombreuses petites Ă©choppes prĂ©sentes le long de la riviĂšre. Au menu, diffĂ©rentes brochettes, Fried Rice, noodle, que nous avons tous partager Ă  mĂȘme les petites chaises pour enfants si caractĂ©ristique des Street Food. Lundi 17 dĂ©cembre 2018. Ce matin nous retrouvons notre chauffeur Voutha, nous le connaissons depuis 2011 et avons Ă  nouveau fait appel de ses services en 2015. Nous avons beaucoup de chance d’avoir rencontrĂ© Voutha, car c’est une personne merveilleuse. Quand nous l’avons rencontrĂ© en 2011, il commencait Ă  ĂȘtre chauffeur de Tuk Tuk, Puis son affaire n’a cessĂ© de progresser, il est maintenant chauffeur Ă  temps complet sur la totalitĂ© du Cambodge avec de gros SUV ou mini bus. Il a bien voulu nous servir de guide et nous conduire partout oĂč nous avons voulu aller lors de ces cinq jours passĂ©s Ă  Siem-Reap. Vutha est gentil, Vutha est drĂŽle, Vutha est toujours serviable, plein de bonnes suggestions et connait tous les bons plans. Aujourd’hui nous allons beaucoup rouler. Nous avons dĂ©cidĂ© d’aller visiter le temple de Preah Vear, tout au nord du Cambodge, Ă  la frontiĂšre de la ThaĂŻlande. Il faut trois heures pour ralier Siam Reap au temple de Preah Vear. La route est longue, pas trĂšs bonne, mais les enfants sont plutĂŽt calmes et les longues discussions avec Vutha permettre de faire passer le temps assez rapidement. Sur les coups de midi nous arrivons enfin au pied de la montagne. Car ce temple se situe tout en haut d’un plateau offrant une vue dĂ©gagĂ©e sur la plaine nord cambodgienne. Un rapide repas englouti, nous devons nous faire accompagner en 4×4 par les militaires pour monter au sommet. Les militaires, je comprend, car cette zone est disputĂ©e entre le Cambodge et la ThaĂŻlande depuis des dĂ©cennies. Lors de nos prĂ©cĂ©dentes visites il Ă©tait interdit aux touristes d’y accĂ©der, car des combats il y avait encore lieu. Les 4×4, c’est dans la montĂ©e que nous avons compris leur utilitĂ©. La route qui mĂšne au sommet est en effet particuliĂšrement cahoteuse et surtout extrĂȘmement raide. Nous avons eu tout le mal du monde Ă  rester dans la benne du 4×4 sans en tomber. ArrivĂ©s au sommet, nous dĂ©couvrons le temple. Celui-ci s’étire tout en longueur sur quasiment 1 km, mais surtout tout en montĂ©e. Nous progressons donc lentement, en plein soleil, vers le temple principal, et surtout l’attraction principale , c’est-Ă -dire la vue sur la plaine. Le temple lui-mĂȘme n’a rien de particulier, de trĂšs nombreux temples sont bien plus beaux. Les abords du temple regorgent de petits bunkers, tĂ©moignant des affrontements encore rĂ©cents. À quelques centaines de mĂštres, nous distinguons Ă©galement les positions thaĂŻlandaises. ArrivĂ©s tout au bout du temple, et donc au bord de la falaise, la vue est magnifique. Nous pouvons admirer la plaine sur plusieurs dizaines de kilomĂštres. C’est assez impressionnant, car cette chaĂźne de montagnes qui vient de ThaĂŻlande, se casse brutalement Ă  la frontiĂšre avec le Cambodge et donc la pleine cambodgienne. La descente en 4×4 sera tout aussi compliquĂ©e, cette fois il faudra bien s’accrocher pour Ă©viter d’ĂȘtre Ă©jectĂ© vers l’avant. Nous reprenons maintenant la route jusqu’au temple de Ko Ker. Deux heures de route nous attendent maintenant. Les enfants font la sieste, nous, nous discutons toujours avec Vutha. Nous arrivons Ă  Ko Ker tout juste avant le coucher de soleil, ce qui Ă©tait le but de notre visite ici. Nous passons par un premier petit groupe de temples Ă  moitiĂ© dĂ©truits est entiĂšrement encerclĂ©s par la vĂ©gĂ©tation, c’est magnifique. Quelques kilomĂštres plus loin, nous arrivons au temple principal de Ko Ker, celui-ci a la forme d’une pyramide. Le coucher de soleil a lieu dans 10 minutes, nous sommes les derniers sur le site, il n’y a personne, c’est royal. Des escaliers en bois sont installĂ©s sur le cĂŽtĂ© de la pyramide pour vous pour arriver au sommet mais la montĂ©e est tout de mĂȘme Ă©puisante, surtout que la chaleur humide de la jungle se fait encore sentir. Au sommet, le soleil s’apprĂȘte Ă  se coucher. Nous surplombons la jungle. Nous restons lĂ  de longues minutes Ă  observer le soleil orange/rouge sang, finir de disparaĂźtre Ă  l’horizon dans une multitude de couleurs. Il faut maintenant rentrer Ă  Siem Reap, deux heures de route nous attendent encore. Maintenant les enfants sont un petit peu moins coopĂ©rant. La journĂ©e a Ă©tĂ© longue pour eux, ils ont la bougeotte. La nuit est tombĂ©e, et nous nous rendons encore une fois compte de la difficultĂ© Ă  rouler sur les routes cambodgiennes la nuit. Il n’y a pas d’éclairage, les routes sont Ă©troites, en mauvais Ă©tat. Mais surtout, les motos, mobylettes, et petits tracteurs roulent n’importe comment et sans lumiĂšre. À plusieurs reprises Vutha est arrivĂ© Ă  Ă©viter in extremis diffĂ©rents engins qui sont apparus dans ses phares au dernier moment. Nous arrivons finalement Ă  presque 20heures Ă  l’hĂŽtel, oĂč nous retrouvons HĂ©lĂšne et Jean-Pierre, arrivĂ©s 30 minutes plutĂŽt, depuis Hanoi. Les enfants sautent de joie de les revoir. Nous ressortons illico pour boire et manger. Nous nous installons une fois de plus dans Pub Street pour profiter des biĂšres Ă  0,50 € et des cocktails Ă  2,50 $. En demandant des nouvelles Ă  Flo et Margaux, je me rends compte que nous sommes attablĂ©s Ă  5 m d’eux. C’est leur derniĂšre soirĂ©e Ă  Siem-Reap, ils partent demain pour Battambang, qui sera Ă©galement notre prochaine Ă©tape. Mardi 18 dĂ©cembre 2018. Aujourd’hui nous allons faire dĂ©couvrir les temples d’Angkor Ă  Jean Pierre et HĂ©lĂšne. Nous avons commencĂ© par visiter la grande citĂ©e d’Angkor Thom. AprĂšs un rapide passage pour admirer la porte d’entrĂ©e de la citĂ©e au sud, nous attaquons avec un gros morceau, le temple du Bayon. Ce temple est connu Ă  cause des centaines de visages identiques, visages du roi qui l’a bĂąti, Jayavarman VII C’est lĂ  que nous nous apercevons que nous sommes effectivement en saison haute, le temple est plein Ă  craquer, surtout de groupes de touristes chinois. Ceci font la queue pour tous se prendre en photo dans les mĂȘmes positions. Nous nous frayons difficilement des passages entre eux pour tenter de visiter ce temple tout de mĂȘme. Nous continuons notre ballade dans le reste de la citĂ©e en passant par les temples Pinakeas, du Baphun et son bouddha couchĂ©, pour finir sur la terrasse des Ă©lĂ©phants et la terrasse du roi lĂ©preux face Ă  la grande esplanade centrale. Il est dĂ©jĂ  13 heures quand nous allons rapidement manger. Nous repartons ensuite pour la visite d’un trĂšs gros morceau le temple d’Angkor Vat, ce temple est le plus grand des temples d’Angkor. Thom est fatiguĂ©, c’est l’heure de la sieste. Je dĂ©cide de rester avec lui dans la voiture pour l’endormir pendant que les autres partent visiter le temple. Thomas Ă©tait trĂšs fatiguĂ© il ne lui faudra que 5 minutes pour s’endormir confortablement couchĂ© dans la voiture climatisĂ©e. Vutha me propose donc de veiller sur lui pendant que je rejoins les autres. Je m’empresse donc de partir Ă  l’assaut du temple, je pense que mon timing Ă©tait assez bon car je suis passĂ© entre plusieurs groupes de touristes. J’arrive donc sur diffĂ©rents points intĂ©ressants du temple quasiment seul, ce qui me permet de faire de belles photos sans avoir 100 touristes dessus. Je ne retrouve pas tout de suite les autres, j’en profite donc pour me diriger vers la tour centrale. Pour monter sur cette tour, il faut faire la queue, et souvent longtemps. Mais j’ai de la chance il y a 15 personnes devant moi et j’arrive Ă  monter en moins de cinq minutes. Du haut de la tour centrale on peut apercevoir tout le temple et les alentours. En redescendant, je tombe par hasard sur Jean Pierre, HĂ©lĂšne, Marie et Juliette. Cette derniĂšre Ă©tant fatiguĂ©e, je dĂ©cide de rentrer avec elle et de la ramener Ă  la voiture. Mais sur le retour nous passons par des lieux connus oĂč nous avions pris de trĂšs belles photos avec Juliette lors de notre premiĂšre expĂ©dition Ă  Angkor en 2015. Je recherche les endroits exacts oĂč ont Ă©tĂ© prise les photos pour tenter de les reproduire plus de quatre ans aprĂšs. Encore une fois, timing parfait, car lorsque nous rejoignons la voiture, Thomas vient tout juste de se rĂ©veiller et joue au timide avec Vutha. Le reste du groupe ne tardera pas Ă  nous rejoindre, et nous retournons Ă  l’hĂŽtel aprĂšs cette journĂ©e de visite bien chargĂ©e. Tout le monde a besoin d’une trĂšs bonne douche pour se rafraĂźchir. Puis la routine habituelle, apĂ©ro, et cette fois nous allons emmener HĂ©lĂšne et Jean Pierre manger dans la rue. Encore une fois un repas dĂ©licieux sur le pouce Ă  mĂȘme les bancs. Mercredi 19 dĂ©cembre 2018. Ce matin rĂ©veil Ă  4h. Nous partons pour observer le lever de soleil sur le temple d’Angkor Vat. Nous quittons l’hĂŽtel Ă  4h45, les enfants sont dans les choux, mais les adultes sont vaillant. C’est Ă  la lumiĂšre des frontales que nous pĂ©nĂ©trons sur le site du temple, il y a dĂ©jĂ  beaucoup de monde, mais nous parvenons tout de mĂȘme Ă  nous trouver une place en deuxiĂšme ligne pour observer ce phĂ©nomĂšne qui attire tant de monde. Le ciel est nuageux, cela se ne s’annonce pas trĂšs bien. Et puis surtout, c’est la troisiĂšme fois que nous venons ici, et on a toujours pas compris, pas la peine de venir trop tĂŽt, les plus belles couleurs n’apparaissant qu’aprĂšs 6h30. Et encore une fois ça n’a pas manquĂ©, la foule est dense, c’est le concours de selfies, on se pousse pour garder sa place mais pour des photos pas trĂšs rĂ©ussies. Quand les touristes commencent enfin Ă  partir, nous patientons encore, et c’est lĂ , justement que le ciel se dĂ©chire et que le soleil nous offre de magnifiques couleurs pour illuminer le temple et produire ce magnifique reflet dans les bassins qui le bordent. Les enfants n’étaient pas trĂšs content de passer plus de deux heures assis Ă  ne rien faire. Nous allons prendre un petit dĂ©jeuner dans les restaurants proches pour les requinquer. Nous partons alors pour visiter le temple du Ta Prohm. HĂ©las, c’est le drame. Plus que jamais, nous allons maintenant sentir l’influence de la trĂšs haute saison Ă  Angkor, Le temple de Ta Prohm a Ă©tĂ© rendu cĂ©lĂšbre par le film Tomb Raider et est une attraction touristiques des plus courues. Mais lĂ , c’est atroce. Nous arrivons dans le temple en mĂȘme temps qu’un groupe de chinoises, une bonne centaine, toutes habillĂ©es en rouge. Celles-ci vont alors prendre d’assaut le temple, crĂ©ant des bouchons dans les allĂ©es et les passages, pour se photographier les une les autres et la maniĂšre de top-models. Tout ça dans une cacophonie monstrueuse. Le temple de Ta Prohm est magnifique, celui-ci est Ă  moitiĂ© dĂ©truit et laisser en l’état de sa dĂ©couverte. les arbres et les racines encerclent les pierres et dĂ©truisent les Ă©difices. MĂȘme si de nombreuses restauration sont en cours, c’est un des temples les plus authentique. Lors de notre premiĂšre visite en 2011, j’ai pu prendre une photo de Marie Ă  un endroit bien spĂ©cial, en 2015 j’ai pu refaire cette photo avec Juliette en plus. Aujourd’hui je vais donc essayer de faire encore la mĂȘme photo mais avec Thomas en plus. Malheureusement l’endroit de la photo n’est plus accessible, Il y a maintenant une estrade installĂ©e devant les barriĂšres, justement pour se prendre en photo, mais il n’est plus possible de pĂ©nĂ©trer Ă  l’intĂ©rieur du bĂątiment. C’était dĂ©jĂ  le cas en 2015, mais comme nous Ă©tions seuls dans le temple Marie avait pu se faufiler Ă  l’intĂ©rieur en toute discrĂ©tion. Aujourd’hui ce n’est pas imaginable, nous sommes entourĂ©s d’une cinquantaine de personnes. Tant pis, la photo est faite mais le cadrage sera lĂ©gĂšrement diffĂ©rent. La visite terminĂ©e, nous nous dirigeons vers un restaurant. Les enfants sont fatiguĂ©s et n’ont pas vraiment faim, heureusement il y a un grand nombre de hamacs Ă  disposition des clients et les enfants passeront une bonne heure Ă  jouer dedans en compagnie de Vutha, encore merci Ă  lui. Nous nous arrĂȘtons ensuite pour visiter un petit temple dont j’ai oubliĂ© le nom, puis un second. Celui-ci est situĂ© au milieu d’un bassin accessible par une passerelle en bois, l’endroit est magnifique avec le soleil qui se reflĂšte dans l’eau et un nombre impressionnant de troncs d’arbre morts Ă©mergeant de l’eau. Pour finir l’aprĂšs-midi nous arrivons au Preah Kahn, un autre grand temple en partie dĂ©truit, Ă©galement avec de nombreux arbres impressionnants. Nous sommes tous fatiguĂ©s et dĂ©goulinant de transpiration, la visite sera donc rapide. Mais Juliette et moi en profiterons pour prendre des chemins de traverse, pour escalader quelques pierres pour son plus grand bonheur. Jeudi 20 dĂ©cembre 2018. Au programme de cette derniĂšre journĂ©e Ă  Siem Reap, la visite de deux temples, le Bantey Srei, oĂč le temple des femmes et le Beng Melea. AprĂšs une heure de route, nous arrivons sous la fournaise du Bantey Srei. Ce Temple finement sculptĂ© est trĂšs diffĂ©rent des autres. D’une part, il est excentrĂ© du site principal d’Angkor, ensuite il est d’une taille trĂšs modeste, et surtout les sculptures qui ornent c’est murs sont extrĂȘmement fines et particuliĂšrement bien conservĂ©es. Ce temple est en plein soleil, la visite sera donc rapide car il fait extrĂȘmement chaud. Nous reprenons la voiture pour une nouvelle heure de route jusqu’au Beng Melea. Ce temple figure parmi mes favoris, celui-ci a servi de dĂ©cors au film de Jean-Jacques Anaud, Deux frĂšres. Construit sur le modĂšle d’Angkor Vat, le Beng Melea est tout aussi vaste que celui-ci. Ce temple a entiĂšrement Ă©tĂ© laissĂ© Ă  l’abandon dans la jungle, le dĂ©boisement a Ă©tĂ© minimal, il est quasiment entiĂšrement effondrĂ©. Seuls quelques passerelles, qui ont servi Ă  dĂ©placer les camĂ©ras lors du tournage du film, ont Ă©tĂ© rajoutĂ©s. Mais, alors que lors de nos prĂ©cĂ©dentes visites, nous pouvions nous faufiler un petit peu partout dans le temple, la visite devait se faire en escaladant des pierres, et on se frayant le chemin sous les voĂ»tes Ă  moitiĂ© effondrĂ©es. Mais quelle ne fut pas ma surprise en arrivant, car dorĂ©navant, la visite se limite aux passerelles. Il n’est plus possible de descendre dans la cour du temple. Nous sommes obligĂ©s de suivre le chemin tout tracĂ©, il n’y a plus de place pour l’aventure. Juliette, qui se faisait une joie de jouer Ă  l’aventuriĂšre dans ce temple, est déçue, tout comme moi. Le temple n’en reste pas moins fascinant, entre ses murs effondrĂ©s, la jungle environnante, et les bruits des animaux, il y a dĂ©jĂ  de quoi faire. Mais ce n’est plus pareil. Vutha nous apprendra que ces 2 derniĂšres annĂ©es, de nombreux touristes ont eu des accidents dans ce temple, et une partie du chemin historique s’est Ă©galement effondrĂ©. Sur le retour, nous croisons les petits stands de Kror Lan sur le bord de la route. Il s’agit de morceau de bambou dans lequel est cuit du riz gluant, haricots noirs et du lait de coco. Cette friandise est dĂ©licieuse. Mais Ă©trangement on n’en trouve que sur cette portion de route. La journĂ©e n’est pas finie, et pourtant dĂ©jĂ  bien remplie. Nous avons dĂ©cidĂ© d’aller observer le coucher de soleil sur le lac TonlĂ© Sap. Nous roulons jusqu’à l’embarcadĂšre, sortons dans un vieux bateau et c’est parti. Pendant 10 minutes nous empruntons le chenal jusqu’au lac, et passons par un village flottant. Quand tout d’un coup, le moteur cale, le capitaine ne dirige plus rien et vient s’encastrer dans une des maisons flottantes. Il y a visiblement un problĂšme. Le capitaine se dĂ©mĂšne pour amarrer son bateau et tenter de comprendre ce qui se passe. Il faut dire que le bateau est particuliĂšrement rudimentaire. Au volant, oui au volant et pas au gouvernail, sont accrochĂ©s de cordes, qui vont tirer Ă  droite ou Ă  gauche pour diriger l’hĂ©lice. C’est visiblement Ă  ce niveau lĂ  qui est un souci. Les habitants du coin remarquent notre prĂ©sence et viennent donner un coup de main Ă  notre capitaine. Il sera alors trĂšs drĂŽle de les observer tenter de rĂ©parer le bateau, Ă  grands coups de masse sur l’hĂ©lice, et en tentant de souder une piĂšce qui visiblement ne posait pas problĂšme. Je n’ai pas compris cette partie de la rĂ©paration. Nous repartons tant bien que mal, mais seulement pour cinq minutes. Notre capitaine nous largue sur un resto flottant en tentant de nous faire comprendre que le bateau est cassĂ©, et qu’il nous en envoie un autre nous chercher. Nous en profitons pour boire un coup et attendre son retour. Mais le coucher du soleil approche et le propriĂ©taire du resto nous fait monter dans le bateau d’une famille indienne qui veut bien nous accueillir. Nous partons rapidement, car le coucher de soleil est proche. Effectivement une fois sortis des mĂ©andre nous arrivons sur les vastes Ă©tendues d’eau du TonlĂ© Sap. Le soleil est quasiment Ă  l’horizon. Nous avons la chance de l’observer cinq minutes s’enfoncer dans les eaux du lac. Le TonlĂ© Sap est le 2e plus grand lac d’Asie, et celui ci a la particularitĂ© de se remplir et de se vider en fonction. De la mousson. Sa superficie peut ĂȘtre multipliĂ©e par 5 lors de la saison des pluies. Nous faisons maintenant demi-tour et c’est parti pour une heure de navigation vers notre point de dĂ©part. La nuit est tombĂ©e, des dizaines de bateaux se suivent Ă  la que leu leu jusqu’à l’embarcadĂšre. On ne voit pas grand-chose mais on sent les gas d’échappements de tous les bateaux qui nous prĂ©cĂšdent, l’air est irrespirable, les moustiques commencent Ă  nous attaquer. Quand soudain un bateau qui nous double hurle Ă  notre nouveau capitaine, nous nous retournons, et effectivement, une Ă©paisse fumĂ©e se dĂ©gage du moteur. Il coupe le moteur immĂ©diatement, se prĂ©cipite Ă  l’arriĂšre, et cela ne manque pas, le bateau s’échoue sur la rive. Cette fois la cause de la panne est visible, la durite de refroidissement du moteur s’est arrachĂ©e. Notre nouvel ami indien et moi-mĂȘme Ă©clairons le capitaine pendant sa rĂ©paration. Nous pouvons repartir, dans le noir sur la rive, j’aperçois Vutha qui nous attend. J’essaye de lui faire des signaux lumineux avec mon tĂ©lĂ©phone et de l’appeler, mais les bruits du bateau sont trop forts il ne nous entendra pas. Nous dĂ©barquons finalement 500 m plus loin, dans le noir. Je marche rapidement dans sa direction en tentant de le contacter avec mon tĂ©lĂ©phone, nous arrivons finalement nous retrouver et rĂ©cupĂ©rer le reste de la famille. Il nous faudra encore plus d’une heure et demie pour rejoindre l’hĂŽtel et enfin se reposer.. Ce sera donc notre derniĂšre soirĂ©e ici, pour notre troisiĂšme visite. On pourrait croire qu’une certaine lassitude s’est installĂ©e Ă  visiter tellement de fois cet endroit, mais au contraire, je les trouve toujours aussi magnifiques et je me suis pas ennuyĂ© une seule seconde. À coup sĂ»r, j’essaierai de revenir un jour pour les voir une quatriĂšme fois, mais pas tout de suite. Et surtout je me demande comment va bien pouvoir Ă©voluer la visite de ces temples avec l’influence croissante des touristes qui, de plus en plus, les rendent suffocants. Je suis aussi extrĂȘmement content d’avoir ramenĂ© Juliette ici aprĂšs sa visite de 2015, elle Ă©tait encore un petit peu petite, mĂȘme elle se souvient de beaucoup de choses. Mais cette fois elle a vraiment pris conscience de la taille de ses temples et de leur beautĂ©.

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L'histoire L'empire de RomeDe -509 avant JĂ©sus-Christ Ă  -27, la RĂ©publique romaine se constitue peu Ă  peu un immense empire. Ses conquĂȘtes sont rendues possibles par un instrument militaire remarquable la effectifs complets, une lĂ©gion romaine compte six mille hommes, rĂ©partis en cohortes, manipules et centuries. Elle comprend des fantassins et, Ă  l'origine, des cavaliers. La discipline y est stricte et lĂ©gionnaires sont des citoyens romains appelĂ©s, chaque annĂ©e, en fonction des besoins de la guerre, pour dĂ©fendre leur patrie. Leur service est souvent long il peut durer jusqu'Ă  seize 100 avant Rome domine, hors d'Italie, de vastes rĂ©gions tout autour de la MĂ©diterranĂ©e la Sicile, la Sardaigne, la Corse, le sud de la Gaule, l'Espagne, la GrĂšce et, en partie, l'Afrique du nord et l'Asie mineure. Les territoires soumis sont divisĂ©s en provinces dirigĂ©es par l'administration romaine. Les Romains y fondent des citĂ©s, appelĂ©es colonies, oĂč s'installent des richesses tirĂ©es des conquĂȘtes affluent en Italie, Ă  tel point que le principal impĂŽt payĂ© par les citoyens romains peut ĂȘtre supprimĂ©. D'immenses fortunes se constituent, les esclaves, souvent des prisonniers de guerre, sont de plus en plus nombreux et le goĂ»t du luxe se dĂ©veloppe. Les riches Romains sont fascinĂ©s par la civilisation grecque et son raffinement la littĂ©rature, l'architecture, les Ɠuvres d'art, la religion, la pensĂ©e
Rome est toute puissante. Les Romains peuvent lĂ©gitimement parler de la MĂ©diterranĂ©e en disant notre mer » mare nostrum. Mais il reste encore, pour des gĂ©nĂ©raux ambitieux, des royaumes Ă  soumettre et des terres Ă  conquĂ©rir
Cette carte montre l'extension de l'empire de Rome en orange, l'empire en 59 avant ; en jaune, l'empire en 44 avant Naissance et Ă©ducation de CĂ©sarCaius Julius Caesar naĂźt en 100 avant Caius est son prĂ©nom, Julius son nom de famille. Comme il est d'usage dans les familles nobles, l'enfant est dotĂ© d'un surnom on l'appelle Caesar », qui signifie Ă©lĂ©phant, en l'honneur de son ancĂȘtre qui terrassa l'une de ces naĂźt dans une famille patricienne, c'est-Ă -dire une famille noble, parmi les plus anciennes de Rome. Les parents de CĂ©sar affirment d'ailleurs descendre de Iule, dont le pĂšre, ÉnĂ©e, est considĂ©rĂ© comme le fondateur de la nation romaine tandis que la mĂšre d'ÉnĂ©e ne serait autre que VĂ©nus, la dĂ©esse romaine de l'amour et de la pĂšre de Jules CĂ©sar est un homme politique. SĂ©nateur et magistrat, il participe au gouvernement de la RĂ©publique. Sa mĂšre, AurĂ©lia, veille sur l'Ă©ducation de son fils, au moins jusqu'Ă  l'Ăąge de sept jeune CĂ©sar bĂ©nĂ©ficie de cours particuliers qui ont lieu dans sa propre maison. Un litterator » lui apprend Ă  lire, Ă©crire et compter. À partir de douze ans, un grammaticus » lui enseigne la littĂ©rature en latin, langue des Romains, mais Ă©galement en grec, langue que tous les Romains cultivĂ©s partir de seize ans, les Ă©tudes du jeune CĂ©sar sont orientĂ©es afin qu'il puisse suivre la voie de son pĂšre dans la carriĂšre politique. Il lui faut apprendre Ă  parler en public et en particulier Ă  convaincre les gens sur le forum il Ă©tudie donc attentivement la rhĂ©torique art de maĂźtriser la parole.À cĂŽtĂ© de cet enseignement intellectuel poussĂ©, il reçoit Ă©galement une formation militaire il s'initie aux techniques de combat mais aussi Ă  la tactique et Ă  la stratĂ©gie. Il sera un parfait athlĂšte, pratiquant aussi bien l'Ă©quitation que l'athlĂ©tisme ou la Conseil qui joue le principal rĂŽle politique Ă  Rome il administre les finances, il dirige la diplomatie, il a une grande Citoyen Ă©lu pour exercer une fonction du latin res publica » État dans lequel les citoyens choisissent ceux qui les gouvernent. Une jeunesse semĂ©e d'obstaclesÀ la mort de son pĂšre, en 86, Jules CĂ©sar est ĂągĂ© de quatorze ans. Il doit faire face, avec sa famille, aux troubles politiques qui secouent la que les nouveaux territoires conquis hors d'Italie restent instables, les inĂ©galitĂ©s entre les riches et les pauvres augmentent dans le pays. Deux tendances s'opposent le parti populaire qui prĂ©conise une distribution de terres aux pauvres et le parti aristocratique qui protĂšge les privilĂšges des citoyens que Jules CĂ©sar et sa famille sont liĂ©s Ă  Marius, chef du parti populaire, celui-ci meurt en 86, laissant Sylla, Ă  la tĂȘte du parti aristocratique, maĂźtre absolu de Rome de 82 Ă  CĂ©sar connaĂźt alors de graves problĂšmes financiers et il quitte Rome pour faire son service militaire en Asie mineure et dans les Ăźles grecques. ÂgĂ© d'une vingtaine d'annĂ©es, il en profite pour suivre Ă  l'Ă©tranger les cours de professeurs ne revient Ă  Rome qu'en 78, Ă  la mort de Sylla. La vie politique Ă  RomeLe cursus honorum » est l'ensemble des fonctions que les magistrats Ă©lus pour un an par les hommes citoyens romains exercent successivement au sein du gouvernement de la RĂ©publique. Les questeurs s'occupent des finances et du trĂ©sor de tribuns sont les magistrats de la plĂšbe la population libre la moins riche et la moins considĂ©rĂ©e dont ils dĂ©fendent les droits et les intĂ©rĂȘts. Un patricien ne peut exercer cette magistrature puisqu'il n'appartient pas Ă  la Ă©diles entretiennent les rues, les bĂątiments publics et surveillent les marchĂ©s. Les prĂ©teurs rendent la sommet de la hiĂ©rarchie, on trouve les deux consuls, Ă©lus parmi les sĂ©nateurs candidats. Ils sont en quelque sorte, pendant un an, les prĂ©sidents de la RĂ©publique romaine. Ils commandent aussi les faut suivre le cursus honorum » dans l'ordre avant de pouvoir accĂ©der au consulat. Les anciens magistrats sont membres du SĂ©nat, Ă  vie. Une brillante carriĂšre politiqueJules CĂ©sar entreprend une carriĂšre politique, dans le parti populaire Ă  l'approche de sa trentiĂšme annĂ©e, il entame le cursus honorum » qui va lui permettre d'exercer d'importantes fonctions publiques et d'entrer au 69, Ă©lu questeur, il se rapproche de PompĂ©e qui domine la vie politique Ă  Rome depuis la mort de Sylla et qui a Ă©tĂ© consul l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Quelques temps plus tard, il devient mĂȘme son 65, il est Ă©dile et devient populaire en organisant, Ă  ses frais, des combats de gladiateurs, trĂšs apprĂ©ciĂ©s par les Romains. Élu grand pontife en 63, Jules CĂ©sar devient le chef des prĂȘtres de la religion romaine et exerce ainsi une forte influence morale sur le peuple romain. En 62, il est prĂ©teur puis, en 61, il devient gouverneur en campagnes Ă©lectorales de Jules CĂ©sar, trĂšs coĂ»teuses, sont financĂ©es par le richissime Crassus, ancien fidĂšle de Sylla, celui qui rĂ©prima en 72-71 la rĂ©volte d'esclaves dirigĂ©e par Spartacus. Soutenir CĂ©sar est, pour Crassus, un moyen d'Ă©quilibrer l'influence de PompĂ©e avec qui il partage le les trois hommes s'entendent et s'entraident. CĂ©sar apporte le soutien du parti populaire et son prestige religieux, PompĂ©e la gloire militaire et Crassus l'argent. Pour consolider l'alliance, PompĂ©e Ă©pouse Julia, la fille de CĂ©sar. Enfin, grĂące Ă  ce triumvirat », en 59, CĂ©sar est Ă©lu consul Ă  quarante et un ans, il atteint la fonction politique la plus de la RĂ©publique romaine pendant un an, CĂ©sar fait distribuer des terres en Italie aux anciens soldats de PompĂ©e et aux citoyens pauvres. Pour faire plaisir Ă  ses Ă©lecteurs et se faire des amis parmi les sĂ©nateurs, il n'hĂ©site pas Ă  dĂ©penser beaucoup. À la conquĂȘte des GaulesDevenu consul, CĂ©sar cherche Ă  obtenir un commandement militaire qui lui permettrait d'obtenir la gloire et l'indĂ©pendance financiĂšre. Une conquĂȘte enrichit le conquĂ©rant grĂące au butin et aux prisonniers vendus comme esclaves. Jules CĂ©sar choisit d'achever la conquĂȘte des Romains sont dĂ©jĂ  installĂ©s dans le sud du pays, en Provence et autour de la ville de Narbonne. Ils connaissent le point faible des Gaulois malgrĂ© une culture commune, ces derniers sont divisĂ©s en une soixantaine de peuples indĂ©pendants. Tous veulent prĂ©server leur libertĂ©, mais quelques-uns essaient de dominer leurs voisins tandis que d'autres s'allient aux Romains. En 58, CĂ©sar est nommĂ© gouverneur de l'Italie du nord et de la Gaule transalpine » le sud de la France, qu'il est chargĂ© de protĂ©ger et de dĂ©fendre, avec plusieurs lĂ©gions sous ses ordres. Il commande Ă  50 000 fantassins, lĂ©gionnaires bien entraĂźnĂ©s et bien Ă©quipĂ©s. TrĂšs vite, CĂ©sar occupe toute la Gaule jusque-lĂ  indĂ©pendante. Il reste Ă  transformer cette occupation en soumission durable des peuples gaulois. Il y faut, au total, six annĂ©es de guerre durant lesquelles rĂ©voltes et expĂ©ditions punitives se et Crassus sont alors toujours les alliĂ©s de CĂ©sar. En 55, ils deviennent de nouveau consuls et prolongent ses fonctions pour cinq ans. Mais Crassus meurt en 53 CĂ©sar et PompĂ©e restent face Ă  face. Pour l'instant, toutefois, la Gaule suffit Ă  occuper CĂ©sar. VercingĂ©torixEn janvier 52, Ă©clate en Gaule une rĂ©bellion. Les peuples gaulois paraissent cette fois dĂ©cidĂ©s Ă  oublier leurs divisions pour chasser les plupart d'entre eux reconnaissent un commandant unique, VercingĂ©torix, chef des Arvernes, qui rĂ©ussit Ă  leur imposer une nouvelle façon de se battre. Dans les grandes batailles de fantassins, les lĂ©gions, organisĂ©es et disciplinĂ©es, l'emportent toujours. VercingĂ©torix choisit donc de harceler les Romains avec des groupes de cavaliers qui surgissent et disparaissent rapidement et de dĂ©vaster les rĂ©gions qui fournissent aux troupes romaines leur qui a dĂ©cidĂ© d'attaquer VercingĂ©torix sur ses propres terres, dans sa forteresse de Gergovie, Ă©choue. L'armĂ©e romaine doit reculer et quitter la rĂ©gion. VercingĂ©torix part Ă  la poursuite des lĂ©gions il commet alors une erreur. Se souvenant de sa victoire de Gergovie, VercingĂ©torix s'installe dans la forteresse d'AlĂ©sia, en pensant que les Romains Ă©choueront de nouveau dans leur assaut. Mais cette fois, l'armĂ©e de CĂ©sar a entourĂ© toute la ville de fossĂ©s profonds, de piĂšges, de haies infranchissables et de hautes et solides fortifications en bois sur une longueur de quinze kilomĂštres il n'y a plus aucune gauloise venue au secours de VercingĂ©torix est mise en Ă©chec. AprĂšs plusieurs semaines, VercingĂ©torix doit se rendre Ă  CĂ©sar il est envoyĂ© Ă  Rome, en attendant le retour de son beaucoup d'habiletĂ©, CĂ©sar se montre indulgent avec les vaincus car il lui faut maintenant prĂ©parer la paix. VercingĂ©torix, quant Ă  lui, est traitĂ© conformĂ©ment aux usages romains il figure, enchaĂźnĂ©, dans le triomphe du gĂ©nĂ©ral vainqueur Ă  Rome, en 46, puis est exĂ©cutĂ©. Vers la guerre civileÂgĂ© de cinquante ans en 50, CĂ©sar jouit de la gloire militaire, de la richesse et de la puissance. Il dispose d'une armĂ©e dont la plupart des soldats lui sont personnellement fidĂšles. Depuis la mort de Crassus en 53, la rivalitĂ© entre CĂ©sar et PompĂ©e menace de se transformer en conflit ouvert. De nombreux sĂ©nateurs craignent que CĂ©sar s'empare du pouvoir Ă  Rome pour lui seul et fasse disparaĂźtre la RĂ©publique. N'a-t-il pas dĂ©clarĂ© en 61, alors qu'il traversait un modeste village des Alpes, qu'il prĂ©fĂ©rerait y ĂȘtre le premier plutĂŽt que le second Ă  Rome ? EffrayĂ© par la gloire militaire et la puissance de CĂ©sar, le SĂ©nat choisit de s'appuyer sur commandement de CĂ©sar en Gaule arrive Ă  Ă©chĂ©ance en 50. Le SĂ©nat veut le rappeler Ă  Rome et, pour l'affaiblir, lui faire rendre ses pouvoirs militaires avant qu'il puisse ĂȘtre de nouveau Ă©lu consul. Mais CĂ©sar veut ĂȘtre Ă©lu consul au moment mĂȘme oĂč il rendra son commandement en Gaule. Il sait que, faute d'un accord, il n'a plus qu'Ă  abandonner ses pouvoirs ou Ă  faire la SĂ©nat, avec le soutien de PompĂ©e, ordonne Ă  CĂ©sar de licencier ses troupes. Le 12 janvier 49, CĂ©sar et son armĂ©e franchissent le Rubicon, petit fleuve qui sert de frontiĂšre entre la Gaule cisalpine et l'Italie, alors qu'il est interdit de pĂ©nĂ©trer en armes sur le territoire italien. La guerre civile commence. PompĂ©e est chargĂ© par le SĂ©nat de dĂ©fendre la RĂ©publique. Mais CĂ©sar s'empare de l'Italie en trois mois et PompĂ©e se rĂ©fugie avec ses soldats en GrĂšce. CĂ©sar triomphe de tous ses ennemisMaĂźtre de Rome et de l'Italie, CĂ©sar se fait nommer dictateur et commence Ă  transformer la RĂ©publique romaine. Il fait voter en particulier une loi qui accorde la citoyennetĂ© romaine Ă  tous les hommes libres de Gaule cisalpine il crĂ©e ainsi une Italie romaine de la Sicile aux Alpes. La Cisalpine devient une source de recrutement pour ses guerre civile dure cinq ans de 49 Ă  45. Jules CĂ©sar traverse alors la mer Adriatique pour atteindre la GrĂšce et affronter PompĂ©e lui-mĂȘme, qui recule Ă  son arrivĂ©e. La bataille dĂ©cisive a finalement lieu Ă  Pharsale, en Thessalie, le 9 aoĂ»t 48. L'armĂ©e de PompĂ©e, forte de 40 000 hommes, est massacrĂ©e ou faite prisonniĂšre. Seuls les chefs parviennent Ă  s'Ă©chapper. CĂ©sar les poursuit en Égypte, mais dĂšs qu'il dĂ©barque, on lui prĂ©sente la tĂȘte de son ennemi, exĂ©cutĂ© par passe plusieurs mois en Égypte et soutient une jeune princesse ambitieuse, ClĂ©opĂątre, qui rĂ©ussit ainsi Ă  devenir reine d'Égypte Ă  la place de son frĂšre. On raconte que le charme de ClĂ©opĂątre l'a sĂ©duit ; en 47 elle donne naissance Ă  un fils, CĂ©sarion, et affirme que CĂ©sar en est le pĂšre. La beautĂ© de ClĂ©opĂątre Ă©tait cĂ©lĂšbre, mais la richesse de l'Égypte aussi. Avec CĂ©sar, le pays perd son indĂ©pendance et devient un royaume protĂ©gĂ© par dĂ» combattre un alliĂ© des PompĂ©iens, le roi du Pont en Asie Mineure, il l'emporte aprĂšs quelques heures d'un combat Ă©clair, et envoie Ă  Rome ce message trĂšs court, mais plein d'orgueil Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu » Veni, vidi, vici » .En 46 et en 45, il bat les fils de PompĂ©e et les ultimes dĂ©fenseurs de la RĂ©publique, en Afrique du Nord, puis, dĂ©finitivement cette fois, en retour dans la capitale, il cĂ©lĂšbre ses triomphes. Portrait du vainqueurCĂ©sar peut considĂ©rer qu'il est dĂ©sormais le maĂźtre absolu de Rome. À cinquante-cinq ans, il aime porter sur la tĂȘte une couronne de laurier, symbole de ses victoires, parce qu'il est un peu chauve. Soigneux de sa personne et mĂȘme coquet, il aime le luxe. Il est parfois frappĂ© de crises d'Ă©pilepsie, mais supporte sans peine la fatigue et l'action ne lui fait pas adversaires lui reprochent surtout sa cupiditĂ© et son ambition sans limites. Il est sĂ»r de son destin et croit Ă  une protection extraordinaire qui l'aide dans tout ce qu'il fait et rĂ©ussit. Grand travailleur, il s'entoure aussi avec soin d'adjoints compĂ©tents et efficaces. Il sait prĂ©parer des textes de lois, mettre au point des rĂ©formes, gouverner un qualitĂ©s lui sont utiles car il finit par tenir entre ses mains presque tous les pouvoirs de la RĂ©publique. Il devient consul plusieurs fois de suite, puis pour dix ans au lieu d'une seule annĂ©e normalement, il est dictateur Ă  plusieurs reprises, puis pour toute la vie au lieu de six mois seulement. Il est consul et dictateur Ă  la fois, ce qui, en principe, est peut empĂȘcher le vote des lois qui ne lui plaisent pas, sĂ©lectionner les candidats qui se prĂ©sentent aux Ă©lections, nommer de nouveaux sĂ©nateurs et des consuls qu'il choisit lui-mĂȘme, dĂ©clarer la guerre ou faire la paix. Il a sous ses ordres toutes les lĂ©gions, il dirige les finances. Devenu l'homme le plus riche du monde romain, il contrĂŽle absolument plus, CĂ©sar est populaire et prend soin de le rester. Il offre toujours au peuple des combats de gladiateurs. Il a aussi l'habiletĂ© de ne pas inquiĂ©ter les anciens alliĂ©s de PompĂ©e. CĂ©sar transforme RomeCĂ©sar utilise son pouvoir pour rĂ©aliser des rĂ©formes. La plus durable est la rĂ©forme du calendrier. L'ancien s'Ă©tait dĂ©calĂ© et avait fini par ne plus correspondre aux saisons. AprĂšs avoir demandĂ© leur avis aux astronomes, il crĂ©e les annĂ©es bissextiles, et ce nouveau systĂšme, que l'on appelle julien » en souvenir de CĂ©sar, existe toujours, lĂ©gĂšrement Gaule, en Espagne, en GrĂšce et en Afrique du Nord, il fonde de nouvelles villes. Il permet Ă  un grand nombre d'habitants des provinces de devenir citoyens romains, par naturalisation. Il se prĂ©occupe des citoyens endettĂ©s, s'occupe du montant des loyers que beaucoup n'arrivent plus Ă  payer. Il distribue des terres en Italie pour que des citoyens pauvres ou des lĂ©gionnaires Ă  la retraite deviennent transforme la ville de Rome par de grands travaux et des constructions impressionnantes. Il crĂ©e un nouveau forum, car l'ancien est devenu trop petit. Un magnifique temple en marbre, consacrĂ© Ă  VĂ©nus, domine une immense place entourĂ©e de dizaines de colonnes. Face au temple de la dĂ©esse, CĂ©sar fait dresser une statue le reprĂ©sentant sur son cheval favori. Le public peut admirer de belles fontaines et de superbes Ɠuvres d'art offertes Ă  la restaure aussi le grand cirque qui sert aux courses de chars, entreprend la construction d'un nouveau théùtre et dĂ©cide d'ouvrir la premiĂšre bibliothĂšque publique de Rome. Il projette d'Ă©difier un Ă©norme temple Ă  Mars, dieu de la guerre et Ă©poux de VĂ©nus. Pour agrandir la ville, il prĂ©voit de dĂ©tourner le fleuve qui la traverse, le l'ensemble, il est aimĂ© du peuple romain, car il sait traiter la plĂšbe avec considĂ©ration et lui permet de voter des lois. Tout en se mĂ©fiant de l'agitation de Rome et des rĂ©voltes possibles, il essaie d'amĂ©liorer la vie quotidienne des habitants de la gigantesque capitale. CĂ©sar est respectĂ© mais haĂŻCependant, CĂ©sar est de plus en plus haĂŻ par un certain nombre de Romains qui considĂšrent qu'il se prend pour un roi et peut-ĂȘtre mĂȘme pour un donne l'impression de tout faire pour ressembler Ă  un roi les monnaies sont frappĂ©es Ă  son effigie, parfois avec une couronne. Il siĂšge sur une sorte de trĂŽne et quand les sĂ©nateurs viennent le voir, il ne daigne plus se lever pour les se considĂšre-il pas aussi comme un dieu ? Sa statue est installĂ©e dans les temples, Ă  cĂŽtĂ© de celles des divinitĂ©s. Le mois de sa naissance, quintilis », change de nom et s'appelle dĂ©sormais Julius » juillet, en son honneur. Des fĂȘtes splendides sont organisĂ©es pour lui et un prĂȘtre est chargĂ© des cĂ©rĂ©monies de son culte, comme s'il Ă©tait bel et bien devenu un plus, CĂ©sar a en tĂȘte de nouvelles conquĂȘtes et notamment une grande guerre contre les derniers rivaux des Romains, les Parthes. Il rassemble l'argent et les lĂ©gions nĂ©cessaires Ă  cette expĂ©dition dangereuse. Avant de quitter Rome, le dictateur doit rĂ©unir le SĂ©nat, le jour des ides de mars, c'est-Ă -dire le 15 du mois, et le bruit court qu'il va alors ĂȘtre proclamĂ© l'en empĂȘcher, des sĂ©nateurs dĂ©cident secrĂštement de prĂ©parer son assassinat. Parmi eux, il y a d'anciens partisans de PompĂ©e, Ă  qui CĂ©sar, en vainqueur gĂ©nĂ©reux, avait pardonnĂ© et des cĂ©sariens », conseillers et proches du dictateur. Ils sont déçus de n'avoir pas obtenu tout ce qu'ils voulaient ou pensent sincĂšrement que leur chef veut conserver dans sa famille le pouvoir suprĂȘme et que la RĂ©publique est vraiment en danger. Les ides de mars 15 mars 44Certains compagnons de CĂ©sar, ayant eu vent de la conspiration, lui conseillent de ne pas se rendre Ă  la rĂ©union du SĂ©nat, comme prĂ©vu, le jour des ides. L'un d'entre eux, le matin mĂȘme, lui remet un message qui dĂ©nonce tous les dĂ©tails de la conjuration. Mais le dictateur n'a plus le temps de le lire et il entre dans la salle oĂč les sĂ©nateurs sont dĂ©jĂ  attendre, les conjurĂ©s, qui portent des poignards dissimulĂ©s sous leurs vĂȘtements, entourent CĂ©sar. L'un d'entre eux donne le signal prĂ©vu ils se prĂ©cipitent alors sur lui pour le frapper de leurs armes. Le dictateur essaie de se dĂ©fendre, mais il est seul. En effet, quelqu'un s'est arrangĂ© pour retenir Antoine, son plus fidĂšle adjoint, hors de la salle de rĂ©union. EffrayĂ©s, paniquĂ©s mĂȘme, les partisans du dictateur et les sĂ©nateurs qui n'Ă©taient au courant de rien, s'enfuient dans la confusion la plus totale. Les conspirateurs peuvent, sans risque, achever leur voyant que Brutus s'avance, lui aussi, pour le poignarder, a juste le temps de prononcer ces quelques mots, qui restent bien mystĂ©rieux Toi aussi, mon fils ». Est-il seulement déçu et horrifiĂ© de voir que celui qu'il a considĂ©rĂ© comme son fils participe au meurtre, ou prononce-t-il une malĂ©diction contre Brutus en souhaitant qu'il connaisse, lui aussi, le mĂȘme destin ?Perdant tout espoir, CĂ©sar se voile le visage avec son vĂȘtement, pour ne pas finir dĂ©figurĂ©. Il tombe, percĂ© de vingt-trois coups de poignard. Les conjurĂ©s sortent du bĂątiment en proclamant que le tyran est mort et qu'ils ont enfin rĂ©tabli la libertĂ©. CĂ©sar dans l'Histoire et dans la lĂ©gendeÀ peine assassinĂ©, Caius Julius Caesar entre dans l'Histoire et dans la lĂ©gende. Sa mort n'efface ni son souvenir, ni son exemple et n'a pas pour effet la restauration du fonctionnement traditionnel de la RĂ©publique, mais de nouvelles guerres suivant l'assassinat, une Ă©toile filante traverse le ciel italien. Les partisans de CĂ©sar prĂ©tendent qu'il s'agit de son Ăąme qui rejoint les dieux. Ils dĂ©cident alors de construire, sur le forum, un temple en l'honneur de ce nouveau dieu, qu'ils nomment divus Julius » le divin Jules une statue y est installĂ©e et l'on y reprĂ©sente aussi l'Ă©toile. AprĂšs sa mort, CĂ©sar devient pour les Romains un dieu et en 42 une loi organise son culte dans toute l'Italie. C'est ce que les conspirateurs avaient redoutĂ© et voulaient avait un hĂ©ritier son fils adoptif, Octave. Celui-ci est bien dĂ©cidĂ© Ă  succĂ©der Ă  son grand-oncle par tous les moyens, y compris la violence et, s'il le faut, la guerre civile. Au bout de treize ans de combats, il finit par concentrer entre ses mains presque tous les pouvoirs. La RĂ©publique n'est plus alors qu'un fantĂŽme Octave obtient la monarchie, le pouvoir d'un seul. L'Empire commence. , Jules CĂ©sar, ill. Goulven Gallais, Millepages DĂ©couvrir La lĂ©gende de la fondation de Rome l'histoire de la louveLe roi d'Albe Numitor, descendant d'ÉnĂ©e, un des hĂ©ros de la guerre de Troie, fut dĂ©trĂŽnĂ© par son frĂšre Amulius. Lorsque la fille de Numitor donna naissance Ă  des jumeaux dont le pĂšre n'est autre que le dieu Mars, Amulius, par crainte, abandonne les nouveau-nĂ©s dans un panier qu'il jeta dans les eaux du Tibre. Le panier s'Ă©choua au pied du Palatin oĂč une louve recueillit et nourrit les jumeaux avant d'ĂȘtre remplacĂ©e par la femme d'un berger. Lorsqu'ils atteignirent dix-huit ans, les jumeaux, apprenant l'histoire de leur origine, remirent le trĂŽne d'Albe Ă  leur grand-pĂšre et dĂ©cidĂšrent de fonder une nouvelle ville sur le mont Palatin. Romulus fut dĂ©signĂ© roi par les dieux et tua son frĂšre qui l'avait dĂ©fiĂ©. La monnaie de CĂ©sarCĂ©sar fera frapper de la monnaie Ă  son nom, avec le symbole de l'Ă©lĂ©phant. Le forumLe forum est la place principale d'une ville romaine. Place du marchĂ© Ă  l'origine, il est devenu le centre commercial, religieux et politique de la ville. À Rome, c'est une place rectangulaire, bordĂ©e par des temples, par de vastes halles couvertes appelĂ©es basiliques et par la Curie oĂč siĂšge le SĂ©nat. Sur un cĂŽtĂ© de la place se dressent les Rostres, c'est-Ă -dire la tribune d'oĂč les orateurs s'adressent Ă  la foule des citoyens. Elle tire son nom des Ă©perons rostra » pris Ă  des navires ennemis dont elle est ornĂ©e. SpartacusSpartacus, esclave originaire de la Thrace au nord-est de la GrĂšce, est gladiateur il se bat dans les amphithéùtres pour l'amusement des spectateurs. En 73, il prend la tĂȘte d'une rĂ©volte d'esclaves Ă  Capoue. Il est finalement vaincu et tuĂ© en 71, aprĂšs avoir anĂ©anti cinq armĂ©es romaines et avoir pillĂ© le sud de l'Italie. Ses partisans capturĂ©s sont crucifiĂ©s, la crucifixion Ă©tant le supplice usuel pour les non-citoyens. Les frontiĂšres de l'Italie et de la GauleEn 58, le nord de l'Italie actuelle la plaine du PĂŽ, est pour les Romains une rĂ©gion conquise, devenue province, mais qui ne fait pas partie de l'Italie. Elle fut anciennement dominĂ©e par les Gaulois et en raison de ce souvenir, ils l'appellent Gaule Cisalpine », ce qui signifie Gaule de ce cĂŽtĂ© » au sud des Alpes, par opposition Ă  la Gaule Transalpine » ou Gaule au-delĂ  des Alpes ». C'est la Gaule au-delĂ  des Alpes » que CĂ©sar finit de conquĂ©rir. Les lĂ©gionnairesCe sont des fantassins soldats Ă  pied. Chaque homme est muni d'un casque, d'une cotte de mailles, d'un bouclier, d'un glaive Ă©pĂ©e courte et d'un javelot. Les cavaliers sont regroupĂ©s dans des corps dits auxiliaires » et en gĂ©nĂ©ral ils ne sont ni Romains ni mĂȘme Italiens. Le RubiconLe 12 janvier 49, CĂ©sar et son armĂ©e franchissent le Rubicon, fleuve Ă  la frontiĂšre de l'Italie, ce qui entraĂźne le dĂ©but de la guerre civile. On emploie dĂ©sormais l'expression franchir le Rubicon » pour dire qu'on prend une dĂ©cision grave sur laquelle on ne pourra pas revenir et qui aura des consĂ©quences importantes. DictateurAu sens actuel du mot, un dictateur est un chef qui gouverne un pays avec un pouvoir illimitĂ©. Dans la RĂ©publique romaine, la dictature est une magistrature exceptionnelle. Quand la situation est trĂšs grave par exemple en cas de guerre, on nomme un dictateur, qui a tous les pouvoirs, mais seulement pendant six mois. Les amphithéùtresLes premiers amphithéùtres Ă©taient de simples estrades en bois amĂ©nagĂ©es sur le forum de part et d'autre de la place. MĂȘme si les amphithéùtres en pierre existaient dĂ©jĂ  avant CĂ©sar, c'est bien des annĂ©es aprĂšs son rĂšgne qu'ils se dĂ©veloppĂšrent. À Rome, le ColisĂ©e est un amphithéùtre qui date de l'Empire. BrutusLe plus cĂ©lĂšbre des conspirateurs est Brutus ancien partisan de PompĂ©e, il doit tout Ă  CĂ©sar, qui a mĂȘme prĂ©vu de le nommer consul. Il devient pourtant l'un des chefs des conspirateurs, qui se sont donnĂ© rendez-vous le matin du 15 mars, au tout dĂ©but de la rĂ©union du SĂ©nat, pour assassiner le dictateur. Les monnaies des conjurĂ©sPour expliquer ce qu'ils ont voulu faire, les conspirateurs qui ont tuĂ© CĂ©sar font frapper des monnaies sur lesquelles la libertĂ© est symbolisĂ©e, comme c'est la coutume Ă  Rome, par un bonnet d'affranchi. Deux poignards rappellent leur geste meurtrier et vengeur. La date de l'assassinat y est Ă©galement indiquĂ©e. OctaveOctave a pris le nom d'Auguste mais a choisi comme prĂ©nom Caesar » tous les empereurs romains ont ensuite fait de mĂȘme et portĂ© ce prĂ©nom, devenu un titre. Par la suite, Auguste devint le titre de l'Empereur rĂ©gnant et CĂ©sar celui de son successeur dĂ©signĂ© ou de son second. Le jeu Sivous avez atterri sur cette page Web, vous avez certainement besoin d'aide avec le jeu CodyCross. Notre site Web est le meilleur qui vous offre CodyCross En chant, c'est la plus grave des voix de femmes rĂ©ponses et quelques informations supplĂ©mentaires comme des solutions et des astuces. Utilisez simplement cette page et vous passerez Bonjour sabaidee 4 FĂ©vrier 2020 ⇒⇒⇒ Fin du voyage The last Guesthouse-4000 Ăźles Nous voici dans une maison sur pilotis depuis hier soir sur l’üle de Don Det, Au dĂ©part j’avais prĂ©vu d’aller sur l’üle d’à cĂŽtĂ©; Don Khone en me disant qu’elle devait ĂȘtre plus calme moins de bateaux y arrivant. Mais au final nous sommes au calme et cette Ăźle ci est moins chĂšre que sa voisine. Nous n’avons pas dĂ©cidĂ© combien de temps nous resterions, mais notre petite maison et ses hamacs nous invite au farniente et Ă  la douceur de vivre, Pour cette premiĂšre nuit Ă©tant arrivĂ©s tard, Eliot a dormi avec nous et Lily sur un auto-gonflant par terre. Il ne fait pas trop chaud et pas de moustiques, nous n’avons mĂȘme pas baissĂ© la moustiquaire ! La guesthouse est constituĂ©e de cabanes / tepees en paille, douches et toilettes communs. Comme beaucoup en Asie il ne faut pas ĂȘtre trĂšs pointilleux sur l’hygiĂšne des partie communes mĂȘme si le proprio est trĂšs sympa et serviable et qu’il nous a rapidement apportĂ© un matelas supplĂ©mentaire pour les enfants dorment plus confortablement. PremiĂšre journĂ©e, une matinĂ©e d’école ressemblant Ă  toute les autres pour nos 2 feignasses, nous consacrons l’aprĂšs midi Ă  visiter l’üle de don Det Ă  vĂ©lo et traversons l’ancien pont français pour aller sur Don Khone et voir les chutes d’eau de Li Phi ou Sonphamit. Une jolie succession de rapides mĂȘme si nous sommes en pĂ©riode sĂšche. Depuis quelques jours l’entrĂ©e est devenue gratuite alors qu’elle Ă©tait Ă  25 000 kips, pĂ©riode creuse ?? On peut se balader tout le long du MĂ©kong et au bout une jolie plage avec des tables et un bar pour attendre le coucher de soleil. Nous rencontrons d’ailleurs Aillen et son chĂ©ri une derniĂšre fois sur les bords du fleuve. Le lendemain nous profiterons d’une plage installĂ©e sur un bras du MĂ©kong pour nous baigner et manger de bon spring rolls ». Une journĂ©e de pause pour l’école, nos 2 Ă©coliers-voyageurs ayant dĂ©cidĂ© de nous rendre fous, nous louons des vĂ©los Ă  la journĂ©e 10 000 kips/1euro et partons faire le tour des deux Ăźles et voir les dauphins de l’Irrawaddi. Les dauphins de l’Irrawaddi parlons en justement, nous avons hĂ©sitĂ© avant d’aller les voir. Car ils ne sont plus que 4 ou 5 encore en vie dans le delta entre Laos et Cambodge, que la pollution gĂ©nĂ©rĂ©e par l’homme y est beaucoup dans leur disparition . Alors aller nous aussi en pirogue sur le fleuve pour le voir ou pas ? En mĂȘme temps les enfants ont vu trĂšs peu d’animaux en Asie comparĂ© Ă  notre premier voyage en AmĂ©rique du sud. Bien qu’il circule dans les grands fleuves, c’est un dauphin ocĂ©anique. Les dauphins de l’Irrawaddy du fleuve MĂ©kong sont inscrits par l’UICN sur la liste des espĂšces en danger critique d’extinction. Nous ne passons pas par des multiples agence/tour opĂ©rateur et allons directement Ă  l’embarcadĂšre nous renseigner. Nous payerons donc 90 000kips pour nous 4 au lieu de payer 90 000/pers. Don Khone En allant voir les dauphins en ballade voir encore des chutes d’eau Dauphin Il est 15h quand nous partons en bateau, oĂč on nous assure que nous allons les voir et effectivement, ils sont lĂ , les voir est un grand mot puisque qu’ils sortent Ă  peine leur rostre pour respirer et sautent encore moins. Notre piroguier coupe le moteur Ă  leur approche et on se laisse dĂ©river en les cherchant au loin. Nous sommes 2 bateaux, mais peu Ă  peu d’autres arrivent et notamment 2 bateaux reliĂ©s par une plate-forme avec un groupe Ă  bord une glaciĂšre, des biĂšres et de la musique forte qui sort d’un ampli !! Nous regrettons rapidement notre dĂ©cision de pin-pins. D’autant que ces dauphins n’ont pas l’air de vouloir changer d’endroit et qu’il reste dans le mĂȘme coin une bonne vingtaine de minute. Nous avons payĂ© pour une heure, mais nous en avons assez vu et rentrons. Surtout qu’une mousse brunĂątre recouvre l’eau par endroit, on comprend mieux la difficultĂ© Ă  survivre des dauphins et dire qu’on s’est baignĂ© dans le MĂ©kong Ă  plusieurs reprises, beurk !! De plus de petites cendres noires volent dans l’air et nous retombent dessus en provenance du Cambodge sur la rive en face, et encore il paraĂźt que ce n’est pas l’époque oĂč ils brĂ»lent tout c’est dans 2 mois, ça doit ĂȘtre irrespirable. Samedi, aprĂšs 5 jours de dĂ©tente nous partons Ă  11h depuis l’embarcadĂšre de Don Det pour PaksĂ©, nous rencontrons de nouveau SalomĂ©e et Charlie qui ont le mĂȘme billet que nous, espĂ©rons que ce ne soit pas la mĂȘme galĂšre qu’en venant. Les horaires en Asie on sait que c’est alĂ©atoire, on regarde des chinois traverser avec leurs motos depuis le cafĂ© et Ă  11h30 on nous signale que ceux qui ont les billets jaunes embarquent. Nous rejoignons le continent et dĂ©couvrons le bus dans lequel nous allons passer une partie de la journĂ©e. 12H30 dĂ©part et quasiment pas de climatisation, il fait trĂšs chaud dans le bus, et pour arranger le tout, nous sommes Ă  l’arriĂšre assis sur le moteur. C’est donc le sauna roulant jusqu’à PaksĂ©, les premiers 40 km le paysage est triste tout est brĂ»lĂ©, puis petit en remontant vers le nord, le sol verdi et des collines apparaissent. Le chauffeur pile sans cesse sur la route Ă  cause des nombreuses vaches qui traversent, puis ce sera le tour des Ă©lĂ©phants surmontĂ©s de leurs cornacs
Nous arrivons au final Ă  l’heure Ă  PaksĂ©, il est 14h30. PaksĂ© Nous avions repĂ©rĂ© une boulangerie La boulange »sur la maps et nous nous y rendons en arrivant, fermĂ©e, mais juste en face une autre vida bakery cafĂ© », on y prendra un petit en cas et y laissons les enfants et les sacs Ă  dos, pendants que nous partons Ă  la recherche d’un logement. Le soir ça se gĂąte, Eliot a mal au ventre aprĂšs avoir commandĂ© son repas, il n’aura pas le temps de manger et vomira avant d’arriver Ă  la chambre. Un gentil monsieur lui apporte une chaise et une bouteille d’eau dans la rue pour qu’il se repose et se rince. Mauvaise pioche pour le repas Indien qu’Olivier me rapporte dans la chambre qui est vraiment pas terrible, y’a des soirs comme ça. Le lendemain, nous abandonnons l’idĂ©e de partir, Eliot a toujours de la fiĂšvre et il revomit dans le lit alors que l’on tentait de lui faire avaler un cachet c’est la bataille il n’y arrive pas, repeint le mur de la chambre et mes pieds par la mĂȘme. Le lendemain en allant chercher des mĂ©dicaments Ă  la pharmacie, on dĂ©couvre un restaurant l’estaminet », tenu par un français et qui fait sa propre charcuterie et notamment des rillettes extras. Mais Eliot qui n’a mangĂ© que 2 bouchĂ©es de riz blanc, vomit une nouvelle fois en sortant. Il a dĂ©jĂ  eu du mal a faire ce petit kilomĂštre et il est encore plus ko pour rentrer. 12 fĂ©vrier Ce matin Eliot est un peu mieux et n’a pas revomit depuis hier, Olivier est allĂ© voir chez Avis pour louer une voiture, nous aimerons ĂȘtre autonome et aller oĂč bon nous semble, surtout que les trajets de bus entre 2 villes sont maintenant trĂšs longs et on est pas Ă  l’abri d’une rechute. Nous voilĂ  partis pour la boucle des Bolovens. Au km 40 nous faisons un arrĂȘt stand » au Bolaven Plateau Coffee Producers Cooperative Cafe Lak40-coffee&tea, un producteur de cafĂ© et de thĂ© qui a aussi une guesthouse. On peut se balader dans la plantation, il y a du thĂ©, du poivre, des canneliers
. Puis demi tour 2 km avant pour aller voir la Tad Champee waterfall et y manger. Des cascades ici il y en a partout, sauf qu’il faut payer partout 20 000kips/pers et 10 000kips la voiture, nous sommes 4, nous n’allons donc pas toutes les faire, sachant qu’en France nous faisons du canyon, alors leurs petites cascades » dixit Olivier Nous irons en voir une autre petite qui donne sur un lac avec des arbres morts en suivant maps et donc en arrivant par un chemin annexe sans payer. Nous poursuivons notre jolie route traversant les villages, une petite tentative d’extorsion de quelques euros aussi par la police. Nous arrivons presque Ă  la nuit Ă  ce qui se veut un camping sous abri de cabanons. Mais le prix est le mĂȘme que pour une chambre en ville. Nous allons voir le bistro voisin, personnes ne parle anglais mais en journĂ©e ils proposent Ă  manger, terrain de pĂ©tanque et les mĂȘme petits cabanons pour manger. On leur demande via google traduction, si l’on peut dormir sous un abri si on mange sur place. Ils finissent par accepter ça tombe bien nous avons tous le matĂ©riel nĂ©cessaire et sommes juste au bord des chutes d’eau de Tad Hua Khon. Le lendemain nous allons rencontrer Mam Tiam qui tenait une guesthouse Ă  Tad lo qui a Ă©tĂ© emportĂ© par la crue de la riviĂšre avec le pont qui traverse le village en septembre 2019 et pour laquelle nous avons aidĂ© au financement via l’association Sabaidee Bonjour » pour la reconstruction. Nous allons donc voir oĂč en sont le travaux qui avancent, mais Ă  une vitesse toute laotienne. Manioc Sur la piste Bien installĂ©s viande sĂ©chĂ©e Ce village et ces cascades sont encensĂ©s par les touristes sur les rĂ©seaux. Bof rien de trĂšs sympa dans ce village et surtout pas le bain des Ă©lĂ©phants Ă  voir l’aprĂšs-midi payant prĂšs du resort. AprĂšs cette visite nous continuons donc notre route et dormirons plus loin. AprĂšs avoir fait le plein Ă  la Boulange de PaksĂ© nous voilĂ  en route pour Thakhek en une seule traite, 335 km et 6h de route. Olivier a attrapĂ© la crĂšve pour arranger le tout, une pause l’aprĂšs-midi Ă  Savannakhet pour qu’Olivier travaille avec de la connexion, Je serais bien restĂ©e, mais Olivier trouve qu’il n’y a rien de plus Ă  voir ici et qu’il prĂ©fĂšre finir la route. Des lycĂ©ens nettoyant le bord des routes Nous reprenons celle-ci peu avant un beau couchĂ© de soleil sur le MĂ©kong que nous longeons une fois de plus. La conduite est Ă©prouvante de nuit au Laos, aucune signalisation sur le bord des routes, pas plus que de marquage au sol. Aucun Ă©clairage dans les villages, les scooters n’ont pas d’éclairage et roule Ă  la frontale ou Ă  la lampe torche Ă©ventuellement tenue par un enfant dans l’espĂšce de side Ă  cĂŽtĂ©. Thakhek Nous arrivons dans une ville franchement trĂšs moche, oĂč le seule intĂ©rĂȘt est la place, les restaurants et le marchĂ© au bord du MĂ©kong. Nous trouvons une chambre qui a du ĂȘtre dĂ©corĂ©e dans les annĂ©es 60 avec un personnel qui n’a pas du sourire depuis la mĂȘme Ă©poque, mais bien placĂ© juste Ă  cĂŽtĂ© du marchĂ©. Pour la St Valentin, Olivier a toujours une sinusite et passe sa journĂ©e Ă  dormir. Ça tombe bien il se moque des fĂȘtes et des dates anniversaires, moi je pars visiter le temple d’à cĂŽtĂ©. Thakhek loop ou la boucle de Thakhek, mĂȘme principe que celle des Bolovens, on fait le tour et on dĂ©couvre sur la route, cascades, grottes, piscines naturelles
. super dĂ©co dans notre chambre La boucle que nous ne faisons pas vraiment Pour aller chercher les cocos ça brĂ»le partout Point de vue sur la pleine et Konglor tout au fond sur les routes
. Il y a des loueurs de scooters partout en ville, nous en profitons pour leur demander quelques renseignements et une carte avec les attractions Ă  voir. Si on regarde une carte se sont des centaines de petits sommets de plus ou moins 1000m qui apparaissent et la route passe au travers. C’est vraiment trĂšs beau et complĂštement diffĂ©rent des Bolovens et de ses champs de cafĂ©iers. PremiĂšre grotte oĂč nous nous arrĂȘtons ressemble Ă  un attrape touriste La Buddha cave, 10 000kips/pers entrĂ©e, 5000 le parking pour la voiture. On demande aux femmes d’avoir les jambes couvertes mais pas avec un pantalon pour cela on te loue une jupe traditionnelle Ă  3000 kips. Avec Lily on retourne Ă  la voiture mettre nos parĂ©os, ne sachant pas si on quelque chose dessous, ils n’oserons pas nous forcer Ă  louer la jupe. Le cadre est joli mais c’est une grosse dĂ©ception en arrivant en haut des marches, on doit se dĂ©chausser, car la grotte oĂč auraient Ă©tĂ© trouvĂ© 200 bouddhas a Ă©tĂ© transformĂ©e en lieu de culte, elle est minuscule, les bouddhas ne sembles pas si vieux et la grotte n’est au final pas visitable, on rentre dans un petit espace quadrillĂ© par des barriĂšres. Bref, ne pas commencer par lĂ  c’est La grotte Ă  ne pas faire sur la boucle. Nous allons ensuite dĂ©jeuner au Green Climbers oĂč l’on mange trĂšs bien et c’est un site de grimpe exceptionnel, des beaux murs raides. Les devers sont juste magiques. ZĂ©ro marche d’approche. Le matĂ©riel est louĂ© sur place et on peu y loger aussi. Au font du campement il y a aussi une joli grotte accessible librement pour une fois, oĂč l’on peut se mettre Ă  l’abri des 37°C. Nous reprenons ensuite la route, traversons de magnifiques paysages, passons de collines, et nous allons dormir Ă  la Sabaidee guesthouse au bord d’une retenue d’eau avec un magnifique couchĂ© de soleil au milieu des arbres morts toujours dressĂ©s mais recouverts par l’eau. Super ambiance, une vingtaine de chambres, le gĂźte est plein et le soir c’est pastis, biĂšre Lao, barbecue Ă  volontĂ© et pĂ©tanque, le patron joue trĂšs bien mais se fera quand mĂȘme battre par des français. Sur les chemins de Don Det Le lendemain nous revenons de quelques kilomĂštres sur nos pas et essayons de rejoindre le centre du plateau en direction de Natane , nous allons faire 25 km sur les 56 pour redescendre sur un trĂšs beau plateau mais nous ne sommes pas sĂ»rs de pouvoir loger lĂ -bas et ne voulons pas faire plus de 100 km A/R qui plus est sur de la piste, de plus on ne croise pas un chat dans les villages en chemin. Nous reprenons la route vers le nord, les paysages sont magnifiques Ă  partir de lĂ , il y a un barrage et la terre est inondĂ©e avec des centaines d’arbres morts qui dĂ©passent des lagunes. Direction cool pool », plutĂŽt cold pool, oĂč nous pique niquerons moyennant encore un droit d’entrĂ©e pour nous et pour le parking de la voiture. Eliot juste avant de plonger se coupe sous le pied, mauvaise pioche il n’ira pas se baigner. Konglor On arrive de nuit Ă  Konglor cave, nous louons une grande chambre avec 2 lits Ă  Phounsouk GH pour 100 000kips mais malgrĂ© la gentillesse du proprio et de sa femme ; la piĂšce est borgne, enfin une fenĂȘtre donnant sur un mur et il n’y a pas de moustiquaire donc impossible de se rafraĂźchir la nuit sans se faire dĂ©vorer. Le lendemain on prend une chambre au Thongdam GH juste en face, il Ă©tait plein la veille. LĂ  pour le mĂȘme prix nous avons une cabane sur pilotis qui donne sur les champs de tabac et une vue magnifique sur les montagnes qui nous entourent, de plus nous avons testĂ© le restaurant la veille et se matin pour le petit dĂ©jeuner et sommes emballĂ©s. Aujourd’hui nous visitons la grotte de Konglor qui est dit-on magnifique. L’entrĂ©e est Ă  65 000kips/pers, elle a intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre chouette cette visite, pas de parking Ă  payer on ne s’est pas fait avoir on est venu Ă  pieds, la GH Ă©tant Ă  1,5 km, et le village est charmant Ă  traverser et les gens vraiment trĂšs gentils. En fait on ne nous avait pas expliquĂ© Ă  l’entrĂ©e, la grotte traverse la montagne et ressort de l’autre cĂŽtĂ© avec la riviĂšre qui l’a traverse jusqu’au village de Natane. Nous sommes donc Ă©quipĂ© en bord de riviĂšre avec des gilets de sauvetage et des frontales, nous marchons jusqu’à la grotte pour monter dans un bateau style pirogue. Au milieu de la grotte on nous dĂ©barque sur ce qui ressemble Ă  un tas de sable et marchons Ă  travers diverses concrĂ©tions qui sont Ă©clairĂ©es pour redescendre jusqu’à la riviĂšre. Notre piroguier nous attend lĂ , il a contournĂ© et nous voilĂ  repartis sur une riviĂšre pas bien haute en raison de la saison sĂšche jusqu’à la sortie, il nous faudra quand mĂȘme descendre une fois de celle-ci car il y a de minis rapides Ă  passer Ă  contre sens et il y a peu d’eau. AprĂšs 6 ou 7 km de traversĂ©e sous la montagne nous dĂ©couvrons un paysage magnifique et sommes dĂ©barquĂ©s Ă  Natane. Nous avons 2h pour nous promener, Ă©ventuellement louer des vĂ©los pour visiter le village tout proche. Des femmes sont lĂ  pour vendre leur artisanats et tiennent des Ă©choppes oĂč l’on peut manger. NB bien repĂ©rer son piroguier et noter l’heure pour repartir. tissus tradionnels Buffles sous les pilotis des maisons Natane en sortant de la grotte AprĂšs quelques jour nous remontons direction de Luang Prabang, nous passons par une route peu utilisĂ©e par les touristes, jolie mais longue Ă  Thathom nous trouvons enfin une chambre Ă  louer. On a pris le meilleur du pire, la ville est hideuse, il n’y a rien a faire ni Ă  voir. La chambre est Ă  son image, et la salle bain est sale et il n’y a mĂȘme pas de lavabo pour se laver les mains ou les dents en dehors de la douche collĂ©e au chiotte Ă  la turc. Le lendemain il nous reste 387 km jusqu’à Luang Prabang, la route est trĂšs sinueuse mais trĂšs belles au milieu des montagne, mais la moyenne ne dĂ©passe pas 50km/h, les 70 derniers km seront les pires des trous sur piste et des dizaines de camions qui sont sur le probable chantier du train qui part de la Chine jusqu’en Malaisie, 387km qui vont nous prendre la journĂ©e, nous arrivons au couchĂ© du soleil. Luang Prabang FatiguĂ©s nous prendrons un chouette hĂŽtel Jasmine »pour 2 nuits avec piscine et petit dĂ©jeuner inclus. Comble du chic pour la premiĂšre fois les toilettes sont sĂ©parĂ©es de la douche !!! Luang Prabang est une jolie ville, la premiĂšre que nous voyons de ce type en Asie, c’est un petit bout d Europe et de France, la ville est classĂ©e au patrimoine mondiale de l’Unesco. Ce diaporama nĂ©cessite JavaScript. MarchĂ© de nuit Nous retrouvons Ă  nouveau le MĂ©kong, beaucoup de temples Ă  visiter, un marchĂ© le matin et un le soir avec des dizaines de stands qui vendent l’artisanat local pour les touristes le long de l’avenue principale oĂč l’on a le choix pour les restaurants. c’est trĂšs touristique, mais l’ambiance est dĂ©tendue et c’est la ville du farniente par excellence. L’occasion de se poser et de prĂ©parer le suite du voyage. En ces temps de Covid-19, ça fait dĂ©jĂ  un mois que nous suivons la progression de l’épidĂ©mie, nous sommes vraiment trĂšs prĂšs de la Chine, trop prĂšs ? Le chantier du train est d’ailleurs rĂ©alisĂ© par les chinois et s’est en mandarin qu’il est Ă©crit tout le long de celui-ci sur les panneaux et sur les camions. D’ailleurs depuis que les frontiĂšres de la Chine sont fermĂ©es nous pensons avoir vu quand mĂȘme un certains nombres de ses ressortissants. Mais le Laos est paraĂźt-il exempt de la maladie, alors on se dĂ©tend, et on envisage la suite, ou pas. En attendant notre hĂŽtel est un peu cher pour y rester plusieurs jours et nous dĂ©mĂ©nageons pour une chambre, non loin de la,moitiĂ© moins cher mais tout prĂšs de la boulangerie ! L’ambiance est dĂ©tendue si ce n’était la mauvaise volontĂ© d’Eliot pour faire l’école. Au programme pour moi visite des temples, de la ville et grimpette sur le mont » Phousi. Kuang Si Falls Nous allons aussi aller visiter les cĂ©lĂšbres Kuang Si Falls. Juste avant les chutes, un sanctuaire pour ours tibĂ©tains borde le chemin. Ces ours ont Ă©tĂ© maltraitĂ©s, ils sont convoitĂ©s car la mĂ©decine chinoise considĂšre que leur bile est un mĂ©dicament prĂ©cieux. Ils sont donc soignĂ©s ici. Ce diaporama nĂ©cessite JavaScript. Les Kuang Si Falls sont des chutes d’eau trĂšs touristiques, oĂč l’on peu se baigner dans de l’eau trĂšs froide malgrĂ© la chaleur extĂ©rieur. Mais on peu facilement s’échapper en prenant le chemin qui grimpe tout en haut de celles-ci, il est raide et glissant et un petit nombre seulement s’y aventure. On pique nique au sommet des chutes les pieds dans la riviĂšre, les poissons viennent nous grignoter les peaux mortes au dĂ©sespoir de Lily qui a horreur de ça. Et une balançoire au dessus de l’eau pour divertir petits et grands. Au retour, nous nous arrĂȘterons manger une glace au lait de bufflonne au » Dairy Buffalo », l’unique ferme du Laos oĂč le lait est exploitĂ© pour faire du fromage. Ayant fait le plein de grottes et de cascades, nous allons quand mĂȘme visiter le village de Pak Ou non loin de lĂ . Beaucoup de touristes viennent ici en scooter ou avec des tour opĂ©rateur pour visiter la grotte aux bouddhas, encore une ! Pour la visiter il faut une fois de plus payer pour le vĂ©hicule, mais cette fois pour entrer dans le minuscule village, alors qu’il y a un grand parking juste avant
Puis payer un bateau pour traverser jusqu’à la dite grotte. Nous allons une fois garĂ©e la voiture, au parking et longĂ©e la riviĂšre dĂ©couvrir derriĂšre le village une plage et un bar remplis de locaux, qui pataugent parfois ou font du canoĂ«. Nous avons les maillots de bain, ce sera donc baignade. Sur le chemin du retour nous passons devant Elephant camp » oĂč les touristes viennent monter sur les Ă©lĂ©phants pour une balade oĂč pour la baignade dans le MĂ©kong. TrĂšs peu pour nous, les Ă©lĂ©phants nous aimons les voir libres, pour en arriver lĂ  ils sont maltraitĂ©s attachĂ©s pour faire uniquement du profit. Il existe des sanctuaires oĂč ils sont soignĂ©s, mais beaucoup surfent sur l’envie d’aider des voulant pas tomber dans ses travers touristiques, et n’ayant pas le budget pour une vraie expĂ©rience dans un centre de sauvegarde, nous n’essayons mĂȘmepas de trouver un sanctuaire Ă©thique au Laos ni ailleurs en Asie en accord avec les enfants qui ont adorĂ© lors de notre premier TDM les voir en libertĂ© en Afrique. D’ailleurs le savez-vous ? L’élĂ©phant d’Afrique prĂ©sente des oreilles bien plus grandes que son cousin. Pourquoi de si grandes oreilles sillonnĂ©es de veines ? Parce qu’elles servent Ă  l’élĂ©phant Ă  rafraĂźchir son sang. Comme il fait plus chaud en Afrique qu’en Asie, l’élĂ©phant d’Afrique a conservĂ©,ou dĂ©veloppĂ© des oreilles plus importantes. En y regardant d’un peu plus prĂšs, on peut encore remarquer d’autres grandes diffĂ©rences physiques deux protubĂ©rances Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la trompe pour l’élĂ©phant d’Afrique et une seule pour l’élĂ©phant d’Asie un dos creusĂ© pour l’élĂ©phant d’Afrique et un dos arrondi pour l’élĂ©phant d’Asie ; une bosse sur la tĂȘte pour l’élĂ©phant d’Afrique et deux pour l’élĂ©phant d’Asie ; l’élĂ©phant d’Afrique a toujours des dĂ©fenses, en Asie, seuls certains mĂąles en ont ; 4 ou 5 orteils sur les pattes avant et 3 sur les pattes arriĂšre pour l’élĂ©phant d’Afrique contre 5 doigts Ă  l’avant et 5 Ă  l’arriĂšre pour l’élĂ©phant d’Asie ; plus de poils pour l’élĂ©phant d’Asie. Ce matin en partant nous avons croisĂ© les Smile, backpacks and wheels », Lou-Ann et ses parents Franck et Magalie. Nous Ă©tions en contact via internet et je savais qu’ils Ă©taient arrivĂ©s Ă  Luang Prabang. Le rendez-vous est donc pris nous nous retrouverons au marchĂ© de nuit ce soir pour manger tous ensemble. 19h, nous venons tous de prendre notre douche, Olivier est le dernier Ă  la salle de bain lorsque l’on entend un gros bruit et Olivier qui appelle Ă  l’aide. Stupeur lorsque j’ouvre la porte de celle-ci, le lavabo est fracassĂ© par terre l’eau jaillit du mur et une plaie bĂ©ante de 10 cm de long m’apparaĂźt sur le dessus du pied d’Olivier. Il devient tout blanc en se tenant le pied, le voilĂ  nu assis sur les toilettes, les enfants sont affolĂ©s, vont chercher de l’aide pendant qu’Olivier se dĂ©bat au milieu de l’eau et des morceaux de vasque pour enfiler un caleçon. Branle bas de combat, une toubib arrive, me confirme si j’avais un doute qu’il faut qu’il aille Ă  l’hĂŽpital local. Dans un premier temps j’ai l’idĂ©e de prendre la voiture et de l’emmener moi-mĂȘme,puis entendant l’ambulance, je me dis que ce n’est pas plus mal, que s’il tourne de l’Ɠil dans la voiture on y arrivera pas. Nous sommes bien accueillis par la petite Ă©quipe, des patients attendent dans l’entrĂ©e, des personnes sont aussi couchĂ©es sous le porche par terre, patients ? Familles ? Olivier est donc installĂ© sur un brancard, personne ne s’est lavĂ© les mains, mais le mĂ©decins enfile des gants stĂ©riles, s’est l’ambulancier qui lui tend l’ampoule de xylocaĂŻne puisque aucune infirmiĂšre n’est prĂ©sente pour le moment. Aucune dĂ©sinfection, aucun nettoyage du pied, olivier s’en inquiĂšte mais le mĂ©decin lui rĂ©pond qu’il va le mettre sous antibiotiques
 L’aponĂ©vrose est recousue puis la peau. Pendant ce temps j’ai l’assurance au tĂ©lĂ©phone et je fouille partout pour trouver les coordonnĂ©es de l’hĂŽpital, personne n’est lĂ  pour me renseigner
 Une fois le pansement fait, je demande au mĂ©decin de regarder mon pied, j’avais mis en pansement je m’étais coupĂ© sur les dĂ©bris dans la salle de bain. On m’installe Ă  la place d’Olivier, aucun nettoyage, je mets donc mon pied sur le papier des gants stĂ©riles, mais moi j’ai droit Ă  plein de bĂ©tadine
.Allez comprendre. 21h45, nous sommes de retour Ă  la GH,on a bien eu du mal Ă  trouver un tuk-tuk en sortant de l’hĂŽpital. Les enfants sont allĂ©s s’acheter un croissant et n’ont pas mangĂ©, des fruits feront l’affaire. Dimanche, Olivier est trĂšs douloureux, l’employĂ© de la guesthouse est venu nous dire que l’on ne paierait pas le lavabo cassĂ©, mais vu que l’on dormait Ă  4 dans une chambre de 2 il voulait doubler la facture, il parle vaguement de police, je monte dans les tours, en lui expliquant que grĂące Ă  son bricolage mon mari est sĂ©rieusement blessĂ© et que les enfants dorment par terre et c’est moi qui vais appeler la police
Ça s’arrĂȘtera lĂ . A midi nous prenons un tuk-tuk pour faire le petit kilomĂštre qui nous sĂ©pare du bar Utopia oĂč nous allons enfin manger avec la famille de Lou-Ann aprĂšs le rendez-vous ratĂ© d’hier et une autre famille sera lĂ  aussi les sauterdutrain », nous voilĂ  un joli groupe de français pour une belle aprĂšs-midi dans un bel endroit. AprĂšs de multiples discussions avec notre assurance, vu que nous n’avions pas de billet retour, on nous propose de nous rapatrier vers Bangkok, pour qu’Olivier soit vu par l’hĂŽpital sur place. Et aprĂšs ? Il y a quand mĂȘme un bon risque d’infection, si ça arrive lĂ -bas, il faudra qu’il reste Ă  l’hĂŽpital ? Nous sommes en pleine Ă©pidĂ©mie de Covid-19, ce n’est ni le moment de traĂźner dans une grande ville ni dans les hĂŽpitaux. Le voyage est compromis pour les 3 semaines Ă  venir, Eliot veut rentrer depuis un moment, Olivier n’est pas satisfait de l’Asie ». Nous devons nous dĂ©cider rapidement
nous prenons un billet pour le lundi, Luang Prabang/HanoĂŻ-HanoĂŻ/istanbul-Istanbul/Lyon. Le lundi matin nous rendons la voiture chez Avis, et partons pour l’aĂ©roport, aprĂšs 30h de voyage, nous voilĂ  dans le Vercors, drĂŽle de fin, comme lors de notre 1er voyage en 2015
. Eneffet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Chaise installĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions.
Parfums de Siam L’Orient Express en ThaĂŻlande C’est le train du souvenir, celui d’une Ă©poque lointaine oĂč la ThaĂŻlande Ă©tait le Royaume de Siam, oĂč les voyages traversaient tout en douceur le temps et les paysages 
 C’est l’aventure de jadis qui, en un rĂȘve cahotant, turbulent et nostalgique, voyait dĂ©filer les panoramas verdoyants de l’Asie du Sud-Est. AprĂšs la route mythique de Singapour Ă  Bangkok, l’Orient Express Hotels Trains & Cruises a créé un trajet, en deux jours et trois nuits, s’acheminant de Bangkok Ă  Chiang Mai au nord du pays. Un aperçu fascinant ! Entre ballots et bagages, les taxis roses de la ville dĂ©versent Ă  Hualampong Station une foule de passagers pressĂ©s. Quittant Bangkok grouillant et affairĂ©, arrivĂ©s Ă  la gare, le spectacle est Ă©tonnant sur une plateforme face aux voies, sagement installĂ©s sur des chaises de fortune, des hommes en rang attendent de se faire couper les cheveux
 Ă  la chaĂźne ! Et les coiffeuses de s’agiter – pour certaines maladroites et novices – dans une dĂ©bauche de coups de ciseaux et de rires
 Sous les yeux des badauds indiffĂ©rents. Quelques quais plus loin, entourĂ©e de fleurs et de plantes, dans la partie de la gare rĂ©servĂ©e aux passagers d’Orient-Express, une fiĂšre locomotive des temps anciens attend. A sa suite, des wagons rutilants de cuivre qui affichent la couleur vert billard de la cĂ©lĂšbre enseigne
 Foulant d’un pied lĂ©ger le tapis rouge dĂ©roulĂ© pour l’occasion, une armada de stewards zĂ©lĂ©s arbore les sourires de circonstances
 L’embarquement est annoncĂ©! En voiture s’il vous plait! Les cabines sont en boiseries blondes, confortables, Ă©lĂ©gantes, toutes Ă©quipĂ©es de salles de bain-douche. Dans leur configuration de jour, elles offrent un espace avec un vaste canapĂ© et un petit bureau Ă  gĂ©omĂ©trie variable oĂč seront servis les petits dĂ©jeuners. AttachĂ© Ă  votre service, un majordome personnel – sĂ©rieux comme un chambellan – transformera votre chambre aux diffĂ©rentes heures de la journĂ©e et se chargera d’installer vos quartiers pour la nuit. Ambiance coloniale Si le style est franchement dĂ©licatement surannĂ© dans les tons tendres et pastel Ă  faire rosir de plaisir les personnages d’Agatha Christie
 ce sont les restaurants, bar et salons qui jouent Ă  la perfection la partition raffinĂ©e de la dĂ©coration – tendance dĂ©but du siĂšcle et annĂ©es 20 – ! Nappages, argenteries, cristaux
 bougies, la table est magnifique et la cave Ă  la hauteur des mets. Des menus recherchĂ©s mĂȘlent avec art la symphonie des nuances locales Ă  la plus pure tradition des saveurs europĂ©ennes
 En l’occurrence le chef est Français et mitonne une gastronomie raffinĂ©e qui n’a rien Ă  envier aux plus grandes tables
 Outre son talent culinaire, il est Ă©galement un as de l’organisation, car ici, faute de place, il convient de jongler tant la cuisine est minuscule. Et la brigade de suivre, prĂ©cise et efficace ! Avant ou aprĂšs les repas, le bar est le lieu Ă  ne pas manquer ! C’est le cƓur oĂč bat le pouls du voyage oĂč champagne et cocktails coulent Ă  flots, rassemblant tout ce beau monde autour du pianiste, dans une ambiance internationale et festive
 OĂč l’élĂ©gance est de mise. Chiang Mai La rose du Nord La journĂ©e, tout un programme d’activitĂ©s – plusieurs variantes Ă  choix – est orchestrĂ© Ă  l’arrĂȘt du train. PremiĂšre Ă©tape, Chiang Mai, ancien centre culturel et politique de la monarchie Lan Na, rattachĂ©e au royaume du Siam Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Comptant une population de 500 000 habitants, c’est la cinquiĂšme ville de ThaĂŻlande. SituĂ©e au nord du pays, sous l’influence de la Birmanie et du Laos proches, la citĂ© possĂšde une expression artistique qui lui est propre. SpĂ©cialement organisĂ©e pour les passagers de l’Orient Express, la visite de la Vieille Ville de Chiang Mai permet d’apprĂ©cier ses lieux de culte et les monastĂšres avec leurs ateliers et boutiques de soieries tissĂ©es main
 Plus sportive, la dĂ©couverte d’un camp d’élĂ©phants situĂ© Ă  Baan Mae Mae, Ă  30 km de Chiang Mai, attire toujours beaucoup de monde. Suivie avec enthousiasme, la sortie se double d’une possibilitĂ© de faire une balade Ă  dos d’élĂ©phants sous la surveillance d’un cornac. Balancements assurĂ©s, attention aux virages en pente ! A l’issue de cette visite, une halte-dĂ©jeuner dans un magnifique site de verdure, ponctuĂ© de constructions locales, temples et habitations, clos la matinĂ©e. Vestiges historiques Le train s’arrĂȘtant Ă  Sawankhalok le lendemain, le trajet jusqu’à Si Satchanalai s’effectue en car. Il mĂšne vers l’un des principaux centres du royaume de Sukhothai datant du XIIIe siĂšcle. C’est une imposante et vaste citadelle de l’Empire Khmer, situĂ©e au sein d’une vĂ©gĂ©tation exubĂ©rante et dominatrice. Tout le site est dĂ©sormais inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Wat Chang Lom, le temple entourĂ© d’élĂ©phants » et Wat Chedi Luang sont des vestiges uniques en leur genre. L’ensemble des monuments est entiĂšrement dĂ©diĂ© aux Ă©lĂ©phants, en colonnades ou en dĂ©coration, il y en a partout ! Grandiose ! AprĂšs la visite, les passagers rejoignent l’Orient-Express Ă  Sila At oĂč un succulent dĂ©jeuner les attend Ă  bord. La 2e escale de la journĂ©e permet de dĂ©couvrir Lampang, une ancienne ville de l’époque Lan Na qui eut son heure de gloire en rĂ©sistant contre la domination birmane. ParticularitĂ© de l’étape, le tour s’effectue en calĂšches – c’est lĂ  une tradition – ! ColorĂ©es et bringuebalantes, cahotant Ă  leur rythme, elles trottinent en suivant les petites rues du village. La visite de Baan Sao Nak – la maison en teck aux nombreux piliers – dans le plus pur style local, vaste et dĂ©pouillĂ©, s’accompagne d’une halte donnant le temps de dĂ©guster des spĂ©cialitĂ©s, d’ acheter des souvenirs et, de se mĂȘler Ă  la population. En deux journĂ©es et trois nuits, une expĂ©rience marquĂ©e par l’Histoire, un vĂ©cu diffĂ©rent oĂč le luxe s’exprime en raffinements dĂ©licats et feutrĂ©s
 En espaces comptĂ©s, mais oĂč l’émotion de la dĂ©couverte vous saisit totalement. Lire la suite de l’Orient-Express 2e Ă©pisode La 8e merveille du monde Angkor la mĂ©moire du peuple Khmer
Apprendreet comprendre le maximum d'informations sur la vie des Ă©lĂ©phants. Passer les nuits dans le Centre. ItinĂ©raire en bref : Jour 1 : ArrivĂ©e Ă  Luang Prabang. Jour 2 : Luang Prabang – Centre de la Conservation des ÉlĂ©phants (ECC) (B, L, D) Jour 3
Mort d'un coup de trompe d'Ă©lĂ©phant en Seine-et-Marne brittanyhock brittanyhock FAIT DIVERS - Un homme de 84 ans a Ă©tĂ© tuĂ© dans la nuit de dimanche Ă  lundi par un Ă©lĂ©phant de cirque sur une place d'une ville de Seine-et-Marne, un Ă©vĂšnement rarissime. AprĂšs un numĂ©ro de cirque, dimanche vers 16h50, l'Ă©lĂ©phant a "rĂ©intĂ©grĂ© son enclos, Ă  l'air libre", sur la place de la RĂ©publique, une Ă©tendue gazonnĂ©e au centre de Lizy-sur-Ourcq, a-t-on prĂ©cisĂ© de source proche de l'enquĂȘte, confirmant une information du journal La Marne. "Des tĂ©moins ont vu l'Ă©lĂ©phant se saisir d'une bĂąche pour la poser sur la barriĂšre Ă©lectrique" qui le retenait, avant de franchir une deuxiĂšme enceinte formĂ©e de barriĂšres et de remorques, a-t-elle poursuivi. Se dirigeant vers un arbre, le pachyderme a ensuite percutĂ© l'octogĂ©naire d'un coup de trompe, le projetant au sol. L'homme, hospitalisĂ© au Kremlin-BicĂȘtre Val-de-Marne, est mort dans la nuit des suites de ses blessures. L'Ă©lĂ©phant a Ă©tĂ© ramenĂ© sans difficultĂ© dans son enclos par son propriĂ©taire, le gĂ©rant du Cirque de l'Europe, a-t-on ajoutĂ©. Ce dernier devait ĂȘtre entendu lundi par les gendarmes, pour tenter de dĂ©terminer la responsabilitĂ© du cirque dans cet accident. Du cĂŽtĂ© de la mairie, on indique qu'il s'agit d'un "cirque privĂ© installĂ© dans de parfaites conditions de sĂ©curitĂ©", qui lundi Ă©tait reparti comme prĂ©vu de la commune. Les accidents impliquant des Ă©lĂ©phants sont rarissimes en France. Dans les cirques, "il y a une sĂ©curitĂ© draconienne" autour de ces animaux, avec "des clĂŽtures Ă©lectriques dont les Ă©lĂ©phants ont une peur bleue", doublĂ©es de barriĂšres mĂ©talliques, a expliquĂ© Ă  l'AFP FrĂ©dĂ©ric Edelstein, du cirque Pinder, dont l'Ă©tablissement n'a aucun lien avec celui impliquĂ© dans l'accident de Seine-et-Marne. La commune de Lizy-sur-Ourcq, habitants, est cĂ©lĂšbre dans le monde des chapiteaux car son cimetiĂšre accueille le tombeau de la famille Bouglione et d'autres tombes de grands noms du cirque. Photo Flickr brittanyhock
LancĂ©en 2020, ce systĂšme a envoyĂ© plus de 9 000 messages d'alerte, jouant un rĂŽle crucial dans l'apaisement des conflits entre hommes et Ă©lĂ©phants et Le parc national d’Etosha est sans doute l’une de nos plus belles aventures en Namibie. Chaque jour fĂ»t un vĂ©ritable dĂ©paysement. C’était pour moi un rĂȘve d’enfant, dĂ©couvrir cette savane qui a inspirĂ© Le Roi Lion, le dessin animĂ© prĂ©fĂ©rĂ© de mon enfance. DĂ©jĂ  trois mois que nous sommes rentrĂ©s de NAMIBIE et j’ai encore un peu beaucoup le cƓur lĂ -bas. Vous avez d’ailleurs Ă©normĂ©ment rĂ©agi sur Instagram au fil du voyage et on vous en remercie. A mon grand plaisir, certaines d’entre vous ont dĂ©jĂ  bookĂ© leur billet pour un road trip namibien au printemps/Ă©tĂ© 2018
 C’est l’essence mĂȘme de nos rĂ©cits sur ce blog partager nos expĂ©riences, vous faire dĂ©couvrir de nouvelles destinations, avec toujours cette envie de vivre des moments inoubliables. C’est donc aprĂšs une escale unique Ă  Johannesburg que nous mettons le cap sur la NAMIBIE. Notre voyage a durĂ© 13 jours, ce qui laisse le temps de dĂ©couvrir cette contrĂ©e de maniĂšre plutĂŽt aventureuse tout en se permettant un soupçon d’improvisation ! Ici notre itinĂ©raire sur 13 jours et 14 nuits dĂ©coupĂ© en trois articles Jour 1 DĂ©part de Johannesburg / Direction BRANDBERG Jour 2 BRANDBERG / OTJIWARONGO et arrivĂ©e Ă  ETOSHA Les jours 3-4-5 ETOSHA JournĂ©e 6 Dans le Damaraland, nuit au Palmwag Campsite JournĂ©e 7 Dans le Damaraland, nuit au SPitzkoppe campsite le 8 jour route en direction de Walvis bat et nuit Ă  Solitaire Desert Farm JournĂ©e 9-10-11 Sesriem Campsite NWR et nuit au dĂ©sert Quiver Camp le 12 et 13 Ăšme jour retour vers Windhoek & bye bye la Namibie Nous arrivons Ă  l’aĂ©roport de Windhoek le dimanche 5 novembre 2017. Sacs sur le chariot, lunettes de soleil en place, on pense direct pratique et on va changer nos euros et acheter une carte SIM. A l’extĂ©rieur rĂšgne une chaleur Ă©crasante. On se rend chez notre loueur la sociĂ©tĂ© BRITZ pour rĂ©cupĂ©rer notre 4×4. DĂ©monstration du vĂ©hicule, des Ă©quipements, du systĂšme de sĂ©curitĂ©, tout cela nous parait interminable. Dans le hall du local, des Ă©clats de voix attirent notre attention des Australiens qui rendent leur vĂ©hicule ne semblent pas d’accord avec la conservation de leur caution. Un prĂ©sage ? Mais passons plutĂŽt aux rĂ©jouissances. 1/ Avant la dĂ©couverte du Parc National d’Etosha halte dans le parc national du Brandberg Notre vĂ©hicule enfin rĂ©cupĂ©rĂ©, on prend la direction du Nord de la NAMIBIE. Durant plus de 3 heures le paysage dĂ©file sous nos yeux et on profite de la douceur d’une longue route goudronnĂ©e. Le dĂ©paysement est total, avec cette nature trĂšs aride. On ne croise que trĂšs peu de monde. Nous avions Ă©tabli un itinĂ©raire plutĂŽt vague pour ne pas nous limiter sur place et profiter de nos dĂ©couvertes. D’emblĂ©e, je suis plongĂ©e dans l’ambiance avec le thermomĂštre qui affiche 31 degrĂ©s. J’observe le paysage dĂ©filer, avec une musique parfaite en bande-son. Les animaux ne se font pas trop attendre. Quant Ă  Camille, il se fait comme il peut Ă  la conduite Ă  gauche. D’ailleurs Ă  chaque clignotant, il se trompe et actionne les essuie-glace. C’est un geste mĂ©canique terriblement agaçant qui a durĂ© plusieurs jours. Cependant, c’est aussi ça les vraies vacances » perdre un peu ses repĂšres et apprendre dans un nouveau pays. La nuit est dĂ©jĂ  tombĂ©e quand nous arrivons dans le parc le timing n’est pas parfait pour cette premiĂšre journĂ©e. On croise un phacochĂšre mort allongĂ© sur la route, avec trois 4X4 qui ont pilĂ© les uns derriĂšre les autres. Au moins c’est clair, on comprend pourquoi les guides sur la NAMIBIE insistent tant sur l’interdiction de conduire la nuit. Sur les routes de ce nouveau pays Le lundi 6 novembre, on quitte le Parc National du Brandberg en direction du PARC NATIONAL d’ETOSHA. AprĂšs quelques heures de route, c’est en dĂ©but d’aprĂšs-midi que nous voyons notre premiĂšre pancarte signalant une grande ville » OTJIWARONGO. L’endroit stratĂ©gique et idĂ©al pour faire le plein de provisions et d’essence au SPAR le temple des courses ! Nous sommes maintenant Ă©quipĂ©s Ă  bloc, l’aventure namibienne peut commencer. Le GPS nous propose un itinĂ©raire alternatif. Pourquoi pas ? C’est l’aventure, on est seuls sur la route, on traverse quelques exploitations agricoles et leurs troupeaux de vaches et de chĂšvres bicolores. Le long de la route, les entrĂ©es des fermes sont matĂ©rialisĂ©es par des tonneaux mĂ©talliques et des pneus. Il y a des cactus immenses incroyables et des fourmiliĂšres gĂ©antes ! Vers 17h30 on croise quelques habitants, avant d’arriver enfin Ă  destination. La NAMIBIE est gĂ©nĂ©reuse avant mĂȘme d’entrer dans le parc proprement dit, on croise quelques zĂšbres et une autruche. Ils sont les premiers animaux sauvages que nous rencontrons. ForcĂ©ment, on s’arrĂȘte, Ă©merveillĂ©s. La suite est encore plus magique car Ă  peine on entre dans le parc d’Etosha qu’une multitude d’animaux s’offre Ă  nous !!! Notre premier Safari dans le Parc National d’Etosha Nous arrivons au camp Okaukuejo, mais il nous reste de la route Ă  faire car le camp a fermĂ© Ă  19 heures. Le temps d’assister Ă  un spectaculaire coucher de soleil et on repart vers le Hallali Camp , oĂč on a dĂ©cidĂ© de dormir et qui se situe au centre du Parc. Nous installons notre campement Ă  l’emplacement numĂ©ro 18 en dessous d’un arbre. Barbecue privĂ©, non loin des sanitaires c’est pas mal. PlutĂŽt proche des autres campements, ce n’est pas l’emplacement rĂȘvĂ© mais pour une deuxiĂšme nuit et aprĂšs une longue journĂ©e de route, on dira que c’est satisfaisant. Chacune de nos soirĂ©es en NAMIBIE sera unique et ne ressemblera Ă  aucune autre. Seule constante s’installer avant la tombĂ©e de la nuit et aprĂšs un petit temps d’adaptation, chacun s’est attribuĂ© ses tĂąches. Une fois le 4×4 garĂ©, Camille dĂ©plie la tente de toit, ouvre les fermetures Ă©clairs d’un cĂŽtĂ© et je prends le relais de l’autre cĂŽtĂ©. Imaginez un grand carrĂ© vert kaki au milieu du toit du vĂ©hicule. On ouvre chacun un cotĂ© pour enfin dĂ©ployer la tente cotĂ© passager. Une fois l’échelle en place, Camille grimpe mettre en ordre matelas, duvets et oreillers. Pendant ce temps, je sors la table, les chaises pliantes et les ustensiles de cuisine. Ah oui prĂ©cision importante malgrĂ© ses fermetures, le 4×4 est un vĂ©ritable refuge Ă  sable et poussiĂšre. Chaque soir, nous sommes obligĂ©s de bien secouer les affaires. 22h24, nous sommes face Ă  un trou d’eau, assis sur des marches de pierres encore tiĂšdes de la chaleur du soleil. Au moment de partir un rhinocĂ©ros arrive. Incroyable. Nous n’étions qu’à quelques mĂštres. Dix minutes plus tard, un second rhinocĂ©ros arrive ; on l’entend renifler et aspirer les branches. 2/ Au cƓur de la nature sauvage du parc national d’Etosha Le premier jour, dans les cahots du 4×4, j’avais la dĂ©sagrĂ©able impression qu’on allait passer beaucoup de temps Ă  attendre les animaux, je me suis heureusement trompĂ©e. Le parc national d’Etosha est une invitation Ă  la contemplation, un vĂ©ritable voyage dans le voyage. Ce mardi, on emprunte une piste sous une forte chaleur et le ciel est d’un bleu carte postale, pas un nuage Ă  l’horizon. On s’arrĂȘte au Namutoni Camp, qui est trĂšs convoitĂ© car il offre un beau point de vue. Chaque campement dispose d’un waterhole et celui-ci est plutĂŽt joli. Ce camp est aussi et surtout construit autour d’un fort. Il est mĂȘme bien frĂ©quentĂ© puisqu’on aperçoit un Ă©lĂ©phant, aussi fascinant que majestueux. Avec lenteur, il s’abreuve sous nos yeux, s’offre une douche Ă  la trompe puis repart tranquillement. Les AlĂ©as d’un road trip en 4X4 et en Namibie A 13h00, nous tentons de repartir mais le destin en a dĂ©cidĂ© autrement. PremiĂšre crevaison du voyage. Chanceux dans notre malheur, on est Ă  proximitĂ© de la station du campement. Nous avons donc rapidement Ă©tĂ© secourus. A ce propos voici un conseil essentiel d’abord utiliser le pneu sous le vĂ©hicule et pas celui situĂ© sur la porte arriĂšre. Celui du dessous est bien plus compliquĂ© Ă  extraire, donc il vaut mieux s’en dĂ©barrasser » en premier, surtout lorsqu’on est aidĂ©. Pour en revenir Ă  l’une des raisons pour lesquelles on a choisi la NAMIBIE, il faut que je vous parle un peu de moi petite fille. Certains trouverons ça ridicule et d’autres me comprendront enfant, mon dessin animĂ© prĂ©fĂ©rĂ© Ă©tait Le Roi Lion. Un dessin animĂ© envoĂ»tant avec sa musique, son histoire et tous ces animaux fascinants ! Mon Ăąme frĂ©tillante d’enfant se dĂ©lecte d’observer tous ces animaux. Ce qui me plaĂźt dans ce pays c’est certes cette nouvelle culture, cet inconnu mais c’est surtout la rencontre avec ces animaux sauvages. Camille partage parfaitement cette envie. Appareil photo suspendu dans l’air, on guette l’horizon. Il est dommage que nous n’avions pas de jumelle, mais le tĂ©lĂ©objectif les a efficacement remplacĂ©. On aperçoit une lionne. Yeux plissĂ©s, concentrĂ©e Ă  l’extrĂȘme, elle ne parait pourtant pas prĂȘte Ă  bondir. Nous Ă©tions trĂšs fiers de la trouver et ce malgrĂ© son pelage qui la fondait dans le paysage. Tellement heureux de cette rencontre, nous repartons. On monte le son dans la voiture en chantant Hakuna Matata Ă  tue tĂȘte. Le vent brulant de la NAMIBIE souffle. FenĂȘtres ouvertes, nous vivons un vrai rĂȘve. La vue mais aussi l’ouĂŻe sont fortement sollicitĂ©es. Etosha Une faune envoĂ»tante Une multitude d’animaux circulent dans le parc Parc National d’Etosha d’Etosha. Il est fascinant de les observer se dĂ©placer en troupeaux sous le regard parfois de nos objectifs. La proximitĂ© de la voiture ne les perturbe en aucun cas. Le temps passe et on passe notre temps Ă  observer. Sans vouloir faire un inventaire un peu quand mĂȘme, on croise dans la journĂ©e beaucoup beaucoup d’animaux. Je peux vous certifier que leur nombre et leur variĂ©tĂ© sur nos carte SD est assez saisissant HyĂšne, Buffle, ZĂšbre, Gazelle, Autruche, PhacochĂšre, Oryx, Lionne, ÉlĂ©phant, Girafe, RhinocĂ©ros, LĂ©opard, Ă©cureuil
 J’avoue avoir une petite prĂ©fĂ©rence pour les animaux tachetĂ©s sans rĂ©ellement savoir pourquoi. La chance me sourit on croise deux sublimes girafes, facilement dĂ©celables dans le lointain, vous voyez certainement pourquoi. Yeux noirs lĂ©gĂšrement en amande, un pelage unique, elles sont somptueuses. VĂ©ritable reine de la savane, elle se pavane sous l’objectif . Un peu plus tard, on aperçoit des Ă©lĂ©phants et on s’arrĂȘte pour les observer. Je ne sais pas trop Ă  quoi on s’attendait, en tout cas pas Ă  une famille de 6 Ă©lĂ©phants qui passe de gauche Ă  droite devant nous. Notre moteur est coupĂ©, nos fenĂȘtre sont ouvertes. On est fascinĂ©s. Le pas lourd de l’élĂ©phant s’entend de maniĂšre toujours plus intense. Dans le doute, Camille dĂ©cide de dĂ©marrer. Clac ! Clac ! Il nous aura fallu relancer trois fois le contact pour bouger rapidement la voiture. On peut dire que la NAMIBIE rĂ©serve toutes sortes de surprises. Cette famille de pachydermes ne se dĂ©tournait pas de son chemin. Nouvelle journĂ©e Ă  Etosha nouveau spectacle Le Mercredi, 7h00, on sort de notre campement au Hallali Camp. Le soleil est dĂ©jĂ  presque levĂ© sur cette journĂ©e inoubliable alors on reprend notre 4×4 chaque objet est Ă  sa place carte, appareil photo et eau et nos habitudes quotidiennes. Il faut dire qu’on passe un certain nombre d’heures dans le vĂ©hicule. AprĂšs quelques kilomĂštres de piste, la vĂ©gĂ©tation se rarĂ©fie et seules les gazelles qui gambadent dans la brousse tĂ©moignent de cette vie sauvage. Comme toujours, la chaleur est Ă©crasante quand soudain, de façon totalement inattendue, on aperçoit un lĂ©opard. Ce fĂ©lin ornĂ© de taches noires et souvent difficile Ă  capter Ă©tait tranquillement installĂ© dans cette savane aux couleurs de son pelage. Une premiĂšre rencontre inoubliable avec cet animal. La NAMIBIE nous offre le bonheur absolu que reprĂ©sentent pour nous ces animaux, si beaux et tellement nombreux. A 9h35 ce matin lĂ  dans la brousse verdoyante, on entent le pas sourd et la respiration forte d’un Ă©lĂ©phant. Peut-ĂȘtre le retardataire d’un troupeau qui est passĂ© avant nous ? Sur la route on croise quelques engins, surement dĂ©diĂ©s Ă  la rĂ©fection des pistes. ArrivĂ©s Ă  NAMUTONI CAMP on est bouleversĂ©s par la faune aux alentours du trou d’eau. L’est du parc national D’ETOSHA On reprend la route en direction de l’ouest du camp, une partie qui n’est ouverte que depuis 4 ans. La forĂȘt y est comme pĂ©trifiĂ©e, la vĂ©gĂ©tation plus aride, les animaux moins nombreux. Le ciel est gris, la piste difficilement praticable. ÉloignĂ© du circuit plus classique, notre campement est plus authentique. Il s’agit de Olifantrus Camp ancien camp d’exĂ©cution des Ă©lĂ©phants, oĂč la potence est encore prĂ©sente. Nous y vivons un coucher de soleil au plus proche de la nature, dans un bush de sable orange. Le trou d’eau est trĂšs agrĂ©able. Au moment de faire notre petite lessive, nous croisons un scorpion noir 
 il est chez lui aprĂšs tout. 3/La vie au campement Vous vous demandez certainement ce que ça fait de camper sur le toit d’un 4×4 ? Et bien, pour ma part, j’ai le entiment d’ĂȘtre dans une cabane. Pourquoi choisir la Namibie La NAMIBIE est un territoire d’abondance, aux vastes Ă©tendues aussi sauvages que MAGIQUES, qui abrite quasiment tous les grands animaux d’Afrique. C’est pourquoi, en grand amoureux des animaux, on est constamment sur le qui vive, Ă  guetter leur apparition, observer leur majestĂ© dans leur Ă©lĂ©ment naturel. Chaque jour on enrichissait davantage notre collection de souvenirs, un album d’images qui allait nous permettre d’entretenir la mĂ©moire de ces instants, des jours, des mois, des annĂ©es aprĂšs de ces moments inoubliables. Des instants de bonheur simples, moments toujours aussi prĂ©cieux qui renaissent ici sur le blog. Conseils aux voyageurs Johannesburg => Windhoek avec la compagnie South Africa 😉 en 2h00 Achat carte SIM MTC » Ă  l’aĂ©roport 5euros seulement et rechargeable. Si vous entamez votre road-trip par le nord, OTJIWARONGO est la ville Ă©tape oĂč faire le plein de provisions et d’essence. Le 4X4 est un vĂ©ritable refuge Ă  sable et poussiĂšre. Et oui, nos affaires, tables, sacs de voyages et tout ce qui n’est pas protĂ©gĂ© se recouvrent d’une fine couche de particules de couleur jaune/ orangĂ© ni plus ni moins que la poussiĂšre environnante. N’hĂ©sitez pas Ă  prendre des sacs poubelles et bien protĂ©ger vos affaires pour la route. Nous avons louĂ© notre 4×4 Kruger chez BRITZ Le 4×4 lui-mĂȘme est trĂšs bien. Cependant c’est impossible de ne pas crever un pneu en NAMIBIE et mĂȘme si nous avons remplacĂ© Ă  nos frais le pneu, ils nous ont quand mĂȘme gardĂ© une partie de la caution. Nous n’avions pas forcĂ©ment rĂ©servĂ© toutes nos nuits dans les campements Ă  l’avance et ça nous a obligĂ©s Ă  nous prĂ©occuper chaque jour des dispositions Ă  prendre pour savoir oĂč passer la nuit. Les campements sont quand mĂȘme pris d’assaut et on n’a pas le droit de camper en dehors. Pour plus de confort, je vous recommande de rĂ©server Ă  l’avance ! Ne jamais sortir de sa voiture dans le parc les animaux sont vĂ©ritablement partout et Ă  proximitĂ© des routes ! CHAISEINSTALLÉE SUR UN ÉLÉPHANT EN ASIE - 9 Lettres (CodyCross Solution) - Mots-CroisĂ©s & Mots-FlĂ©chĂ©s et Synonymes Chaise installĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Cliquez sur un mot pour dĂ©couvrir sa dĂ©finition. Codycross Sports Groupe 145 Grille 2 PremiĂšre femme Ă©lue Ă  l'AcadĂ©mie Française
Sujet sensible. Évoquer l’élĂ©phant d’Asie est dĂ©licat. Pour cette raison j’ai rĂ©flĂ©chi Ă  deux fois avant de m’engager sur le voyage de presse organisĂ© par l’office de tourisme de la ThaĂŻlande. Journaliste et curieux, j’ai dĂ©cidĂ© d’en connaĂźtre un peu plus sur le sujet et finalement de publier cet article. Une autre raison m’a poussĂ© dans ce sens dans les annĂ©es 2000, j’avais dĂ©jĂ  traitĂ© l’élĂ©phant en ThaĂŻlande. Laps de temps suffisamment long pour y dĂ©celer les changements. Go ! La ThaĂŻlande a beau ĂȘtre un classique du tourisme, on ne peut en faire le tour. MĂȘme avec 14 voyages au compteur, on s’émerveille encore. L’arrivĂ©e se fait gĂ©nĂ©ralement Ă  Bangkok et Bangkok reste une capitale pleine de vie. DerriĂšre la vitre du van qui depuis l’aĂ©roport international de Bangkok-Suvarnabhumi m’emmĂšne au centre-ville, je constate que le dĂ©veloppement de la mĂ©gapole est restĂ© mesurĂ©. C’est mon impression Ă  hauteur d’homme dans un vĂ©hicule. La trompe d’un Ă©lĂ©phant avec son mahout dans la rĂ©gion de Chiang Mai Thai Elephant Experiential Learning trip 8h du matin, descente au rĂ©cent hĂŽtel Lancaster Bangkok au cƓur de la ville. Une douche, 2 aller-retours dans la piscine panoramique et je suis dĂ©jĂ  en route pour le Tourism Authority of Thailand TAT, soit le siĂšge de l’Office National de Tourisme. C’est ici qu’a lieu la premiĂšre Ă©tape de ce voyage bien particulier et dont le sujet est de dĂ©couvrir les conditions de vie de l’élĂ©phant en captivitĂ© dans le pays. J’y rencontre des confrĂšres venus du monde entier, des cadres du TAT, des vĂ©tĂ©rinaires, des sommitĂ©s scientifiques spĂ©cialisĂ©es sur le pachyderme. LLa gouverneur dĂ©putĂ© pour le marketing international du tourisme thaĂŻlandais prĂ©side cette 1Ăšre rencontre. La premiĂšre confĂ©rence du Thai Elephant Experiential Learning trip dans le bureaux du TAT Ă  Bangkok. Tour de table et prĂ©sentations, je me familiarise avec mes compagnons de voyage. Le Thai Elephant Experiential Learning Trip consiste Ă  envoyer des petits groupes de journalistes internationaux dans diffĂ©rents camps d’élĂ©phants dĂ©diĂ©s au tourisme en ThaĂŻlande. Toute la semaine, jour aprĂšs jour, nous allons vivre l’expĂ©rience Ă©lĂ©phant en semi-libertĂ© dans 5 camps distincts. Objectif transparent du TAT laisser chacun d’entre nous se faire un avis sur le bien-ĂȘtre de l’animal au contact modĂ©rĂ© du touriste. Avec cet article, j’espĂšre donner des ressentis qui aideront en toute conscience Ă  choisir votre expĂ©rience au contact des Ă©lĂ©phants. Trancher sur la question n’est pas aisĂ©. Une chose est certaine, les autoritĂ©s et tous les ThaĂŻlandais qui ont un rapport sensĂ© avec l’animal souhaitent s’éloigner de l’époque oĂč l’élĂ©phant n’était qu’une bĂȘte de somme juste utile Ă  faire gagner de l’argent Ă  son propriĂ©taire. Tant pis s’il devait ĂȘtre mal traitĂ©. Aujourd’hui l’état thaĂŻlandais souhaite vraiment contrĂŽler et surveiller le traitement des animaux. La ThaĂŻlande, n’est pas le Pays du Millions d’élĂ©phant comme son voisin le Laos, mais c’est quand mĂȘme le pays des Ă©lĂ©phants et depuis toujours. 1 – Elephant Haven Ă  Kanchanaburi Direction le nord-ouest Ă  2 heures de route de Bangkok. La ville de Kanchanaburi est sur la route du Myanmar, l’ex Birmanie. Pendant 45 minutes, depuis Kanchanaburi il faut suivre la route vers le nord-est et ainsi longer en partie la riviĂšre KwaĂŻ. On finit par arriver au Elephant Haven. Je suis encore dans le vĂ©hicule quand je vois 3 Ă©lĂ©phants sur le terrain. Sur ce voyage, c’est mon premier contact avec le pachyderme et c’est toujours Ă©mouvant de voir cette crĂ©ature domestiquĂ©e ou pas. Trois Ă©lĂ©phanteaux jouent au Pattara Elephant Farm dans la province de Chiang Mai PrĂ©sentation des Ă©lĂ©phants Tonk Koon, Lamyai, Pimpai, Chopper, Ngern Dom, Boonmee et Mali seront mes compagnons pour la journĂ©e. L’Elephant Haven est un ancien camp qui accueillait les Ă©lĂ©phants lorsqu’ils Ă©taient rĂ©quisitionnĂ©s sur des circuits de trekking, c’est-Ă -dire utilisĂ©s pour promener des touristes sur leurs dos. Une activitĂ© semble-t-il abandonnĂ©e de nos jours, du moins dans les camps accrĂ©ditĂ©s par l’état thaĂŻlandais. Aujourd’hui Elephant Haven est une ferme pour 7 Ă©lĂ©phants dĂ©finitivement sortis des circuits d’une exploitation peu compatible avec l’éthique du bien-ĂȘtre animal. Ils sont ici comme en maison de repos. L’animal n’y est pas prĂ©sentĂ© comme une bĂȘte de foire. On ne monte pas dessus, on ne lui fait pas faire du vĂ©lo, on ne lui apprend pas Ă  peindre des tĂąches de couleur sur une toile Ă  l’aide de sa trompe. Les rĂŽles sont comme inversĂ©s. La bĂȘte curieuse c’est le visiteur et vous allez simplement passer une partie de la journĂ©e Ă  comprendre l’animal sans forcĂ©ment le toucher. Lui prĂ©parer Ă  manger, le brosser s’il le faut, marcher en forĂȘt Ă  ses cĂŽtĂ©s et surtout pas sur son dos. Le regarder prendre un bain s’il en a envie, tenter de communiquer avec son mahout cornac, et puis c’est tout. Le jeune manager en chef qui maĂźtrise l’anglais vous donnera des infos et rĂ©pondra avec prĂ©cision aux questions. JournĂ©e type avec un Ă©lĂ©phant Il semblerait que quels que soient les rĂ©gions et les camps, la journĂ©e type en camp d’élĂ©phants se dĂ©roule de la mĂȘme façon. Seul le standing et l’environnement changent vraiment. Au Elephant Haven, pour commencer le jeune manager nous prĂ©sente un Ă  un les pachydermes. Quelques mots sur leurs histoires propres et des gĂ©nĂ©ralitĂ©s sur les pachydermes. La plupart de ces Ă©lĂ©phants viennent de la rĂ©gion de l’I-San dans le nord-est du pays voire des alentours de Surin, la ville oĂč se dĂ©roule chaque annĂ©e l’Elephant Round Up Festival peu rĂ©putĂ© pour le respect de l’animal. Un Ă©vĂ©nement auquel j’ai assistĂ© deux fois dans les annĂ©es 2000. Les pachydermes y faisaient des dĂ©monstrations de soccer, de trunk painting et des tas d’autres choses bannies des camps que nous allons visiter. Un festival qui Ă  mon avis et devant les critiques, devrait bientĂŽt disparaĂźtre ou changer de configuration en devenant “moins cirque”. Affaire Ă  suivre. Quand la premiĂšre fois j’ai assistĂ© au Round Up Festival de Surin, j’y ai croisĂ© une vingtaine d’occidentaux et je n’y ai jamais vu un Ă©lĂ©phant enchaĂźnĂ©. Aujourd’hui, nombre de circuits touristiques programment le festival et d’aprĂšs les tĂ©moignages, l’élĂ©phant n’y est pas bien traitĂ©. Raison de plus pour bien choisir le prestataire si vous voulez approcher l’animal. Soyons clair, fuyez les spectacles du style “elephant circus”. Rien n’est plus pathĂ©tique, ombrageux, infect que de voir un pachyderme faire du vĂ©lo ou de la trottinette. On imagine les sĂ©ances de dressage pour en arriver lĂ . Le Thai Elephant Experiential Learning trip est justement fait pour s’éloigner de ces aberrations et montrer qu’on peut ĂȘtre sĂ©duit par l’animal, l’approcher, le comprendre sans grimper sur son dos pendant des heures de marches. Je donne ici des idĂ©es d’endroits avec une Ă©thique honorable si on veut approcher l’élĂ©phants sans le martyriser. PremiĂšre attention au Elephant Haven nourrir les bĂȘtes. Avec les touristes inscrits sur cette journĂ©e, nous sommes Ă  l’écoute de l’élĂ©phant. Le manager nous explique comment confectionner un repas digeste pour notre nouvel ami. En ce qui me concerne, je suis attachĂ© Ă  Mali. Une jeune fille de 46 ans qui a dĂ©butĂ© sa carriĂšre elle aussi dans l’I-San Ă  Surin. PrĂ©paration du repas des Ă©lĂ©phants C’est parti pour le cooking elephant party ! Dans un grand rĂ©cipient, je plonge du riz cuit, des bananes avec la peau, quelques herbes bana ou encore la plante Miscanthus connue sous l’appellation herbe Ă  Ă©lĂ©phant. Je pile tout ça avec un mortier et j’y plonge mes mains pour finir le malaxage et en faire une grosse boule calibre pĂ©tanque lyonnaise. C’est presque appĂ©tissant pour l’homme. Surtout les pastĂšques que je dois couper pour faire glisser tout ça. L’élĂ©phant est gourmand ! Nourrir l’élĂ©phant par sa trompe. Il s’en sert comme d’un bras. Mali, derriĂšre sa petite barriĂšre en bois les Ă©lĂ©phants ne sont ni attachĂ©s, ni enfermĂ©s. Ils sont juste cantonnĂ©s dans un vaste espace. Pas l’ombre d’une chaĂźne ne traĂźne ici. Ça ressemble au paddock d’un ranch. Elle me regarde arriver. Je jurerais qu’elle me fait de l’Ɠil. Je remarque que les yeux des Ă©lĂ©phants n’ont rien Ă  envier Ă  ceux de nos biches. Comme toujours avec un animal que je ne connais pas, je suis trĂšs prudent. Pour ma dĂ©fense, je ne pĂšse pas 80 kilos et je fais face Ă  un mammifĂšre de plusieurs tonnes qui ne parle pas ma langue. DĂšs la premiĂšre boule tendue du bout des doigts, elle est engloutie sous la trompe. J’oublie vite mes principes de prĂ©caution et caresse le visage de Mali. Son mahout s’approche et me glisse qu’elle apprĂ©cie les caresses sous les aisselles. Une plaisanterie ? Non, Prakit notre tour leader fait la mĂȘme chose Ă  son propre Ă©lĂ©phant. C’est un plaisir partagĂ© par nos nouveaux amis. Je remarque que l’animal est un vecteur de bonne humeur dans un groupe d’humains. Nous sommes tous ravis. Un peu comme si sur une Ă©chelle du plaisir, celui-ci se mesurait Ă  la taille de l’animal. Nous avons en face de nous 6 spĂ©cimens des plus gros mammifĂšres terrestres. On s’éclate ! Promenade avec les Ă©lĂ©phants AprĂšs ce pachyderme-breakfast, c’est l’heure de les accompagner en forĂȘt. Nous sommes 7 ou 8 Ă  marcher devant ou sur les cĂŽtĂ©s des 7 Ă©lĂ©phants. La premiĂšre des rĂšgles pleine de bon sens Ă©viter de traĂźner derriĂšre l’animal. Rester autant que possible dans son champ de vision si on veut communiquer et ne pas ĂȘtre une menace Ă  ses yeux. Notre petite caravane longe la riviĂšre KwaĂŻ au rythme tranquille et au pas lourd des Ă©lĂ©phants. Les pachydermes semblent connaĂźtre non pas un circuit préétabli, mais cette forĂȘt sĂšche. Deux d’entre eux ont dĂ©cidĂ© de se tremper les pattes dans la riviĂšre pour jouer avec les jets d’eau lancĂ©s par ce formidable appendice qu’est la trompe. Le terrain est accidentĂ©, mais l’élĂ©phant est agile pour franchir les monticules en s’aidant des racines de banian qui sortent de terre ici et lĂ . Si ce n’est de mystĂ©rieux borborygmes de type “pssshiiit, tchiiik tchiiik
“ qui servent aux mahouts pour communiquer avec l’animal, je ne dĂ©cĂšle aucun geste menaçant envers lui. Au bout d’une demi-heure, nous faisons halte Ă  l’ombre d’un apenti. Les Ă©lĂ©phants paissent tranquillement et restent en vue. Des siĂšges jumeaux faits d’armatures en fer sont posĂ©s au sol et nous servent de chaises. Le mahout manager nous explique de quoi il s’agit. Ne pas monter sur l’élĂ©phant Il fut une Ă©poque oĂč ces siĂšges de 15 Ă  20 kilos ans les ornements, Ă©taient posĂ©s sur le dos de ces Ă©lĂ©phants. Ajouter un touriste de 70 kg de chaque cĂŽtĂ©, soit 160 kilos, on comprend aisĂ©ment que porter un tel poids n’est pas compatible avec une notion de bien-ĂȘtre. Ici, les touristes Ă©coutent un naturaliste qui parle du pachyderme. Les Ă©lĂ©phants son ici chez eux dans la forĂȘt En Ă©coutant le mahout, je perçois ce mobilier comme un outil de torture. Fin de l’excursion. Notre petit groupe rentre au camp par une autre lisiĂšre de la forĂȘt. C’était notre premier contact avec l’animal. Nous sommes plutĂŽt contents. Rien ne nous a mis mal Ă  l’aise au Elephant Haven. HabituĂ©s Ă  dĂ©celer les tromperies liĂ©es Ă  un soi-disant tourisme Ă©quitable. Ici, rien d’un tel ressenti. Le bien-ĂȘtre de l’élĂ©phant n’est pas un vain mot. L’animal et le mahout sont serein tout comme le lit de la riviĂšre KwaĂŻ. Elephant Haven propose des circuits et des randonnĂ©es avec bivouacs accompagnĂ©s par les Ă©lĂ©phants. Toujours sans monter dessus. Bravo ! Anciens siĂšges pour porter les touristes sur le dos des Ă©lĂ©phants. Aujourd’hui il servent uniquement dans la salle de confĂ©rence pĂ©dagogique au Elephant Haven. Autour des Ă©lĂ©phants la ville de Kanchanaburi AprĂšs la dĂ©couverte des Ă©lĂ©phants rĂ©gionaux, nous faisons un petit Ă©tat des lieux de l’attractivitĂ© touristique. Elle n’en manque pas. Kanchanaburi est connue pour son fameux pont sur la riviĂšre KwaĂŻ. Haut lieu des souffrances infligĂ©es par l’armĂ©e impĂ©riale du Japon aux prisonniers alliĂ©s durant la Seconde Guerre mondiale. Le pont est connu de nos gĂ©nĂ©rations grĂące au film Le Pont de la RiviĂšre KwaĂŻ tournĂ© en rĂ©alitĂ© au Sri Lanka. Au cours de reportages prĂ©cĂ©dents, j’ai eu 2 fois la chance d’emprunter le confortable train Eastern & Oriental Express qui passe sur ce pont. Ce train de luxe est un aĂŻeul du mythique Orient Express rĂ©animĂ© par la sociĂ©tĂ© Belmond. L’E&O ferraille entre Bangkok et Singapour. Cette fois, je suis spectateur le long de la voie ferrĂ©e. Sur le pont, je regarde passer un train de ligne qui roule au pas. Les wagons sont bondĂ©s de thaĂŻs. Des marchands ambulants profitent du ralenti pour tenter de vendre des vivres aux voyageurs toutes tĂȘtes dehors. Le pont ferroviaire sur la riviĂšre KwaĂŻ Ă  Kanchanaburi. L’ambiance est trĂšs bon enfant sur les rives de la riviĂšre KwaĂŻ. On y passe volontiers quelques heures Ă  goĂ»ter les fruits exotiques des Ă©tals. Choisir la couleur de l’éternel tee-shirt marquĂ© par l’alphabet siam made in ThaĂŻlande. Si vous restez plusieurs jours Ă  Kanchanaburi, n’hĂ©sitez pas Ă  vous promener de terrasse en terrasse le long de la riviĂšre KwaĂŻ. Vous vivrez l’expĂ©rience de la guinguette thaĂŻlandaise avec le plus large des choix pour le standing. Avant ou aprĂšs la visite des Ă©lĂ©phants, je recommande un passage au Kanchanaburi War Cemetery au cƓur de la ville. L’occasion de sentir le cƓur battant d’une petite ville de province et bien sĂ»r de faire le tour complet de cette tragique page de l’Histoire. Comme dans beaucoup de cimetiĂšres militaires la pelouse est taillĂ©e au cordeau. Je suis frappĂ© par le jeune Ăąge des soldats enterrĂ©s ici et dont les tombes sont alignĂ©es comme au garde Ă  vous. 2 – Le Phang Nga Elephant Park Ă  Phang Nga Retour Ă  Bangkok en deux heures de route. Nous y prenons l’avion pour arriver Ă  Phuket en fin d’aprĂšs-midi. Nous sommes logĂ©s au Bandara Village Phuket sur la presqu’üle de Phuket Ă  une petite heure de Patong. La presqu’üle est connue pour ses multiples hĂŽtels, guest-houses et clubs. Il y en a pour tous les goĂ»ts. Le lendemain, nous testons notre 2Ăšme expĂ©rience avec les Ă©lĂ©phants. Depuis l’hĂŽtel, il faut 45 mn de route pour rejoindre le Phang Nga Elephant Park. Changement radical par rapport au bien plus roots Elephant Haven de la veille. Nous sommes au cƓur d’une forĂȘt humide. L’entrĂ©e se fait sous un portique et on dĂ©barque un peu comme dans un pays enchantĂ©. Pas japonais sur une pelouse arrosĂ©e, maisons en bardage de tek rouge et montĂ©es sur pilotis. La brochure annonce que nous serons en famille pour vivre notre expĂ©rience avec les Ă©lĂ©phants. 30 personnes vivent ici Ă  l’annĂ©e pour s’occuper de l’animal et de son bien-ĂȘtre. Khun Jakrapob Thaotad dit Jake est le propriĂ©taire. Il nous fait l’historique et la philosophie du projet autour d’un verre d’accueil. Issu d’une famille de mahouts, Jake a fait des Ă©tudes Ă  l’étranger avant de monter le Phang Nga Elephant Park. Rien Ă  dire sur l’environnement. Seul bĂ©mol qui n’engage que moi est mes ressentis la voix stridente de la trop sĂ»re stagiaire australienne pour qui tout est fantastic, amazing ou gorgeous. N’importe quel Ă©change visuel avec Brenda c’est son prĂ©nom est prĂ©texte Ă  un sourire XXL qui disparaĂźt aussitĂŽt qu’elle quitte votre regard. Un bel environnement pour les Ă©lĂ©phants Le Phang Nga Elephant Park, c’est pro. AprĂšs le verre d’accueil et le goodies-gourde au logo du parc, il faut signer une dĂ©charge en cas d’accident sur le site. Direction les vestiaires pour se changer et enfiler l’uniforme du parfait petit mahout une tunique en jean bleue Levis. Nous voici en rang d’oignon devant les ultimes recommandations de Brenda. Sur le cĂŽtĂ©, je vois dĂ©jĂ  3 ou 4 Ă©lĂ©phants dans un enclos formĂ© de gros poteaux en bĂ©ton. Je n’arriverai jamais Ă  savoir leur rĂ©elle utilitĂ©. Toujours le mĂȘme repas pour les Ă©lĂ©phants Comme la veille, nous faisons nos feeding bowls de la mĂȘme maniĂšre et avec grosso-modo les mĂȘmes ingrĂ©dients. Ici, les mortiers en bois prĂ©cieux semblent sortir de la boutique Nature et DĂ©couverte du Carrousel du Louvre. Boules finies en main, nous les donnons Ă  nos nouveaux amis. Je maĂźtrise l’exercice. PrĂ©paration pour nourrir les Ă©lĂ©phants de la ferme Elephant Haven. Se promener encore avec les Ă©lĂ©phants C’est la deuxiĂšme Ă©tape. Nous devons faire des Ă©quipes de deux. C’est ainsi que je fais la mienne avec Julie, journaliste provençale et avec qui je serai immortalisĂ© sur un tirage photo collĂ© au fond d’une assiette en plastique. Paul, notre mahout se montre bavard et veut absolument nous prendre en photo avec l’élĂ©phant, de face, de dos, de profil
 C’est ainsi que notre petite caravane gravit le chemin Ă  flanc de colline pour en ÂŒ d’heure arriver sur une plateforme oĂč on laisse les animaux paĂźtrent tranquillement. Quant Ă  nous, nous, sommes sommĂ©s par Brenda de nous mettre en ligne derriĂšre une longue table, de prendre la machette attribuĂ©e et de dĂ©biter des cylindres de cannes Ă  sucre. Ainsi, Ă  tour de rĂŽle, on offre la canne Ă  sucre Ă  notre animal pendant que le staff prend des photos. Qu’on le veuille ou pas. C’est bon enfant, ici aussi nous rigolons de bon cƓur. Se baigner avec les Ă©lĂ©phants Retour au camp, c’est l’heure du bain dans le joli bassin dont la cascade a probablement Ă©tĂ© moulĂ©e par des camions de toupie Ă  bĂ©ton. Je dois prendre des photos, faire des images. Sergent Brenda dira ce qu’elle voudra, non ! Je ne me baignerai pas avec Dumbo ! L’heure de la baignade des Ă©lĂ©phants au Phang Nga Elephant Park. Julie et mes autres collĂšgues s’en chargent. Veste Levis de mahout sur le dos, les voilĂ  sur celui des Ă©lĂ©phants qui babillent dans l’eau. Tout le monde s’arrose, rigole
 jusqu’à ce qu’un Ă©lĂ©phant dĂ©cide de faire ses besoins dans le bassin. Les touristes en ressortent fissa. Allez savoir pourquoi ? Nous quittons le Nga Elephant Park aprĂšs un rapide dĂ©jeuner compris dans le forfait de cette prestation qui n’est pas ma prĂ©fĂ©rĂ©e. AprĂšs les Ă©lĂ©phants, dĂ©tente Ă  Patong Pour nous dĂ©tendre aprĂšs cette longue journĂ©e sans aucun stress, Prakit nous offre l’expĂ©rience d’un massage au salon de soin Orientala . Il est dans l’hĂŽtel Deevana Patong Resort oĂč nous dĂźnerons ensuite. Cet hĂŽtel est situĂ© Ă  deux pas du Patong Night Market. Si vous ĂȘtes de passage dans la ville, je recommande ce salon de massage au rapport qualitĂ© prix ir-rĂ©-pro-cha-ble ! Ce que dit Prakit Saiporn, Marketing Officer Ă  l'Office National du Tourisme de ThaĂŻlande en France, sur la nouvelle politique Ă  propos des Ă©lĂ©phants Le projet Elephant Care Tourisme mise sur la durabilitĂ© des changements de mentalitĂ©. L’action du Elephant Care Tourisme fonctionne selon une stratĂ©gie connue sous le nom des 3 C 1 communication, 2 collaboration, 3 compromis. Ici au TAT Tourism Authority in Thailand de Paris nous sommes tous volontaires pour expliquer aux personnes soucieuses du bien-ĂȘtre de l’animal que les choses changent. Un tel cheptel qu’il soit Ă  l’état semi-sauvage ou domestique demande du temps pour le gĂ©rer correctement. Prendre soin de l’élĂ©phant, c’est aussi prendre en compte la situation social du mahout avec lequel il est liĂ©. Actuellement le gouvernement propose des formations pour ceux-ci et la prise en charge totalement gratuite des soins pour tous les Ă©lĂ©phants qui sont signalĂ©s en difficultĂ© ou en souffrance dans le pays ». 3 – Le Phuket Elephant Sanctuary Ă  Phuket Le lendemain, nous testons un autre parc d’élĂ©phants dans la province de Phuket le Phuket Elephant Sanctuary. Sur le bord d’une route trĂšs frĂ©quentĂ©e, un petit bĂątiment en parpaings gris ne cesse de se remplir et de se vider de groupes de touristes. Ceux qui en sortent portent sur leurs tee-shirts un petit autocollant aux formes d’un Ă©lĂ©phant et s’installent Ă  l’arriĂšre d’un pickup pour disparaĂźtre dans la circulation. C’est notre tour. Nous allons savoir oĂč vont les jeeps et pickups. Notre vĂ©hicule quitte vite la route pour s’enfoncer sur une piste. Les maisons deviennent rares et enfin nous arrivons devant
 Un parc d’attractions ! En bons observateurs objectifs, sans apriori 😊 nous sommes certains de vivre une expĂ©rience trĂšs marketing. Le sentiment se confirme quand suivant un procĂ©dĂ© qui semble bien rĂŽdĂ©, nous devons enfiler des bottes en caoutchouc et devons visionner la projection d’un court film de prĂ©sentation sur le Phuket Elephant pour voyager Voici quelques ressources pour organiser votre voyage Trouvez vos guides de voyage sur Amazon, Ă  la Fnac ou sur Nostromo Pour rĂ©servez vos hĂŽtels, locations de vacances et gĂźtes, il y bien entendu Booking mais je vous invite aussi Ă  dĂ©couvrir GreenGo hĂ©bergement responsable en France, Feelingo hĂ©bergements durables en France, Espagne, Portugal, Italie et GrĂšce et Abracadaroom hĂ©bergement insolite en France Comparez le prix des locations de voiture sur Rentalcars ou Autoeurope. Louez votre van/fourgon camping-car sur Yescapa. 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Pour l’élĂ©phant, on prend de la hauteur Nous voilĂ  partis avec notre guide d’origine flamande. Nous marchons sur les passerelles en aluminium qui surplombent le parc. Les Ă©lĂ©phants sont libres d’aller et venir oĂč bon leur semble en contrebas dans cette immense rĂ©serve. Nous descendrons dans cette fosse aux airs de forĂȘt sĂšche, mais nous n’approcherons jamais de moins de 30 mĂštres les animaux. Bilan de l’expĂ©rience ? Nous avons apprĂ©ciĂ© l’infrastructure conçue pour observer et non pas pour toucher l’élĂ©phant. Le discours est cohĂ©rent. Nous avons approchĂ© l’élĂ©phant d’une autre maniĂšre. LĂ  oĂč l’élĂ©phant est paisible Ici aussi, le principe de maison de retraite pour braves pachydermes ayant subi l’humiliation des cruelles attractions touristique est le critĂšre de recrutement. Les pachydermes sont parfaitement bien ici. Ça se sent, ça se voit et ça se comprend car personne ne cherchera Ă  faire un selfie avec eux. Les animaux sont paisibles, avec ou sans leur mahout. Les visiteurs doivent s’adapter et non le contraire. 4 – Le Patara Elephant Farm Ă  Chiang Mai On reprend l’avion en fin de journĂ©e pour une escale Ă  Bangkok avant d’atteindre la nouvelle Ă©tape, lĂ -haut tout au nord de la ThaĂŻlande Chiang Mai. Petit tour de cette ville qui, mĂȘme si elle se modernise, m’a toujours semblĂ© ĂȘtre habitĂ©e d’une ambiance langoureuse qui fait son charme. Bain pour un Ă©lĂ©phanteau devant sa mĂšre et une famille de touristes. Tranquille ! Installation au Novotel Chiangmai Nimman Journey Hub au fond d’un soy ruelle du centre-ville et le lendemain nous partons pour une heure de route plein ouest. L’élĂ©phant en rase campagne Colline aprĂšs colline, fond de vallĂ©e aprĂšs fond de vallĂ©e, la route en lacets nous dĂ©pose au Patara Elephant Farm. L’endroit est destinĂ© aux touristes, mais pas que. C’est aussi et surtout une coopĂ©rative agricole qui gĂšre aussi des Ă©lĂ©phants abandonnĂ©s par des mahouts qui ne peuvent plus entretenir l’animal. C’est une clinique, une garderie, un orphelinat, un EHPAD et un centre de rééducation pour l’animal. C’est ici que nous aurons les explications les plus scientifiques. Bloc opĂ©ratoire pour Ă©lĂ©phant RassemblĂ©s au cƓur du bloc opĂ©ratoire marquĂ© au sol comme le cercle H de la landing zone pour hĂ©licoptĂšre, le vĂ©tĂ©rinaire en chef nous parle de cet endroit. C’est une fondation active sur le principe du parrainage des Ă©lĂ©phants. Je reconnais le discours scientifique qui laisse peu de place Ă  la dĂ©magogie. Notre docteur reconnait que les chaĂźnes ce n’est pas glamour, mais quand vous opĂ©rez une telle force de la nature, il serait inconscient de ne pas sĂ©curiser l’espace environnent. Auparavant, l’image du centre a pas mal souffert Ă  cause de visiteurs qui ont publiĂ© sur les rĂ©seaux sociaux des photos mal interprĂ©tĂ©es et sur lesquelles on voyait la patte d’un Ă©lĂ©phant attachĂ©e par une chaĂźne. Aucune lĂ©gende ne mentionnait qu’une anesthĂ©sie partielle avait lieu et qu’une Ă©quipe de soigneurs Ă©tait Ă  l’Ɠuvre pour sauver l’animal. La clairiĂšre des Ă©lĂ©phants Nous partons tous en forĂȘt pour rejoindre une clairiĂšre oĂč nous attendent une quinzaine d’élĂ©phants de toutes tailles. C’est la premiĂšre fois en Asie que je vois un Ă©lĂ©phant avec des dĂ©fenses aussi grandes que majestueuses. Certains d’entre nous avouerons avoir Ă©tĂ© charmĂ©s par le discours introducteur des soignants. Puis déçus quand dans cette clairiĂšre, aprĂšs le rituel qui consiste Ă  faire des boules de nourriture, il Ă©tait possible de monter Ă  nu sur le cou de l’élĂ©phant mĂȘme rapidement pour une photo. Je dĂ©pose mon appareil Ă  mes pieds. L’emmener dans un bassin pour se baigner et brosser l’animal faisait partie du packaging. Baignade des Ă©lĂ©phants au Pattara Elephant Farm dans la rĂ©gion de Chiang Mai. Je ne sais quoi en penser. Les animaux n’avaient pas l’air malheureux, je n’ai vu aucun bullhook outil pointu avec lequel le mahout pique le crĂąne de l’élĂ©phant pour lui donner des indications. LĂ  aussi, je n’ai pas vu un Ă©lĂ©phant attachĂ© avec une corde ou des chaĂźnes qui se dandinait comme un autiste. Les Ă©lĂ©phants font souvent ça quand ils trĂ©pignent et veulent bouger. Rappelons qu’un Ă©lĂ©phant inactif est un Ă©lĂ©phant qui va mourir. Ses ongles poussent, s’incarnent dans la chair. À long terme, c’est l’assurance d’une vie trop courte. Le Patara Elephant Farm ne nous laisse pas insensible. En partant nous formons deux groupes. Ceux qui ont acceptĂ© de monter Ă  cru sur le cou de l’animal et ceux qui comme moi, ont prĂ©fĂ©rĂ© rester spectateurs. Dans la rĂ©gion de Chiang Mai vous pourrez varier les plaisirs en famille. En plus de tester d’une journĂ©e auprĂšs des Ă©lĂ©phants telle que je l’ai fait, vous pourrez aussi vivre et approcher les autres symboles de la culture thaĂŻlandaise dans des endroits Ă  l’éthique irrĂ©prochable. Effectivement, sur ce reportage, il s’agissait de faire un voyage d’étude. À moins de vouloir vous installer comme mahout dans le Mercantour, ne vous taper pas les visites de 5 ou 6 camps d’élĂ©phants. Variez les plaisirs 🙂 5 – Le Thai Elephant Conservation Center Excursion Le lendemain, on traverse le pays pour rejoindre Bangkok. Nous stoppons Ă  Lampang, une petite ville pleine de charme au patrimoine historique et architectural important. Lampang, c’est une vieille-ville et de magnifiques temples. Notamment le Wat Pratu Pong Ă  visiter librement et typique du style lanna rĂ©gional. VĂ©tĂ©rinaires en intervention sur l’arriĂšre d’une femelle au Thai Elephant Hospital de l’Elephant Conservation Center . ÉlĂ©phants royaux Lampang c’est aussi depuis 1969 l’étatique Thai Elephant Conservation Center Excursion. Lors de mon passage, le centre accueillait 113 animaux, dont 9 Ă©lĂ©phants royaux, 9 Ă©lĂ©phants dĂ©diĂ©s aux formations des nouveaux mahouts et 14 Ă©lĂ©phants confisquĂ©s Ă  des mahouts pour mauvais traitements. Tous sont accueillis ici sur plus de 120 hectares. C’est d’ici que les Ă©quipes de soigneurs mobiles partent et interviennent partout dans le pays oĂč un Ă©lĂ©phant en dĂ©tresse est signalĂ©. C’est aussi un impressionnant hĂŽpital pour pachydermes. Lors de mon passage, une mĂšre subissait une cĂ©sarienne. Vous circulerez ici en petit train. Des activitĂ©s et des attractions se dĂ©roulent Ă  heure fixe. Il faut de l’argent pour mener Ă  bien une telle mission. C’est pour cette raison que je ne m’offusque pas en arpentant le village folklorique dans lequel on peut assister Ă  la fabrication de papier recyclable Ă  base d’excrĂ©ments d’élĂ©phants. Ici non plus, vous n’ĂȘtes pas obligĂ©s de monter sur le dos du pachyderme. Seul les mahouts le font. La ThaĂŻlande sombrerait dans une vĂ©ritable anarchie si tous les Ă©lĂ©phants de la pĂ©ninsule Ă©taient livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes. À vous de de vous faire un avis en vous rendant sur place. Une fois devant un Ă©lĂ©phant, souvenez-vous que les thaĂŻlandais ne cherchent pas Ă  monter sur le dos de nos sangliers ou sur celui de nos cerfs quand ils visitent notre pays. Je suis certain d’une chose l’élĂ©phant sauvage ou domestique est chez lui en ThaĂŻlande. Cahier Pratique Vol international jusque Bangkok, Phuket, Chiang Mai
 La compagnie nationale Thai Airways propose de nombreux vols directs depuis Paris vers Bangkok. La classe Ă©conomique fait trĂšs bien l’affaire. Recherchez votre billet d'avion Comparez Ă©galement les vols chez Kayak. Se Loger À Bangkok le Lancaster Hotel est un Ă©tablissement plutĂŽt business, mais des chambres restent accessibles. L’hĂŽtel est rĂ©cent. Perso, j’ai apprĂ©ciĂ© la piscine sur le toit du building. AprĂšs 12 heures d’avion, y faire 5 ou 6 longueurs, c’est du pur bonheur ! À Kanchanaburi le Away Kanchanaburi Dewa Mantra Resort & Spa est un domaine aussi vaste que son nom est long et Ă  quelques minutes du centre de Kanchanaburi. Loin d’ĂȘtre obsĂ©quieux, le service y est juste agrĂ©able comme c’est souvent le cas en ThaĂŻlande. L’hĂŽtel Ă  des airs d’ancienne plantation. Je recommande d’en faire son camp de base pour 2 ou 3 nuits si on veut explorer la rĂ©gion. Bungalow du Away Kanchanaburi Dewa Mantra Resort & Spa sur la riviĂšre KwaĂŻ. À Phuket, le Bandara Villas Phuket. Un boutique hĂŽtel immaculĂ© et construit en Ă©tages reliĂ©s par un funiculaire. L’entrĂ©e se fait par la route en haut, la plage est en bas. Chaque chambre est sur deux niveaux. Vous aurez une piscine privĂ©e depuis laquelle on profite d’une incroyable vue une des grandes baies de la pĂ©ninsule de Phuket. Difficile de ne pas apprĂ©cier. C’est ici, les pieds dans l’eau, que j’ai mangĂ© les meilleures langoustes grillĂ©es depuis bien des annĂ©es. J’attends vos commentaires sur celles-ci 😉. Par contre, ce n’est pas le meilleur plan pour les noctambules qui veulent rejoindre Patong tous les soirs. Pour les amoureux de la nature, c’est parfait. Le Deevana Patong Resort & Spa Un hĂŽtel club Ă  taille humaine pour ĂȘtre au cƓur de la ville de Patong. Un grand immeuble assez moche, mais trĂšs bien placĂ©, le service y est excellent et les prix raisonnables. Vue sur la Baie de Bandara depuis une piscine privative des chambres du Bandara Villa Phuket hotel. À Chiang Mai, le Tamarind Village. L’établissement mise sur le patrimoine et l’ancien design lanna. L’établissement se fond parfaitement au cƓur du vieux quartier de Chiang Mai. L’hĂŽtel historique tire son nom du grand tamarinier vieux de 200 ans et qui pousse toujours dans l’un des patios de l’établissement. À dĂ©faut d’y sĂ©journĂ©, offrez-vous une Singapour Sling au bar de l’hĂŽtel. Ne serait-ce pour l’environnement historique. Novotel Chiangmai Nimman Journey Hub. Fonctionnel et trĂšs bien placĂ© au fond d’un soy. Ne pas hĂ©siter Ă  se rendre en touk-touk sur le plus grand marchĂ© de nuit de la ville le Night Bazaar Il est situĂ© Ă  cĂŽtĂ© des anciens remparts dans le vieux Chiang Mai. Dans les environs de Chiang Mai, Le Raya Hotel est idĂ©al pour s’offrir une ou deux nuits dans un confort absolu et rĂ©ussi. En lisiĂšre de Chiang Mai. L’hĂŽtel est cher, mais franchement Ă  la hauteur des attentes si vous dĂ©cidez de vous faire plaisir. Chambre double du Raya Heritage Ă  bordure de Chiang Mai. Bonne nuit ! Choses Ă  voir en rapport avec l’élĂ©phant Elephant Poo Poo Paper Park est un trĂšs joli parc aux lisiĂšres de Chiang Mai. Un endroit bucolique rempli de couleurs. Celles des teintures naturelles qui servent au papier recyclable et fabriquĂ© Ă  base d’excrĂ©ment d’élĂ©phant. Soit le poo poo ou le caca en français. Vous pourrez y faire votre propre
 papier et y acheter de superbes kits de correspondance. Je recommande. Cahier en papier recyclĂ© et fait avec des excrĂ©ments d’élĂ©phants au Elephant Poo Poo Paper Park Ă  Chiang Mai. Le quartier Tao Maoh Ă  Lampang. Visitez la vielle-ville de Lampang, le vieux quartier de Tao Maoh liĂ© Ă  l’ancienne exploitation forestiĂšre dont l’élĂ©phant Ă©tait moteur. Il subsiste des vieilles demeures en bois. Un vĂ©ritable patrimoine national dans lequel on peut dormir avec Love Lampang Heritage. Il faut visiter la maison Louis T Leonowen House. Soit le fils d’Anna Leonowen qui a inspirĂ© le personnage du livre Anna et le Roi Ă©crit par Margaret Landom. Photos souvenirs Ă  l’intĂ©rieur de la maison de Louis T Leonowen House Ă  Lampang. La rĂ©union de dĂ©briefing Ă  la fin du sĂ©jour s’est tenue au Kaomailanna Resort au sud de Chiangmai. Les chambres sont amĂ©nagĂ©es dans les anciennes granges en briques rouges oĂč sĂ©chait le tabac. J’ai adorĂ© cet endroit. Plus d’informations L’Office National du Tourisme de ThaĂŻlande a un grand bureau Ă  Paris. Le staff thaĂŻlandais francophone est adorable et particuliĂšrement efficace pour vous guider dans vos projets. Vous y trouverez les brochures et des vrais conseils pratiques. Un drĂŽle de logo pour indiquer le wifi au Elephant Poo Poo Paper Park Ă  Chiang Mai. Into The Wild Elephant Camp dans la province de Chiang Mai, nous avons testĂ© ce dernier camp d’élĂ©phants. Comment dire ? L’environnement au cƓur de la forĂȘt est parfait et l’endroit nous a aussi donnĂ© l’occasion d’approcher l’artisanat ethnique des minoritĂ©s. Cependant, nous Ă©tions mal Ă  l’aise Ă  cause du discours franchement dominant du manager lorsqu’il parlait des Ă©lĂ©phants. Encore une fois, Ă  vous de vous faire votre avis. Amazing Thailand Safety and Health Administration Ou le SHA. C’est la Certification mise en place par les autoritĂ©s face au Covid-19. Celle-ci est prise avec beaucoup de sĂ©rieux par nombre d’associations commerciales et touristiques thaĂŻlandaises. Notre petit groupe devant les Ă©lĂ©phants du Patara Elepant Farm dans la rĂ©gion de Chiang Mai. Chacune est Ă  sa place et pas sur le dos des pachydermes. PrĂ©cisions J’ai beaucoup hĂ©sitĂ© avant de m’engager sur ce reportage. Il me semblait important de vĂ©rifier sur place, de mes propre yeux, et de poser des questions ouvertes pour apprĂ©hender la situation actuelle de l’élĂ©phant domestiquĂ© en ThaĂŻlande. Je ne pas les zoos. I-Voyages veille Ă  ne pas le faire pour des structures d’exploitations dĂ©guisĂ©es avec des labels bidons qui donnent seulement une bonne conscience aux visiteurs. En marge de la confĂ©rence d’introduction Ă  Bangkok, j’ai beaucoup Ă©changĂ© avec les chercheurs du Center of Elephant and Wildlife Research de l’UniversitĂ© de Chiang Mai. Ce fut une premiĂšre occasion de vĂ©rifier que les engagements signĂ©s sur le World Travel Market de 2019 et Ă  propos du bien-ĂȘtre des Ă©lĂ©phants, sont vraiment mis en Ɠuvre Ă  l’échelle du pays. Une volontĂ© forte est bien lĂ  ! Les images insoutenables qu’on voit sur internet Ă  propos des dressages sauvages d’élĂ©phants n’existeront bientĂŽt plus. Je l’espĂšre, nous l’espĂ©rons tous. Elles desservent le tourisme au niveau national. Les dĂ©cideurs l’ont bien compris et au delĂ  du business, un sens liĂ© aux droits des animaux se dĂ©veloppe Ă  tous les niveaux mĂȘme si l’élĂ©phant domestiquĂ© est encore considĂ©rĂ© comme un objet aux yeux du droits thaĂŻlandais. À ce jour, il y aurait 3500 Ă©lĂ©phants domestiquĂ©s et presque autant Ă  l’état sauvage. Ceux-ci vivent dans des rĂ©serves ou la faune et la flore sont ultra-protĂ©gĂ©es et surveillĂ©es. Les nouvelles lois obligent le traçage gĂ©nĂ©tique de tous les Ă©lĂ©phants domestiquĂ©s pour Ă©viter le braconnage et la sĂ©paration des Ă©lĂ©phanteaux de leur mĂšre. Une licence et une formation remise en cause rĂ©guliĂšrement est obligatoire pour tous les mahouts. Quant aux camps d’élĂ©phants visitĂ©s, ils sont certifiĂ©s par les ministĂšres du Tourisme et celui de l’Agriculture. Une rĂ©elle inspection avec remise en cause de la certification a lieu tous les 3 ans. Elle consiste Ă  un bilan comptable, social, vĂ©tĂ©rinaire, diĂ©tĂ©tique, mĂ©dicale psychologique. Ça concerne les Ă©lĂ©phants, mais aussi les mahouts et les responsables des centres et camps d’élĂ©phants. Tous les camps que nous avons visitĂ©s dĂ©pendent de la charte Elephant Welfare ou encore de l’Asian Captive Elephant ACES dĂ©diĂ©e aux Ă©lĂ©phants en contact avec les touristes. Elle s’adapte mĂȘme aux camps sur lesquelles on ne touche pas l’animal et sur lesquels on se contente de l’observer Ă  bonne distance. L’argents des visiteurs sert aux actions qui favorisent le bien-ĂȘtre des animaux, mais aussi celui des mahouts. Au niveau salarial et social. Un mahout correctement payĂ© peut nourrir et soigner comme il le faut son compagnon avec lequel il est liĂ© Ă  vie. Le gouvernement mise sur ce maintien pour Ă©viter la tentation d’utiliser l’animal comme bĂȘte de foire. Fuyez les randonnĂ©es Ă  dos d’élĂ©phants, les spectacles grotesques oĂč sont contraints nos amis pachydermes et privilĂ©giez les centres oĂč vous vous apprend Ă  mieux le connaĂźtre et en l’observant mais sans le toucher. À mon sens, quand on visite la ThaĂŻlande et au contact de l’élĂ©phant, il faut garder Ă  l’esprit qu’il s’agit d’un animal endĂ©mique qui fait partie de la culture locale depuis des millĂ©naires. Il faut du temps pour faire disparaĂźtre de trĂšs mauvaises habitudes. La volontĂ© de changement et d’évolution est bien lĂ . De haut en bas de l’échelle humaine. Tout n’est pas parfait, loin de lĂ , mais l’évolution va dans le bon sens. Un des jeunes Ă©lĂ©phants au centre de soin du Pattara Elephant Farm dans la rĂ©gion de Chiang Mai

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En juillet 2015, notre moteur inboard ayant rendu l’ñme encrassement du coude d’échappement > remontĂ©e d’eau de mer dans la culasse 
 et n’ayant pas actuellement les moyens financiers pour le remplacer, nous nous sommes orientĂ©s vers la solution de la pose d’une chaise pour accueillir un moteur hors-bord. D’une part, c’est une solution qui va nous permettre de profiter rapidement du Fantasia, et, d’autre part, plus tard, lorsque nous aurons pu remplacer l’inboard, ce sera toujours une sĂ©curitĂ© de pouvoir disposer d’un moteur de secours. L’investissement n’est donc pas inutile. AprĂšs avoir trouvĂ© un moteur d’occasion Yamaha nous avons achetĂ© une chaise articulĂ©e et adaptĂ©e au poids du moteur, semblable Ă  celle prĂ©sentĂ©e en photo la seule diffĂ©rence est que le support mĂȘme du moteur est noir. Reste ensuite la pose 
 GrĂące Ă  Jacques qui nous a fourni la doc Jeanneau et ses propres plans cf. photos, il a fallu cogiter. Le positionnement horizontal de la chaise a vite Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© du fait de la prĂ©sence des deux renforts prĂ©vus initialement par Jeanneau. Reste la position verticale. Pour cela, nous avons fait des essais Ă  blanc, les pieds au sec sur la terre ferme. J’ai fixĂ© la chaise sur un support et installĂ© le moteur dessus, puis mesurĂ© l’écart qu’il y avait entre le bas du support de plaque de fixation et la plaque anti-cavitation du moteur. La chaise dispose de cinq positions et nous avons donc mesurĂ© les distances obtenues entre ces positions, soit 12, 18, 26, 36 et 47 cm et donc, en relatif depuis la premiĂšre position 0, 6, 14, 24 et 35 cm. Ces derniĂšres mesures permettent de connaĂźtre l’abaissement rĂ©el du moteur par rapport Ă  un point fixe. NĂ©anmoins, nous avons remarquĂ© que premiĂšre position la plus haute amĂšnerait le moteur trop prĂšs du tableau arriĂšre et nous nous sommes donc limitĂ©s uniquement aux quatre derniĂšres positions. Ce qui donne en cotes relatives 0, 8, 18 et 29 cm, ce qui signifie concrĂštement que le moteur pourra s’abaisser au maximum de 29 cm. Sachant qu’il y a 26 cm entre la plaque anti-cavitation et le bas du moteur, cela nous permet de l’avoir hors d’eau en position relevĂ©e et la plaque anti-cavitation un peu sous l’eau/la plaque anti-gerbage hors d’eau en position baissĂ©e, ce qui est idĂ©al. En repartant avec les mesures non relatives rĂ©alisĂ©es, pour la deuxiĂšme position, nous avons donc un Ă©cart de 18 cm entre le bas du support mĂ©tallique de fixation de la chaise et la plaque anti-cavitation. Si on ajoute les 26 cm pour atteindre le bas du moteur, cela nous donne un positionnement du bas de la plaque Ă  44 cm du niveau de l’eau. Par prĂ©caution, ne sachant pas trop comment le bateau allait se comporter en marche moteur effet cavitation, nous nous sommes accordĂ©s une marge de tolĂ©rance de 3 cm donc positionnement Ă  41 cm le bas du moteur sera un peu dans l’eau en position relevĂ©e pas trop gĂȘnant tant que l’hĂ©lice reste hors d’eau, mais nous sommes sĂ»rs comme ça que l’ensemble devrait ĂȘtre bien positionnĂ© en marche. Enfin, il y a une plaque CP marine 30 x 30cm, Ă©p. 2 cm en renfort Ă  l’intĂ©rieur qui vient consolider l’ensemble en rĂ©partissant les charges sur une surface plus grande. L’accĂšs pour boulonner est trĂšs Ă©troit ! et nous avons utilisĂ© des boulons de 10 cm de long, mais 6 cm auraient suffits. Il ne reste plus qu’à faire les essais 
 Une autre piste que je n'ai dĂ©couverte qu'aprĂšs et qui me parait peut-ĂȘtre plus performante dans la mesure oĂč il est possible d'ajuster prĂ©cisĂ©ment la position basse du moteur ChaiseInstallĂ©e Sur Un ÉlĂ©phant En Asie - CodyCross. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre P. CodyCross Solution pour CHAISE INSTALLÉE SUR UN ÉLÉPHANT EN ASIE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle . Voici Les Solutions de Vous trouverez ici toutes les rĂ©ponses de la Grille 2 du Groupe 145 de Codycross Sports ContenuPremiĂšre femme Ă©lue Ă  l’AcadĂ©mie FrançaisePersonne Ă©tudiant la langue de l’Empire RomainPoitrine de porc salĂ©e du Midi de la FranceCertains la brĂ»lent par les deux boutsDistinguerEn chant c’est la plus grave des voix de femmesChaise installĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en AsieÉtat d’une femme qui est Ă©prise de quelqu’unPhilosophie prĂŽnant la recherche du plaisirFille insolente ; Film avec Charlotte Gainsbourg PremiĂšre femme Ă©lue Ă  l’AcadĂ©mie Française Voici le solution du groupe 145 grille 2 PremiĂšre femme Ă©lue Ă  l’AcadĂ©mie Française YOURCENAR Personne Ă©tudiant la langue de l’Empire Romain Voici le solution du groupe 145 grille 2 Personne Ă©tudiant la langue de l’Empire Romain LATINISTE Poitrine de porc salĂ©e du Midi de la France Voici le solution du groupe 145 grille 2 Poitrine de porc salĂ©e du Midi de la France VENTRECHE Certains la brĂ»lent par les deux bouts Voici le solution du groupe 145 grille 2 Certains la brĂ»lent par les deux bouts CHANDELLE Distinguer Voici le solution du groupe 145 grille 2 Distinguer DISCERNER En chant c’est la plus grave des voix de femmes Voici le solution du groupe 145 grille 2 En chant c’est la plus grave des voix de femmes CONTRALTO Chaise installĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie Voici le solution du groupe 145 grille 2 Chaise installĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie PALANQUIN État d’une femme qui est Ă©prise de quelqu’un Voici le solution du groupe 145 grille 2 État d’une femme qui est Ă©prise de quelqu’un AMOUREUSE Philosophie prĂŽnant la recherche du plaisir Voici le solution du groupe 145 grille 2 Philosophie prĂŽnant la recherche du plaisir HEDONISME Fille insolente ; Film avec Charlotte Gainsbourg Voici le solution du groupe 145 grille 2 Fille insolente ; Film avec Charlotte Gainsbourg EFFRONTEE Plus de rĂ©ponses de Codycross Sports Codycross est l’un des jeux de mots les plus jouĂ©s de l’histoire. Amusez-vous avec les nouveaux niveaux que les dĂ©veloppeurs crĂ©ent pour n’oubliez pas d’ajouter ce site web Ă  vos favoris 🌟 afin de pouvoir revenir lorsque vous avez besoin d’aide pour un niveau de Codycross. N’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter pour nous faire part de vos suggestions et commentaires.

Providedto YouTube by Smithsonian Folkways RecordingsMonter sur un ÉlĂ©phant · HĂ©lĂšne Baillargeon and Alan MillsChantons en Francais; Vol. 1, Part 1: French

Jardin Donnez une touche d''ambiance exotique Ă  votre habitat, nous vous proposons de nombreux modĂšles de dĂ©coration comme des objets dĂ©co en teck, de vĂ©ritable pierre naturelle en forme d''escargot ou encore des totems authentiques libre cours Ă  vos envies et optez pour l''exotisme Ă  porter de main. Coquillage, vase racine teck, escarg...Donnez une touche d''ambiance exotique Ă  votre habitat, nous vous proposons de nombreux modĂšles de dĂ©coration comme des objets dĂ©co en teck, de vĂ©ritable pierre naturelle en forme d''escargot ou encore des totems authentiques libre cours Ă  vos envies et optez pour l''exotisme Ă  porter de main. Coquillage, vase racine teck, escargot, lampe galet de riviĂšre, boule de teck, statue Ă©lĂ©phant, arbre Ă  chat en teck, banc en teck, console en racine de teck, et des sculpture en bois pour une ambiance unique. DĂ©tailsJardin Il y a 46 Statue et bouddhaVous trouverez la sĂ©rĂ©nitĂ© parmi nos nombreuses Statues Ă  l'ambiance exotique bouddha, ganesh, dog, Ă©lĂ©phant ... Elles peuvent aussi bien s'installer Ă  l'intĂ©rieur pour une dĂ©coration originale et relaxante ou Ă  l'extĂšrieur pour sublimer votre trouverez votre choix parmi des statues en pierre de lave verte d'IndonĂ©sie, vĂ©ritable pierre naturelle, ou alors des statues intĂ©gralement en ciment de diffĂ©rentes statues en pierre de lave verte de Bouddha sont rĂ©alisĂ©es sur l'Ăźle de Bali par des artisans qui utilisent les mĂ©thodes ancestrales de sculpture indonĂ©sienne. La pierre de lave comporte des "taches" de couleurs variĂ©es qui ne sont autre que des cailloux amalgamĂ©s Ă  la lave en fusion et rĂ©vĂ©lĂ©s lors de la taille de la statue. C'est ce qui donne une partie de son unicitĂ© Ă  chaque sculpture. 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Depuis2019, le Xishuangbanna a installĂ© un rĂ©seau de camĂ©ras sur des centaines de kilomĂštres carrĂ©s qui permet d’observer les Ă©lĂ©phants Ă  distance et d’avertir les habitants. Partout dans la rĂ©gion, statues et panneaux d’affichage cĂ©lĂšbrent les Ă©lĂ©phants, mais appellent en mĂȘme temps Ă  se tenir Ă  bonne distance. Quand on pense Ă©lĂ©phant, on pense d'abord Afrique. Mais il existe Ă©galement des Ă©lĂ©phants qui vivent en Asie. ÉlĂ©phants d'Afrique et Ă©lĂ©phants d'Asie appartiennent Ă  des espĂšces vous intĂ©ressera aussi [EN VIDÉO] Intelligence animale l'Ă©lĂ©phant aurait conscience de son corps Un Ă©lĂ©phant d'Asie a rĂ©ussi brillamment un test d'intelligence auquel Ă©choue un enfant de deux ans on ne peut pas tirer un tapis si on est dessus. RĂ©alisĂ©e par l'association Think Elephants International, l'expĂ©rience montre que l'Ă©lĂ©phant a conscience de son propre corps, comme le montre Ă©galement le test du miroir. Une capacitĂ© rare dans le monde animal. Rappelons avant tout qu'on rencontre en Afrique, deux espĂšces d’élĂ©phants rĂ©parties sur 37 pays subsahariens l'Ă©lĂ©phant de la savane - le plus connu - et celui de la forĂȘt. En Asie, on rencontre trois sous-espĂšces d'Ă©lĂ©phant qui vivent dans seulement 13 pays l'Ă©lĂ©phant de Sumatra, celui du Sri Lanka et l'Ă©lĂ©phant de internationale pour la conservation de la nature UICN qualifiait, en 2016, les Ă©lĂ©phants d’Afrique de vulnĂ©rables. Quant aux Ă©lĂ©phants d’Asie, ils sont classĂ©s en danger ». L'Ă©lĂ©phant de Sumatra d'ailleurs, est proche de l' rĂ©elles diffĂ©rences physiques entre les espĂšces d'Ă©lĂ©phantsMais ce qui diffĂ©rencie surtout les Ă©lĂ©phants d'Afrique des Ă©lĂ©phants d'Asie, c'est leur physique. Si le gabarit des deux en impose, celui de l'Ă©lĂ©phant d'Afrique est impressionnant. Il peut atteindre les sept tonnes - contre cinq tonnes maximum pour l'Ă©lĂ©phant d'Asie -, ce qui fait de lui l'animal terrestre le plus grand du d'Afrique prĂ©sente aussi des oreilles bien plus grandes que son cousin. Pourquoi de si grandes oreilles sillonnĂ©es de veines ? Parce qu'elles servent Ă  l'Ă©lĂ©phant Ă  rafraĂźchir son sang. Comme il fait plus chaud en Afrique qu'en Asie, l'Ă©lĂ©phant d'Afrique a conservĂ© - ou dĂ©veloppĂ© - des oreilles plus y regardant d'un peu plus prĂšs, on peut encore remarquer d'autres grandes diffĂ©rences physiques deux protubĂ©rances Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la trompe pour l'Ă©lĂ©phant d'Afrique et une seule pour l'Ă©lĂ©phant d'Asie ;un dos creusĂ© pour l'Ă©lĂ©phant d'Afrique et un dos arrondi pour l'Ă©lĂ©phant d'Asie ;une bosse sur la tĂȘte pour l'Ă©lĂ©phant d'Afrique et deux pour l'Ă©lĂ©phant d'Asie ;l'Ă©lĂ©phant d'Afrique a toujours des dĂ©fenses, en Asie, seuls certains mĂąles en ont ;4 ou 5 orteils sur les pattes avant et 3 sur les pattes arriĂšre pour l'Ă©lĂ©phant d'Afrique contre 5 doigts Ă  l'avant et 5 Ă  l'arriĂšre pour l'Ă©lĂ©phant d'Asie ;plus de poils pour l'Ă©lĂ©phant d' par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous Ă  la lettre d'information La question de la semaine notre rĂ©ponse Ă  une question que vous vous posez, forcĂ©ment. Toutes nos lettres d’information
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ChaiseinstallĂ©e sur un Ă©lĂ©phant en Asie Solution . P A L A N Q U I N. En Chant C'est La Plus Grave Des Voix De Femmes. État D'une Femme Qui Est Éprise De Quelqu'un . CodyCross Sports Groupe 145. Toutes les rĂ©ponses Ă  CodyCross Sports. DĂ©finition Solution; Fille Insolente ; Film Avec Charlotte Gainsbourg: EFFRONTEE : Philosophie PrĂŽnant La Recherche Du Plaisir:
SociĂ©tĂ© En un mois, trois Ă©lĂ©phants d’Asie, une espĂšce menacĂ©e, ont succombĂ©. Ils ne sont dĂ©sormais plus que cinq au sein de l’établissement. Trois des huit Ă©lĂ©phants d'Aise du zoo de Zurich sont morts. © FABRICE COFFRINI / AFP Silencieux et invisible Ă  l'Ɠil nu, il a terrassĂ© trois Ă©lĂ©phants d'Asie – une espĂšce en danger – du zoo de Zurich en un mois. Ce redoutable tueur qu'est le virus de l'herpĂšs a laissĂ© les scientifiques impuissants. Il ne reste plus que cinq des huit Ă©lĂ©phants d'Asie qui peuplent les 11 000 m2 qui leur sont dĂ©diĂ©s dans le zoo surplombant la plus grande ville suisse. C'est un peu triste, d'autant plus qu'ici, Ă  Zurich, les Ă©lĂ©phants ont assez de place », a indiquĂ© Ă  l'Agence France-Presse Mauro MĂŒller, 29 ans, habituĂ© du parc jeune Umesh, 2 ans, fut le premier Ă  ne pas avoir rĂ©ussi Ă  tromper le virus de l'herpĂšs fin juin. Suivi quelques jours aprĂšs par sa sƓur Omysha, 8 ans, puis par une jeune Ă©lĂ©phante de 5 ans, Ruwani, d'un second troupeau matriarcal sans contact avec les deux premiers. Tous ont Ă©tĂ© emportĂ©s de façon foudroyante par ce virus qui dĂ©clenche une hĂ©morragie interne et une dĂ©faillance des captivitĂ©, ce virus est la principale cause de dĂ©cĂšs des Ă©lĂ©phants ĂągĂ©s de deux Ă  huit ans. Cela arrive aussi dans la nature mais il est plus difficile Ă  dĂ©tecter », car les animaux sont moins surveillĂ©s, a expliquĂ© Ă  l'Agence France-Presse Pascal Marty, conservateur du zoo de Zurich. Le virus de l'herpĂšs est prĂ©sent Ă  l'Ă©tat latent chez presque tous les Ă©lĂ©phants, tant en libertĂ© qu'en captivitĂ©. Il ne devient dangereux que lorsqu'il se multiplie fortement dans l'organisme. Les scientifiques ignorent encore en grande partie ce qui provoque chez certains cette poussĂ©e virale mortelle. Nous ne savons toujours pas pourquoi et quand cela se produit », a indiquĂ© Pascal Marty, plein de tristesse. Nous sommes impuissants face au virus »Les cinq puissants pachydermes encore en vie – tous adultes – ont pu eux passer quelques heures auprĂšs des dĂ©pouilles de leurs jeunes compagnons. Nous leur laissons le temps, comme pour dire adieu. Ils comprennent que l'animal n'est plus en vie, ils les touchent avec la trompe », a racontĂ© ce spĂ©cialiste en comportement animalier. Moins d'une semaine aprĂšs le troisiĂšme dĂ©cĂšs, ils vaquent dĂ©sormais avec nonchalance Ă  leurs occupations, entre baignade et recherche de nourriture, glissant leurs trompes dans des trous oĂč des carottes et de l'herbe sĂšche sont glissĂ©es de façon alĂ©atoire par un programme informatique pour les forcer Ă  marcher comme Ă  l'Ă©tat en 2014, le nouvel enclos leur offre six fois plus de place que le prĂ©cĂ©dent. Mais huit ans aprĂšs l'ouverture en grande pompe de cet espace, le parc traverse des jours difficiles ». Il est particuliĂšrement frustrant de constater que nous sommes impuissants face au virus, malgrĂ© les meilleurs soins vĂ©tĂ©rinaires prodiguĂ©s par l'hĂŽpital vĂ©tĂ©rinaire universitaire de Zurich », a assurĂ© le directeur du zoo, Severin LIRE AUSSICes Ă©cologistes qui veulent la peau des hippos de Pablo EscobarIl n'existe pas de vaccin, et les traitements antiviraux n'ont que 30 % de chances de succĂšs. L'Ă©pidĂ©miologie de la maladie n'est toujours pas claire. Le virus est excrĂ©tĂ© par intermittence par les adultes, mais avec une frĂ©quence accrue pendant les pĂ©riodes de stress, ce qui est considĂ©rĂ© comme la source d'infection des jeunes » individus, a indiquĂ© Ă  l'Agence France-Presse le Dr Bhaskar Choudhury, vĂ©tĂ©rinaire et membre du groupe sur les Ă©lĂ©phants d'Asie Ă  l'Union internationale pour la conservation de la nature UICN. L'UICN est trĂšs prĂ©occupĂ©e par la mortalitĂ© dans le monde entier en captivitĂ© et plus encore dans la nature », a-t-il espĂšce en dangerL'Ă©lĂ©phant d'Asie, qui peut vivre jusqu'Ă  50-60 ans, est inscrit sur la liste rouge des espĂšces en danger de l'UICN. Il en resterait environ 50 000 Ă  l'Ă©tat sauvage. La dĂ©forestation, l'expansion urbaine et le dĂ©veloppement des surfaces agricoles les privent de leur habitat naturel. Le braconnage et le commerce illĂ©gal de l'ivoire menacent Ă©galement les troupeaux. Les populations sont en dĂ©clin presque LIRE AUSSIAu zoo de Beauval, les bĂ©bĂ©s pandas redonnent le sourirePour des raisons de conservation, il est trĂšs important que nous ayons des populations d'Ă©lĂ©phants d'Asie en bonne santĂ© », comme ici Ă  Zurich, a relevĂ© le Dr Marty. Les Ă©lĂ©phants de zoo sont des ambassadeurs de leur espĂšce, nos partenaires pour Ă©duquer les gens sur les problĂšmes » auxquels ils font face Ă  l'Ă©tat sauvage, a-t-il dit. Le virus qui a frappĂ© le parc ne change rien Ă  notre objectif » de les Ă©lever, a-t-il assurĂ©. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Au zoo de Zurich, un redoutable virus dĂ©cime les Ă©lĂ©phants 4 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.
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Lasolution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre P CodyCross Solution pour CHAISE INSTALLÉE SUR UN ÉLÉPHANT EN ASIE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle
PlanĂšte Selon le rapport, l’Inde et la ThaĂŻlande sont ceux qui respectent le moins les rĂ©gulations en Asie. Le manque de libertĂ© des pachydermes et une mauvaise alimentation sont dĂ©plorĂ©s. RĂ©alisĂ©e par une organisation non gouvernementale ONG internationale et publiĂ©e jeudi 6 juillet, une Ă©tude inĂ©dite met en garde contre les conditions inacceptables » dans lesquelles vivent souvent les Ă©lĂ©phants, exploitĂ©s en masse par l’industrie du tourisme en ThaĂŻlande. Les chercheurs de World Animal Protection WAP ont visitĂ© plus de 220 attractions montrant des Ă©lĂ©phants Ă  travers l’Asie, soit 90 % des entreprises du secteur, selon l’ONG. Au terme d’une Ă©tude de deux ans, leur rapport Ă©claire un secteur Ă©chappant souvent aux rĂ©gulations, avec au total les trois quarts des Ă©lĂ©phants Ă  touristes » qui vivent dans des conditions mauvaises, voire inacceptables ». Lire aussi Maltraitance animale les dix attractions touristiques les plus cruelles Sur les 2 923 Ă©lĂ©phants recensĂ©s dans l’industrie du tourisme, 2 198 se trouvent en ThaĂŻlande. Viennent ensuite l’Inde 617 Ă©lĂ©phants, le Sri Lanka 166, le NĂ©pal 147, le Laos 59 et le Cambodge 36. Pour ce qui est de l’évaluation des conditions de vie, l’Inde et la ThaĂŻlande sont, lĂ  aussi, les plus mauvais Ă©lĂšves en Asie, alors qu’un pays comme le Cambodge traite plutĂŽt bien les Ă©lĂ©phants qu’il emploie dans le secteur touristique. L’apparition de parcs Ă  Ă©lĂ©phants alternatifs Quand ils ne sont pas utilisĂ©s pour des promenades ou des spectacles, les Ă©lĂ©phants sont enchaĂźnĂ©s jour et nuit, le plus souvent avec une chaĂźne de moins de 3 m de long », souligne le rapport. Un constat fait Ă  travers toute l’Asie. La nourriture qui leur est donnĂ©e n’est pas bonne, ils ont des soins vĂ©tĂ©rinaires limitĂ©s et sont souvent gardĂ©s dans des endroits stressants, avec de la musique forte ou des groupes de touristes, sur un sol en ciment. » L’industrie des parcs Ă  Ă©lĂ©phants en ThaĂŻlande s’est dĂ©veloppĂ©e dans les annĂ©es 1990, aprĂšs l’interdiction de l’exploitation des Ă©lĂ©phants pour transporter des arbres dans le secteur forestier. Aujourd’hui, l’attraction est populaire auprĂšs des dizaines de millions de touristes qui se rendent chaque annĂ©e en ThaĂŻlande. Commencent Ă  apparaĂźtre des parcs Ă  Ă©lĂ©phants alternatifs, lesquels ne proposent pas de balades Ă  dos de pachyderme, mais seulement l’observation de ces animaux. Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Cliquezsur un mot pour dĂ©couvrir sa dĂ©finition. Solution Longueur; assise: 6 lettres: D'autres dĂ©finitions intĂ©ressantes. Type de vanne installĂ©e sur les moteurs Diesel. InstallĂ©e sur une chaise. installĂ©e dans le quartier. BibliothĂšque itinĂ©rante installĂ©e dans un vĂ©hicule automobile. InstallĂ©e . installĂ©e Ă  table 'InstallĂ©e' la tĂȘte en bas. Femme sur un canapĂ©. Pause sur

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